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    Chapitre 2 :

    « Peut-on oublier ce qu’on est ? »

     

    M aimait ce moment de la journée, cet instant ou le calme régnait sans le bruit ambiant des élèves turbulents, il pouvait réfléchir tranquillement. Il repensait aux évènements qui l’avaient emmené à finir ici, il ne faisait que penser à cela. Mais surtout, il songeait à son ami Damien.

    Depuis que le juge avait choisi son châtiment il se demandait ce qu’il pouvait devenir. Sa châtiment à lui n’avait pas était trop dure, pour un « kidnapping ». Six mois d’intérêt général n’était rien comparés à Dam. Il avait pensé cela jusqu’à atterrir ici, parmi les élèves de cette école. Il se souvenait encore des mots du juge :

    -Si vous aimés tellement les sorciers, vous les aiderez.

    Ça l’avait fait rire au début. Seulement arrivé dans leur école, il s’était bien rendu compte que ça allait être plus dur que prévu. La discrimination battait son plein ici, et vu qu’il était un démon il recevait quotidiennement des insultes. Même dans sa propre langue puisque certains élèves l’apprenaient en seconde langue. Et cela avait bien plus d’impact que s’ils le disaient « normalement ». Malgré cela, il ne regretté pas sa punition, car par rapport à Damien ce n’était rien. Mais peut-être se répétait-il cela seulement pour s’en convaincre ? Non, nettoyé le sol n’était rien contre… Il frissonna juste d’y pensé. Devenir humain.

     

    Damien n’aimait pas parlé sur « l’oreiller », il ne voulait pas raconter sa vie, car elle avait, tout simplement, rien de glorieux. Mais c’était surtout la question qu’elle lui avait posé :

    -Tu as des parents ?

    Il avait réfléchit un moment, devait-il mentir ? Dire la vérité, au fond il s’en fichait, il opta pour deuxième.

    -Ils sont morts.

    -Oh, je suis désolée. Dit-elle sans la moindre once d’empathie.

    Elles disaient toujours cela. Pensa-t-il.

    Il en avait assez d’être là et de discuté avec elle, il avait seulement couché avec elle, rien de plus. Il remit ses vêtements et partit sans même la regardé une dernière fois.

     

    Il sortit dans la rue, mit sa capuche car il pleuvait et essaya en même temps ces cheveux noirs qui bouclaient avec l’humidité.

    -Je déteste mes cheveux. Pensa-t-il alors.

    Il fit encore quelques pas, tourna et entra finalement dans un immeuble. Dans le hall d’entrée se trouver son voisin de palier, Harry. Ironie si il avait su que c’était le sorcier ! Malheureusement il l’ignorait tout de cela, il se croyait pour un simple « humain ». Et, visiblement, il lui suffisait de croire pour le devenir.

    -C’est plus des cordes, c’est nœud marins ! Lui dit Harry en le voyant trempé.

    Etrangement, il pouffa à son commentaire. Il enleva sa capuche, et ses cheveux ondulait s’hérissé sur sa tête ce qui fit rire son voisin.

    -Très drôle. Dit Dam sarcastique.

    Il monta au premier ou était son appartement, son voisin le suivit après avoir pris leurs courriers à chacun.

    -Facture, facture, courrier de ma mère… Passa en revu Harry. Tiens ! Exclama-t-il enfin.

    Dam se retourna vers lui alors qu’il ouvrait son appartement en même temps.

    -C’est pour toi.

    Il était étonné, il n’avait pas de famille, pas d’amis, peut-être à part Harry, il se demandé bien qui pouvait lui envoyé un courrier. Il observa l’objet avec intérêt, il l’ouvrit précipitamment, impatient, et fut bien déçu.

    -Qu’est que c’est ? Qu’est que c’est ? Répété son voisin apparemment aussi impatient que lui.

    -Rien. Répondit-il juste.

    Il entra chez lui et posa la lettre sur une table au hasard. Pourtant, cette lettre n’était pas une facture, encore moins de la publicité, c’était une lettre de Vicky.

     

    C’était sa première pleine lune, Vicky était angoissée juste à cette idée. Et maintenant c’était le fameux grand soir. Shawn l’avait emmené seul avec lui, le reste de la meute devant les rejoindre plus tard sous leurs formes d’animaux.

    -Enlève tes vêtements. Ordonna Shawn.

    Elle fut un peu surprise, mais surtout gêné par cet ordre. Les mordues devaient toujours obéir à leurs créateurs.

    -Tu ne veux pas déchirés tes jolis vêtements, non ? Expliqua-t-il d’une certaine manière.

    Elle rit d’avoir cru autre chose et se déshabilla. Mais malgré cela, elle restait gênée, elle n’aimait pas le regard étrange que Shawn lui portait en cet instant.

    -Bien. Dit-il quand elle eut finit. Maintenant on attend.

    Vicky observa le ciel sans nuages avec inquiétude. Et alors qu’elle sentait se transformée, elle ne pensait qu’à Damien. Pendant toute cette longue nuit ce n’est qu’à lui qu’elle pensait.

     

    M observait la pleine lune, ça lui rappelait Vicky, il se demandait si elle s’était transformée maintenant. Quand il ne travaillait pas à l’école, il vivait dans un appartement non loin de là. Habituellement ces appartements étaient réservés aux élèves, il le sait car tous ses voisins en l’étaient, de plus Dam en avait habité un également.

    Il avait fini par se l’avouait, Dam lui manquait. Mais le juge avait était très claire, aucun contact avec lui au risque qu’il se souvienne qu’il n’est pas humain. Cependant, il aimait penser à lui, il ne voulait pas l’oublié. Car si lui l’oublié, qui s’en rappellerait ?

     

    Dam avait du mal à dormir, ça ne lui arrivait jamais, d’habitude il s’endormait automatiquement et arrivé le lendemain sans vraiment s’en rendre compte. Pour la première fois il avait du temps pour réfléchir et ça ne lui plaisait pas. Il ne voulait pas penser à sa misérable vie, il voulait oublier qu’il était seul au monde, c’est pour cela qu’il allait avec toutes ses filles elles lui permettaient d’oublié un court instant. Ce soir-là, il n’y arrivait pas. Il songeait à tout.

    Pourquoi n’était-il pas triste de la mort de ses parents ? Pourquoi ne se souvienne-t-il pas d’eux ? Mais celle qui revenait souvent : Pourquoi sentait-il en lui un vide ? Comme quelque chose qui lui manqué ? Et sans savoir vraiment pourquoi, il se mit à pleurer une chose inexistence.

     

    C’était le matin, M se rendait dans les couloirs pour les nettoyer après le passage des élèves, comme chaque matin en somme. Seulement ce jour-là, contrairement aux autres, une professeure l’appela pour venir en classe.

    Il en fut bien surprit, les sorciers se croyaient supérieur aux démons, comme les Changelling se croyaient supérieur aux sorciers, et les démons, ils ne leurs ne restaient personnes. Il entra dans la classe, il n’y avait qu’une dizaine de jeunes, sans doute en demi-classe. Quand il vit les marques au tableau il comprit la raison de sa venue. Car les phrases étaient écrites dans sa langue.

    Les démons n’apprenaient pas aux sorciers leur langage directement, des sorciers l’apprenaient entre eux, jamais un démon n’aurait pu être professeur.

    La professeure le présenta à sa classe, de son véritable nom prononcé avec un léger accent, chose normal pour tous étrangers, et les élève le saluèrent dans sa langue également. Ils commencèrent alors à discutés l’air de rien dans cette langue qui lui était si chère, et pour la première fois, il était fier d’être démon.

     

    Les Changelling se retrouvaient dans un bar après la pleine lune, Vicky n’avait pas fait entorse à la tradition.

    -Tu veux boire quelque chose ? Lui proposa Shawn.

    Elle fit non de la tête, elle ne voulait pas s’imbibé d’alcool, contrairement aux autres Changelling.

    -Aller Vicky, juste un petit verre. Insista son créateur.

    Elle refusa de nouveau et, il ne s’intéressa plus à elle par la suite, trop occupé à boire. La jeune femme était parmi tous ces personnes de son espèce, la nouvelle espèce auquel elle appartenait maintenant et pourtant, elle se sentait seule. Comme Dam…

     

    Dam s’était levé tôt, n’arrivant pas à dormir et voulant penser à autre chose il rangea à fond son appartement. Quand il eut finit il rendit visite à son voisin, qui, il espérait, aurait une idée ce qu’on pouvait faire à dix heures du matin.

    -Qu’est que tu fais lever à cette heure ? Tu sais quel heure il est ? Lui demanda-t-il quand il réussit à sortir de son lit.

    Harry était au chômage et passait son temps entre aller pour chercher du travail et son lit quand il n’en trouvait pas.

    - 10 heures, Harry ! 10 heures ! Hurla-t-il presque dans ses oreilles.

    -Bon d’accord. Il sortit de chez lui en chemise de nuit et ferma la porte. Qu’est qui l’y a ? T’as trouvé une fille bien pour moi ? Si c’est pas ça, je retourne me couché.

    Dam fronça les sourcils agaçait, avec Harry aucunes filles n’étaient bien pour lui. Son voisin comprit qui n’avait rien pour s’alarmé et il rentra chez lui.

    Dam réfléchit à ce qu’il pourrait faire, il n’avait pas envie d’allé chercher des filles, et ni du boulot, il voulait juste se promené. Il sortit de chez lui et commença à marcher au hasard sur le trottoir. Il vit un bus s’arrêtait et le prit. Il observa le paysage défilé et choisit au hasard l’endroit où il descendit. Mais son inconscient ne l’avait pas choisi au hasard. Il se retrouva ainsi à marcher au bord de la route, à côté de la forêt de Littleton. A seulement un kilomètre d’où se trouvait un bar, celui ou était Vicky.

     

    Le cours était passé à une vitesse que M ne s’en était pas rendu compte, même les élèves avaient l’air d’avoir la même impression. Ils durent bien finir part allés dans le cours suivant.

    -Vous avez était parfait. Complimenta la professeure.

    Il sourit, un compliment d’un professeur sorcier c’était difficilement gagné.

    -Vous pourriez venir pour les prochains cours ? Demanda-t-elle gentiment.

    -Ce n’est pas dans mes travaux d’intérêt général. Rappela-t-il.

    Elle fit une grimace pas satisfaite de cette réponse.

    -Mais si je vous engagé ? Comme un travail d’assistant ? Hésita-t-elle à proposait.

    -Bien sûr ! Il put s’empêcher de sourire à cette demande.

    -Bien, j’ai encore trois cours après, vous pourriez commencer aujourd’hui ?

    Il hocha la tête, toujours souriant. Elle lui donna ensuite les emplois du temps et tous les autres papiers importants qu’il devait avoir. Plus tard, il se rendit compte qu’il avait réussi à ne plus pensé à Dam.

     

     

    Shawn et Vicky étaient dans la même voiture sur le siège passager chacun, ayant un chauffeur personnel, d’après Shawn chaque Changelling devrait en avoir un.

    Vicky observait la forêt de Littleton, un des territoires préférés de ceux de leurs espèces quand elle repéra quelqu’un marchant au bord de la route. Elle n’y fit pas attention au début, sans doute un Changelling qui avait trop bu et qui n’avait pas de chauffeur avait-elle pensé, jusqu’à que la voiture passe près de lui. Sous un capuchon gris, elle aperçut son visage au trait qu’elle connaissait si bien.

    -Dam ! S’écria-t-elle surprise.

    -Qu’est que tu as ? Interrogea son créateur qui ne l’avait pas bien entendu.

    Elle s’était retournée mais il n’y avait plus personne. Elle chuchota seulement à Shawn autant qu’à elle :

    -Non, rien. J’ai cru voir quelqu’un.

    Et pourtant, Dam s’était retourné vers la grande voiture noire qui l’avait fait tomber dans un fossé, raison pour laquelle Vicky ne l’avait pas vu. Il se dit qu’il avait être dû drôlement toucher à la tête car pendant un instant il avait cru que quelqu’un l’appelait…

     

    M s’amusait comme un fou, il n’avait jamais suscité l’intérêt d’autant de personnes.

    -Il faut bien accentuer le mot. Conseilla-t-il.

    Il montra l’exemple, les élèves l’imitèrent. La sonnerie retentit.

    -Bien, les enfants. Clama la professeure, les élèves devaient avoir moins de 12 ans. Je vous vois lundi, bon week-end !

    En quelques secondes ils étaient tous partit.

    -Enfin ! Se réjouit la professeure. J’ai bien besoin de deux jours de repos.

    Elle rangea ses affaires et s’apprêtait à partir quand elle remarqua qu’il ne bougeait pas.

    -M ? Il sentit de l’inquiétude dans sa voix.

    -Ce n’est rien, juste que… J’aime faire ça. Sourit-il.

    Elle sourit aussi et lui proposa de la suivre, ce qu’il fit avec plaisir.

     

    Shawn l’emmena ou il habitait, c’était un grand endroit remplit de monde et d’agitation. Il lui expliqua qui s’agissait de sa famille, tous Changelling. Il avait dû donc en plus lui faire comprendre que Changelling est une chose héréditaire, et les mordues, comme elle, on des plus de chances que leurs descendances ne soit pas Changelling que les autres. Car, comme il lui avait déjà dit, elle restait principalement humaine.

    La famille de Shawn se composé de ses parents, de ses frères et sœurs, de ses neveux et nièces, des oncles et tantes, des cousins et cousines, et pleins d’autres dont elle avait oublié le lien avec lui.

    -Tu fais partit de la famille maintenant. Lui annonça ravit, Shawn.

    Mais Vicky n’en avait aucune envie.

    -Pourquoi devrais-je faire partit de ta famille ? C’est la tienne, pas la mienne.

    -Tu es Changelling, ta place est près des Changelling.

    -Mais je suis encore humaine, c’est toi-même qui me la dit. Et si je suis humaine, je fais ce que je veux, et je décide de ma place, non ? Retoqua-t-elle.

    -Tu es ma mordue. Rappela-t-il.

    -Tu ne peux m’empêcher de vivre par moi-même. Continua-t-elle. Tu ne peux pas t’imposé dans ma vie !

    -Mais tu es ma… Voulut-il répétait mais elle l’arrêta.

    -Je ne t’appartiens pas.

    Pour démontré cela, elle sortit de chez lui et claqua la porte le plus fort possible. Shawn essaya de la rattrapé mais elle était déjà au volant de sa voiture.

    -Attend, Vicky ! Ordonna-t-il.

    Elle recula la voiture, et comme « au revoir » lui tira la langue, l’air de dire «-Je te l’avais dit ».

     

    Dam se lamentait sur lui-même, il s’était perdu en plein milieu de nulle part. De plus, la pluie de hier revenu comme pour accentuer sa stupidité. Il remit sa capuche noir sur ses cheveux noirs, en priant le ciel pour qu’il ne frise pas, et continua de marché. Il aurait pu courir, mais pour ou ?

     

    Il entendit une voiture arrivé derrière lui, il leva le pouce, d’habitude il ne faisait pas de stop mais son corps froid et humide en disait autrement. Par miracle la voiture s’arrêta, c’est seulement là qu’il la reconnu, c’était la même voiture qui avait failli le renversé, peut-être était-ce pour cela qu’elle était revenue ?

    Il monta et enleva son capuchon soulageait, ses cheveux n’avaient pas étaient touchés, ils seraient présentable au moins. C’était une jeune femme qui conduisait, très jolie nota-t-il, de grands cheveux châtains encore sec, elle était là avant l’averse en conclut-il.

    -Au centre-ville. Dit-il.

    Elle démarra la voiture sans même le regardé, elle avait l’air en colère, il préféra ne pas lui demandé ce qui pouvait la mettre dans une fureur pareille. Il réfléchit comment il allait se débrouillé pour rentrer chez lui, avec cette pluie il n’avait aucune envie de marcher.

    -Vous avez un portable ? Interrogea-t-il sa conductrice.

    Elle lui montra la chose entre eux, un téléphone relié à la voiture. Elle devait être riche ! Se dit-il. Il le prit, essaya de comprendre le mécanisme et réussit enfin à avoir Harry.

    -Harry ! Salut ! J’espère que je t’ai pas encore réveillé ! Ricana-t-il.

    -Il est 14 heures, même moi à cette heure je suis levé. Dit la voix à l’autre bout du fil.

    Dam ne s’était pas rendu compte de l’heure, il était resté 4 heures ici !

    -Tu es sûr de l’heure ? Mais il changea de sujet, l’heure n’était pas importante. Tu pourrais venir me cherché au centre-ville ? Disons… Il réfléchit, visualisant les bâtiments. Près du pont.

    Il l’entendit ronchonnait mais il accepta. Content, il raccrocha.

    -Vous savez ou est le pont ? Vérifia-t-il.

    Elle acquiesça de la tête, son regard fixé sur la route. Dam était tout content, cette balade l’avait rendu de bonne humeur, et quand il était de bonne humeur il aimait la partageait.

    -Je peux mettre de la musique ?

    Si elle avait voulu dire non elle n’aurait pas eu le temps. Il commença alors à chanter, pas vraiment incroyablement bien mais ni d’une voix cassante insupportable. La chanson était mélodieuse, entre le style à l’eau de rose et le style énergique. Quand elle fut fini, il baissa le son et se reposa un moment sans rien dire. Pour finalement arrivé près du pont ou Harry attendait déjà avec sa voiture.

    -Aller dépêche-toi, Dam ! Je veux pas être trempé ! Criait son voisin.

    -Un peu d’eau te fera pas de mal ! Répliqua Damien.

    La jeune fille eut l’air de réagir, elle voulut lui parlé mais Dam était déjà dans la voiture qui le reconduisait chez lui. Il avait était à côté d’elle tout le long et elle ne l’avait même pas regardé un seul instant, elle n’avait même pas vu son visage. Malgré ça, malgré qui ait peut-être des centaines de Damien dans la même ville, elle en était sûre que c’était lui. Vicky resta un moment-là, sous la pluie, hésitant à ce qu’elle allait faire maintenant. Elle n’avait nulle part où aller, personnes chez qui se réfugier. Elle essaya de sécher ses cheveux à présent complètement mouillés, alla sur la banquette arrière de la voiture et s’allongea pour s’endormir, car c’était la seule chose qu’elle avait trouvé à faire.

     

    La famille de Shawn n’était pas vraiment la sienne, il avait mentit pour mettre Vicky en confiance mais cela n’avait apparemment pas marché. Les jeunes mordues étaient souvent exposés aux gestes de rébellions, mais Vicky avait plus de risque vu son « kidnapping ». Shawn et les autre membres de la meute l’avait aidé à préparer cette grande maison pour ce « test », et ils en avaient maintenant la confirmation, elle était trop instable pour être une parfaite Changelling. Ils devaient donc la bannir, puisque c’était la seule manière de se débarrassé des faibles.

    Shawn n’avait pas était d’accord au début, bannir SA mordue c’était injuste, mais c’était pour le bien commun, ils ne pouvaient pas risqués que les autres mordues soit « contaminés » par son comportement rebelle.

    -C’est moi qui m’en chargerait. Avait décrété Shawn.

    Les autres Changelling lui accordèrent cela, c’était sa mordue au fond. Il n’eut pas de mal à la retrouvé, tous ses voitures étaient munis de mouchard en cas de vol.

    -Au pont ? Se dit-il à haute voix dans sa voiture, un sourire se fit sur ses lèvres. Elle me facilite le travail.

    Dam se traita d’imbécile pour la deuxième fois de la journée.

    -J’ai oublié ma veste ! S’exclama-t-il à son chauffeur.

    Harry comprit et fit demi-tour, il savait que Dam tenait beaucoup à sa veste. Elle le protégé du froid et de la pluie, avantage quand on vit dans une région comme cela.

    -Pourquoi tu l’as enlevé ?

    D’habitude il ne l’enlevait jamais.

    -J’en sais rien, j’avais pas l’impression d’en avoir besoin à ce moment-là. Répondit-il aussi étonné que lui.

    Il haussa les épaules ne pouvant expliquer la raison. Harry songea à la fois où il lui avait demandé d’où lui venait cette veste qu’il avait l’air de si chérir, il lui avait dit qu’il n’en sait rien et que pour lui il l’avait depuis toujours. Cela lui fit penser au comment de leurs rencontres, le jour il avait emménagé.

    -Dam, tu te souviens de quand tu es arrivé dans ton appart ? Demanda-t-il soudain sceptique.

    Dam s’en souvenait, il s’était installé là et avait fait connaissance avec Harry.

    -Je t’ai jamais demandé mais… Il attendit que le visage de Dam lui dise s’il pouvait continuer. D’où tu venais avant ici ?

    Il s’étonna à ne pas pouvoir répondre.

    -Je ne sais pas. Bredouilla-t-il. C’est comme si… Il n’y avait jamais eu d’avant.

    Son conducteur fronça les sourcils.

    -Comment ça pas d’avant ? Tu te souviens quand même de tes parents ? Tu dis tout le temps qu’ils sont morts, pour faire pitié aux filles !

    Son incompréhension était de plus en plus totale.

    -Je m’en souviens pas.

    Il n’y arrivait pas, c’était comme un trou noir dans son esprit. Sa bonne humeur avait complétement disparu, il se sentait triste maintenant.

    -Pourquoi je m’en souviens pas, Harry ? Disait-il à haute voix, sa voix devenait cassante.

    Harry comprit qu’il avait touché un point sensible de Dam et il lui dit naturellement :

    -Oublie, c’est pas grave.

    Mais comment oublier une chose dont tu ne te souviens pas ?

     

    Elle sentit son odeur, un parfum minuscule incrusté dans la veste qu’il avait oublié. Vicky sourit, il restait donc un peu de lui, mais le reste de l’odeur était humain, le juge avait donc raison lors de leurs condamnations, «-A croire qu’on est humain, on en devient un », elle s’en fichait de toute façon humain ou pas, elle voulait le revoir.

    Elle se leva, prit de courage, elle allait cherchait un annuaire, aller voir tous les Damien de la région jusqu’à le trouvé. Malheureusement, le visage de Shawn sur le siège conducteur en disait toute autrement.

     

    M avait suivi la professeure jusqu’à chez elle et ils étaient restés discuter des heures. Asseyent face à face en tailleur. Elle s’appelait Cassie Currant, elle décida de lui expliquer ce nom en détaille :

    -Currant n’est pas vraiment mon vrai nom, disons que j’ai voulu faire une « petite blague ».

    Elle rit à sa propre « blague ».

    -En fait, Currant signifie Groseille en français.

    Elle s’arrêta et attendit sa réaction pour poursuivre mais comme il ne disait rien elle continua :

    -Je voulais vous le dire depuis le début… Mais… J’avais peur d’alarmé les autorités…

    Elle continua dans sa langue, mais cette fois sans aucun accent. Il comprit alors, et répliqua toujours dans la même langue (traduit, bien sûr) :

    -Vous êtes une démone? Vraiment ?

    Elle hocha la tête.

    -Mais je croyais que les démons n’avaient pas le droit d’enseigner aux sorciers !

    -Disons… Qu’ils ne sont pas vraiment au courant de mon statut !

    -Mais comment avait fait pour empêcher qu’ils vous repèrent ? Ils surveillent continuellement les odeurs qui ne sont pas celles de sorciers ! Et je vous ai bien senti, vous êtes une sorcière ! Contredisait-il.

    Elle respira un bon coup et annonça tout d’un bloc :

    -Je suis moitié sorcière et moitié démone.

    Le démon fit de grand yeux et l’examina comme si il l’a voyait pour la première fois. M connaissait des « moitiés-humains », mais pas de moitié sorcière-moitié démone, c’était… Impossible.

    -ça voudrait que vos parents sont… Enfin, ils sont… ? Il n’arrivait pas à continuer, il ne savait pas comment appelé ça.

    -Ma mère était une sorcière et mon père un démon. Confirma-t-elle.

    A l’évocation de ses parents sa voix parut plus triste.

    -Ils sont morts. Informa-t-elle.

    Elle tourna la tête comme si elle ne voulait pas croisé son regard quand elle pensait à eux.

    -Fusillé parque qu’ils m’ont créé. Parque qu’ils s’aimaient et qu’ils m’aimaient même face à la mort.

    Il vit des larmes coulaient sur ses joues, elle pleurée, il prit son menton et tourna sa tête vers lui. Et l’embrassa.

     

    Harry déposa Dam, il lui promit de venir le cherché après son entretien d’embauche. Mais Dam comprit bien qu’il voulait se débarrassé de lui, Harry n’avait jamais était doué avec les sentiments des autres. Il se dit qu’il reprenait sa veste, et comme il s’était enfin arrêté de pleuvoir il pourrait retourner tranquillement chez lui à pied.

    Il fut soulagé quand il reconnut la voiture, elle aurait pu être partie et il n’aurait jamais retrouvé sa veste. Il se promit de ne pas rester trop longtemps, il avait assez perturbé cette jeune femme.

    -Il y a quelqu’un ? Appela-t-il.

    Il n’y avait personne dans la voiture mais sa veste était là. Il vit une sorte de tâche rouge sur sa veste et reconnut ce que c’était. Du sang.

    -Mademoiselle ? Mademoiselle ? Appelait-il inquiet.

    Il entendit un bruit étouffé venant de derrière la voiture. Il suivit le bruit et fut bien surprit de la scène qu’il voyait. La femme qui l’avait pris en stop, là, à terre, perdant son sang. Il aperçut quelqu’un courir au loin, sans doute le coupable mais il n’osa pas le rattrapé en laissant la pauvre mourir seule.

    -Mademoiselle ?! Mademoiselle ! Paniqua-t-il.

    La jeune femme était encore conscience, elle utilisée toutes ses forces pour lui parlait.

    -Damien. Tu es là.

    Elle sourit. Il se demandait bien comment elle savait son nom.

    -Je vais appeler une ambulance. Informa-t-il.

    -Non, ils sont avec eux… Ils me trouveront là-bas.

    Elle était devenue folle. Pensait-t-il.

    Il prit le téléphone de la voiture et en à peine une minute il avait fini.

    -Vous êtes toujours conscience ?

    Elle fit un signe de tête.

    -Bien l’ambulance va arriver. Tenez le coup jusqu’à là !

    Il avait l’air plus rassuré maintenant que des secours étaient en chemin.

    -Damien… C’est comme la première fois ou tu m’as vu, tu dois faire comme cette fois-là.

    Elle évoquait bien sûr cette nuit de pleine lune ou lui et M l’avaient trouvé se vidant de son sang mais Dam n’en avait aucun souvenir.

    -Je vous ai rencontré cette après-midi ! Se disait-il à lui-même.

    -Dam, tu dois t’en souvenir. Ordonnait Vicky.

    Elle prit ses mains et les posa sur sa blessure.

    -Qu’est que je suis censé faire ? Je ne suis pas infirmer !

    -Non, tu es magicien. Elle réussit à rire, mais pas sans mal.

    Puis, voyant que cela ne marchait pas, elle lui répéta une dernière fois de se souvenir pour ensuite l’embrassé. Cela marcha, inconsciemment les doigts de Damien se mit à étincelait, et guérit sa blessure. Vicky se leva l’air de rien.

    -Tu as à réussi, Dam ! Elle lui montra sa blessure qui cicatrisait à grande vitesse. Tu te souviens ! Nous nous séparons plus jamais ! Plus personnes ne pourra nous séparé ! S’emballa Vicky.

    Mais elle comprit qui il y avait un problème à la manière qu’avait Damien de regardait ses mains.

    -Damien ? S’inquiétait-elle.

    Il leva la tête vers elle et avec l’air le plus sérieux possible demanda :

    -Comment as-tu fais ça ?

     

    Shawn s’était à courir car il n’avait pas d’autre choix, un témoin, même humain, aurait était trop dangereux. Malheureusement il n’avait pas eu le temps de la jeté du pont, ce qui lui aurait causé la mort à coup sûr. Mais les blessures qu’il lui avait infligées étaient assez précises pour tuer n’importe qui sans soin. Elle devait être morte à cette heure. Songea-t-il. Il avait accompli son devoir.

     

    C’était le matin et M n’était pas chez lui. Il paniqua un moment, mais comprit en se retournant vers l’autre côté du lit. Carla était là, endormie en souriant. Il la réveilla en l’appelant par des mots doux. Elle ouvrit les yeux et appuya son coude contre le matelas.

    -Bonjour, mon démon ténébreux. Dit-elle en guise de salut matinal.

    Elle rit, un rire claire d’enfant qui donné envie de rire avec elle, ce qu’il fit.

    -Alors, c’est samedi, qu’est que tu veux faire ? Demanda-t-il après avoir ri.

    -Je ne sais pas. Mentit-elle en tripotant les cheveux de M. A ton avis qu’est qu’on pourrait faire ?

    Ils ricanèrent dans leur lit.

     

    Pendant que certains faisaient des mamours, Dam se réveillé sur son canapé et essayait de se souvenir comment il était arrivé là.

    Etrangement la mémoire lui revint quand il entendit une voix venant de la cuisine :

    -Je t’ai préparé un petit déjeuner !

    Dam grommela, et mit son coussin sur sa tête, essayant de se rendormir.

    -Damien ! Comme elle accentuer la dernière syllabe cela ressemblait plus à : Damieeeeeeen !

    Le coussin disparu et à la place une jeune femme brune.

    -Aller, lève-toi ! Ordonna-t-elle.

    -Non ! Dit-il encore ronger par l’envie de dormir.

    Elle l’obligea à se levé, comme il était debout, il prit ce qu’elle appelait un « petit-déjeuner ». Des céréales horriblement froides, alors qu’il n’avait envie que d’une chose, de la chaleur. Quand il eut fini son bol et lui dit, ce qu’il voulait dire depuis hier :

    -Tu vas m’expliquer maintenant ?

    Elle mit son bol dans levier, elle ronchonna en voyant qui était remplit de vaisselles sales, elle se retourna vers lui, les mains appuyer contre levier.

    -C’est compliqué ! Esquiva-t-elle.

    -Je veux savoir, tu me la promis. Persista-t-il.

    Elle soupira et se résolut à le faire.

    -Bon, je commence par quoi ?

    C’était évidemment, il n’avait même pas besoin de répondre.

    -Tu n’es pas humain. Commença-t-elle.

    Elle lui raconta toute son histoire, de son point de vue en tout cas, mais cela ne l’aidait pas plus.

    -Tu veux me faire gobé que je suis un sorcier ?

    Elle hocha juste la tête.

    -Et que mon meilleur ami est un démon ?

    Elle hoche de nouveau la tête. Elle attendit sa réaction et, il éclata de rire.

    -Mais c’est la vérité !

    -C’est ça ! Je te croyais folle, mais pas à ce point !

    Il continua à rire.

    -Et toi et moi on est ensemble ?

    Il rit encore plus à cette image. Au lieu de répondre par la négative elle répliqua :

    -Je ne vois ce qui a de drôle. Elle croisa les bras pour démontrer son mécontentement.

    -Oh ! Je t’ai vexé ! Lui dit d’un air théâtral.

    Elle n’aimait pas son attitude.

    -Damien, je suis sérieuse ! Essaya-t-elle de le raisonner.

    Mais il ne l’écoutait plus, il était déjà prêt à partir quand il l’appela à le suivre.

    -Aller « Changelling » tu m’as fait découvrir ton monde, maintenant c’est mon tour. L’encouragea-t-il à venir ce qu’elle fit en fin de compte.

     

     

    Shawn était dans une grande salle, entourée de toute la meute, et en face de lui, leur chef. Il lui avait demandé de venir pour confirmer qu’il avait réussi la mission, ce fut la première question qui lui posa justement. La deuxième lui posa problème :

    -L’as-tu vu mourir de tes propres yeux ?

    Il ne devait pas hésiter, au sinon il serait qu’il mentait.

    -Oui. Répondit-il d’un air solennel qu’ils accordaient tous quand ils sont en face de leur chef.

    Après un grand moment de silence, qui lui parut interminable, son chef lui dit enfin :

    -Bien, je t’accorde donc le droit de créer une remplaçante, qui cette fois se fera dans les règles.

    Shawn sourit, satisfait.

    -Merci, monsieur.

    Et il s’en alla après le plus de respect possible.

     

    Une mordue dans les « règles » ne se faisaient plus si souvent, les Changelling préféré préserver l’espèce à la manière des humains. Ce qu’il trouvait particulièrement dégoutant, bien qu’il fût conçu de cette manière.

    Pour créer une mordue donc, un créateur, évidement, et un témoin. Il savait parfaitement à qui s’adressait. Shawn faisait souvent équipe avec lui lors de leurs sorties en pleine lune, mais c’était plus qu’un coéquipier, il était son mentor, son exemple et son créateur, ce qu’appelait les humains grossièrement « père ».

    Il entra dans une petite salle où il était habituellement.

    -Monsieur Scott ? Appela-t-il par son nom de famille.

    Un vieil homme apparu devant lui, il ressemblait à Shawn, les cheveux blancs en plus.

    -Le chef t’a-t-il puni ? Fut son bonjour.

    Il hocha la tête négativement, son créateur ne portait pas leur chef dans son cœur, pour la simple raison qu’il aurait dû être à sa place.

    -Et pour la mordue ?

    -Elle n’est plus un problème. Répondit-il avec, étrangement, une once de tristesse dans sa voix.

    L’autre Scott perçut cela.

    -Tu ne t’étais pas à attacher à elle, au moins ? Interrogea-t-il surprit si c’était cela.

    -Bien sûr que non, je connais nos règles.

    Il fut content de sa réponse et lui proposa de s’asseoir face à lui, signifiant qu’il voulait lui dire quelque chose d’important.

    -Mon chère Shawn ! S’exclama-t-il soudain affectueux. Je veux que, comme pour cette fille, tu tues notre chef.

    Il avait dit cela avec un tel naturel qui lui fallut un moment pour comprendre. Son mentor dû alors lui expliquait plus détailles.

    -Réfléchir Shawn, s’il meurt je serais le nouveau chef de la meute comme cela aurait dû être le cas.

    Il avait un regard méprisant en pensant à cette défaite, simplement parque les membres de la meute avait préféré quelqu’un de plus jeune.

    -Si jamais je deviens le chef, tu seras le direct sur la liste comme tu es mon fils.

    Il comprenait maintenant, leur chef n’avait ni mordue ni enfants, ce qui les arrangeaient.

    -Je comprends.

    Il se leva, s’apprêtant à partir quand son père lui dit une dernière chose.

    -Et Shawn, si ta première mordue n’est pas morte ce sera elle qui prendra ta place si jamais tu meurs… Mystérieusement…

    Il saisit ce qu’il voulait dire, et quand il sortit pria un court instant que sa mordue soit bien morte. Cependant cela n’avait pas eu l’air de marché…

     

    C’était déjà l’après-midi et Vicky ne s’était jamais amusée depuis longtemps. Avec sa nouvelle vie de Changelling qui aurait dû commencer elle en avait presque oublié qu’avant elle avait était humaine. Et que son passe-temps favori était le shopping.

    -Comment me trouves-tu ? Demanda-t-elle en abordant une longue robe rouge.

    L’avis de Damien était un simple rire, le rouge ne lui allait pas vraiment. Elle se changeait en quelques minutes et remit ses vieux habits, il restait encore des tâches de sang qu’elle n’avait pas réussi à enlever.

    -Dam ! C’est bon, on peut y aller ! Déclara-t-elle en sortant de la cabine.

    Mais dans le fauteuil ou devait l’attendre Dam, il n’y avait personne.

    -Dam ? Dam ? Appela-t-elle.

    Personne ne répondit. Elle s’inquiéta, et se mit à zigzaguait dans les rayons en l’appelant. Toujours rien. Il avait disparu.

     

     

    Damien était partit du magasin de son plein gré, il avait profité que la femme soit occupée pour s’en allé. Il était partie pour une raison simple, de son avis, c’était une folle. Malheureusement elle connaissait ou il habité, elle pouvait le retrouvé. Il appela avec son nouveau portable, le magasin ne vendait pas que des vêtements, et Harry raccrocha au bout du fil.

    -Allo, Harry, tu peux m’emmener quelque part ?

    Son voisin grommela, apparemment ayant marre de jouer les taxis.

    -Je sais mais si te plais, c’est très important. Il se retourna sentant que la fille n’était pas loin. Il y a une folle qui me suit. Tu veux ma mort sur la conscience ?

    Il le traita de tous les noms mais il finit par accepter.

    -Tu sais quoi, Harry ? Fit-il tout souriant. Je crois que tu es ce qu’on appelle un ami.

    Et il raccrocha.

     

    La journée touchée à sa fin et M en était bien chagrinait. Il savait qu’il devrait rentrer chez lui, tôt ou tard, et pourtant il n’avait pas envie de bougé. Il ne voulait pas s’éloigner de sa nouvelle conquête.

    -C’est heure de se levé ! Annonça Carla en enfilant ses vêtements.

    M admira la jeune femme mettant ses vêtements, regrettant qu’elle le fasse. Il finit par se levé, remit également ses vêtements et demanda :

    -Ou va-t-on exactement ?

    Elle haussa la épaules et l’ordonna de la suivre on-sais-ou.

     

    C’était M qui conduisait, Carla n’aimait pas conduire visiblement, elle lui disait d’allé là ou là. M tenait le volant normalement quand il s’arrêta soudainement, une voiture s’était stoppait juste à côté de lui. Mais il avait réagi trop tard et les deux voitures s’étaient rentrées dedans. Et, étrangement, cette voiture n’était pas celle de n’importe qui, mais celle de Harry.

     

    Dam paniqua en voyant la voiture de son nouvel ami avoir un accident juste devant lui. C’était sa faute si il avait eu cette accident, si n’était pas venu le cherché cela ne serait pas arrivé.

    -Harry ! Harry ! Appela-t-il.

    Son voisin sortit de la voiture encore sonné.

    -ça va ? Lui demanda-t-il en le tenant pour l’aider.

    -C’est bon ! Juste une bosse. Répondit-il en frottant son front avec sa main.

    Harry observa ensuite sa vieille voiture.

    -J’espère qui a pas trop casse… Se dit-il.

    -T’as vu l’autre voiture ?

    Ils tournèrent leurs regards vers les « coupables » et allèrent les voir.

     

    Carla était la seule conscience, M avait l’air assommé. Elle l’appelait d’abord en disant « M ! M ! », comme cela ne marchait pas elle traduit dans sa langue mais ça n’avait pas l’air de marché.

    -Madame, vous allez bien ? Interrogea un jeune homme derrière sa vitre ouverte.

    Elle sursauta en le voyant, elle ne l’avait pas entendu arriver.

    -Je vais bien mais… Elle se tourna en montrant M, elle n’avait pas besoin d’expliquer.

    La suite fut comme une pièce de théâtre entre Damien et Harry, en oubliant Carla :

    -T’aurais pu faire attention !

    -C’est lui qui m’a foncé dessus !

    -T’étais pas bourré au moins ?

    -Non ! Je touche plus à ça depuis que j’ai trouvé un boulot.

    -T’as trouvé un boulot ?

    -Ouais, j’suis trop doué !

    -C’est quel genre de boulot ? Testeur de matelas ?

    Carla mit fin à cette discussion, elle n’en avait presque rien comprit, et fut bien contente qu’ils ne disent plus rien. Dam revenu à la réalité, prit son portable et fit deux bip avec, signifiant l’appel aux urgences.

    -Allo ? Un accident vient d’avoir lieu à… Dam regarda autour de lui. Sur la route, 407.

    Il posa sa main sur le combiné et dit :

    -On doit le réveiller pour savoir ce qu’il a.

    Carla hocha la tête et commença à secouer M, d’abord doucement puis de plus en plus violement. Elle fut heureuse de voir qu’il ouvrait les yeux.

    -Qu’est qui s’est passé ? Demanda-t-il automatiquement puis en voyant Damien il fit un petit « -Ah ! ».

    -ça va, monsieur ? S’inquiéta Damien de sa réaction.

    M l’examina comme une sorte de monstre.

    -C’est un rêve, hein, Carla ? Interrogea-t-il.

    Mais il comprit bien vite que s’en était pas un. Et il se mit à rire.

    -Bon, il n’a pas perdu son sens de l’humour, c’est déjà ça. Se dit Harry.

    Par la suite, comme s’était lui qui était dehors à côté du siège conducteur, il ouvrit la portière.

    -Pouvez sortir ?

    Il ne le laissa pas répondre et le força à sortir.

    -Vous avez une assurance ? En profita-t-il pour demander.

    -Laisse-le un peu, Harry ! S’écria son ami de l’autre côté de la voiture. Il vient d’avoir un accident !

    Harry fit un petit « Ah ! » comme si il venait de s’en souvenir et se réjouit qu’il ne puisse répondre, simplement parque lui, n’avait pas d’assurance. Les deux voisins furent soulagés d’entendre enfin les sirènes d’une ambulance au loin. Contrairement à M qui se mit à courir vers en Carla.

    -Je ne peux pas aller dans un hôpital ! S’exclama-t-il d’abord.

    Il se rappela ensuite que les deux autres n’étaient pas loin et commença à chuchoté.

    -Carla, je suis un démon et toi… Tu en es presque un. Si jamais on se retrouve à l’hôpital ils nous enverront dans un laboratoire, peut-être pire ! Les Changelling pourraient effacés toutes traces de notre existence.

    La jeune femme fit un « d’accord » et lui montra du regard la voiture d’Harry, encore en état de marche. Pendant que les deux hommes regardaient l’ambulance arrivé, ils en profitèrent pour grimper dans la voiture, Carla préféra conduire vu ce qu’il venait de se passé, et elle démarra.

     

    Vicky était triste elle venait à peine de retrouvé Damien et elle le perdait de nouveau. Shawn allait sûrement la retrouvé et elle serait condamné à vivre Changelling toute sa vie. Elle allait devoir aimé un Changelling, vivre avec ceux de son « espèce ». Elle préférait mourir plutôt que d’avoir à faire cela. Elle observa un long moment les voitures passés à une vitesse folle, elle se dit qu’elle n’avait qu’à se jetait là et tous ces problèmes seraient finis, enfin.

    Elle crut voir, un instant, M dans une de ces voitures, elle comprit que cela devait être son inconscient qui lui envoyait un message. Il y avait sans doute encore un espoir, si elle l’avait retrouvé une fois, elle pourrait bien recommencer. Elle décida de se rendre à son appartement et d’attendre qu’il rentre. Elle rit de n’avoir pas pensé à cela plutôt.

     

    Il faisait nuit maintenant. Pensa Shawn. Et en voyant les étoiles, il rit. Il aimait observer les étoiles, durant son enfance il le faisait toujours, mais maintenant il ne le faisait plus, il ignorait pourquoi. Peut-être n’avait-il pas le temps.

    Il était allongé sur un banc, seul, dans le silence étrange de la nuit, et savouré cet instant. Jusqu’à qu’il sente une odeur bien familière, elle était à un kilomètre mais elle était tellement forte. Son « créateur » lui avait expliquait que le lien entre un créateur et sa mordue étaient très puissant, que chacun pouvait se retrouvé facilement.

    Il se mit à paniqué, si il avait bien senti cette odeur cela voulait dire qu’elle n’était pas morte. Qu’elle devait être encore en vie et que si jamais les autres de la meute l’apprenaient. Qu’il avait menti devant leur chef, ils se feraient une joie de le tuer pour cet acte impardonnable.

    Il se mit à courir, mais ce n’était pas assez rapide, n’importe quel Changelling aurait reconnu son odeur, il devait être rapide. Il décida alors de se transformé en chien, à quatre pattes il serait plus rapide. Il enleva se vêtements dans une ruelle sombre et quand il en sorti il était un simple labrador noir.

     

    Dam et Harry rentrèrent dans le hall de leur immeuble.

    -Tu parle d’une journée ! S’écria Harry. J’ai failli crever ! T’imagine ?

    -Je sais, Harry. Le principal c’est que tu sois toujours là pour parler, non ? Dit dam en souriant.

    Ils enlevèrent leurs vestes et prirent leurs courriers en même temps.

    -Et pour ma voiture ? Interrogea son voisin.

    -Bas tu l’as dit à la police, non ? C’est leurs boulots ! Répliqua-t-il.

    Dam continua à sourire mais son ami était toujours perplexe. Ils entendirent la porte du hall s’ouvrir, pensant d’abord un autre voisin, l’immeuble était à 4 étages. Mais il s’agissait en réalité d’un chien.

    -J’croyais qu’on avait pas le droit de chien en appartement. Dit Harry surprit.

    -ça doit être un chien errant. Supposa Dam.

    Cependant, le chien s’arrêta devant eux et commença à grogné.

    -Ce clebs a pas l’air de t’aimer. Ricana son camarade.

    -C’est pas grave ! Se dit-il. C’est qu’un chien.

    -Il peut se sauté dessus et d’arraché le visage ! Rectifia-t-il.

    -Tu regardes trop la télé, Harry.

    Ils commencèrent à montés les escaliers, le chien les suivant.

    -Si la concierge apprend qu’un chien nous suit, elle va nous virés… Et, si on le prenait ? Ajouta Harry soudainement que son voisin ne fut pas sûr que c’était lui qui avait dit ça.

    -Prend le pour toi. J’aime pas les chiens.

    Harry fronça les sourcils.

    -J’croyais que tu les adorés.

    Dam fronça les sourcils lui aussi.

    -C’est vrai. Se rappela-t-il. C’est juste que… J’aime pas celui-là.

    Damien pensait que c’était parque qu’il lui avait grogné dessus mais ce n’était pas ça, évidement. Damien salua Harry qui rentra chez lui, en face. Le jeune homme était content de rentré enfin chez lui. Il alluma chez lui, s’allongea dans son canapé et souffla un coup. Il tourna la tête vers sa télévision, c’est là qu’il sursauta, en bondissant de son canapé. Dans son fauteuil, Vicky.

    -Je t’attendais. Informa-t-elle.

    Elle sourit tandis que Damien faisait une horrible grimace d’incompréhension.

    -Qu’est que tu fais ici ? Interrogea-t-il avant de se rappelé qu’elle avait déjà répondu.

    Vicky était restée calme, assise dans son fauteuil confortablement mais son visage si paisible changea en quelques secondes quand elle entendit une voix derrière Damien.

    -Je t’ai retrouvé, ma chère Vicky.

    Cette voix narquoise et moqueuse fit trembler la jeune femme. Dam se retourna et fut bien surprit, de voir devant lui, un homme complètement nu.

     

    Carla arrêta enfin la voiture devant chez elle. Elle était triste d’avoir poussé M à sortir ce qui n’avait engendré que des problèmes.

    -Il faut se débarrassé de la voiture. Conseilla M.

    M se leva et commença à marcher en boitant.

    -Tu es sûr ce que ça va ? Interrogea-t-elle inquiète.

    Il fit non de la tête, il ne voulait pas montrer qu’il avait mal devant elle. La maison de Carla était petite, perdu dans un coin de forêt. M n’aimait pas la forêt, c’était le territoire des Changelling. Ils entrèrent dans le petit salon, et furent heureux de retrouvés la chaleur de cet endroit.

    -Tu veux quelque chose ? Demanda Carla en ouvrant son petit frigo.

    M s’était assis le canapé mou et rose de Carla, pratiquement toutes les salles étaient entre le rose et le rouge.

    -Je te prendrais bien. Répondu M en riant.

    La jeune femme s’assit à ses côtés et le serra contre elle.

    -Je ne veux pas que tu partes.

    M l’observa, caressant ses long cheveux brun ondulait qui lui rappelé vaguement son vieil ami.

    -Je ne partirais pas. Promit-il.

    Et ils s’endormirent chacun l’un contre l’autre.

     

    Damien examinait, sans passé sous la ceinture il essayait en tout cas, toujours surprit.

    -Qui êtes-vous ?

    Il rit, il avait l’air très à l’aise dans le plus simple appareil.

    -C’est donc vrai, tu ne te souviens de rien.

    Ça à aller être facile. Pensa-t-il au début mais il repensa alors à la soi-disant mort de Vicky.

    -Comment as-tu fais pour survivre ? Tu devrais être morte. Lui dit-il sans préambule.

    Vicky était recroquevillait dans le fauteuil, elle n’avait pas assez de courage pour l’affronté face à face, depuis qu’il avait essayait de la tuée.

    -C’est vous qui avez… Essayer de la tuée ? S’étonna Damien, pas du tout paniqué.

    Il parlait avec lui tranquillement, comme si de rien n’était.

    -Oui. Répondit-il simplement. Et je viens terminer mon travail…

    Brusquement, Damien explosa de rire.

    -Et vous venez souvent… Dans cet accoutrement pour les tués ? Il continua à rire.

    -Oh non, seulement quand je fais ça.

    Il lui montra « ça » et se changea devant lui en chien, celui qui l’avait suivi quelques minutes avant. Il redevint humain, pas sans difficulté puisque la transformation demandé du temps, mais les deux tellement tétanisés n’essayèrent pas de s’enfuir. Damien rectifia sa question, cette fois bien paniqué :

    -Vous êtes…Quoi ?

    Il rit encore plus fort.

    -Je n’ai pas le droit de te le dire. Tu n’es plus qu’un humain, après tout.

    Il s’avança vers lui, le jeta comme un simple objet sur le canapé et commença à s’attaqué à Vicky. Damien se releva, et, entendant les cris de Vicky, se mit à la défendre par les pouvoirs d’un simple humain, il l’assomma avec un de ces livres qui trainaient là. Il prit Vicky par la main et la força à le suivre.

     

    Ce fut seulement quand le soleil se levait pratiquement que Shawn se réveilla. Si les autres de la meute apprenaient qu’il s’était fait voir par un simple humain, ils rirent de lui. Il en avait assez que ce misérable Damien se mette en travers de son chemin, ce n’était plus qu’une simple mission mais une affaire personnelle, personne n’avait le droit de le traitait ainsi. Il en fila des vêtements trouvé au hasard, à Damien sans doute si il avait eu le choix il n’aurait rien mit. Il alla ensuite voir frappé en face, et il sourit en voyant que il ne s’était pas trompé, c’était bien le compagnon de Damien, Harry.

    -Qu’est que vous voulez ? Demanda-t-il sortant manifestement de son lit.

    -Je cherche quelqu’un du nom de Damien. Essaya-t-il d’avoir l’air « gentil ».

    -Connais pas. Répondit-il en claquant la porte.

    Il frappa de nouveau et reposa sa question, cette fois avec plus d’assurance.

    -Puisque je vous dis qui n’a pas de Damien ici !

    -Je sais que vous mentez, dite moi ou il est.

    Cependant, il n’ouvrit pas la porte.

    -Vous n’avez pas le droit de savoir cela. Je veille à sa sécurité. Rajouta Harry avec une voix différente.

    Shawn ne comprit pas d’abord, et après un silence, il lui demanda :

    -A sa sécurité ?

    Il fut surprit, il venait de comprendre ce que cela signifiait.

    -Vous êtes pas humain, c’est ça ?

    Mais Harry ne répondit pas.

     

    M se réveilla brutalement à cause d’une mauvaise odeur, une odeur qu’il aurait reconnu entre mille.

    -Carla ! La réveilla-t-il.

    Elle ouvrit lentement les yeux et le regarda surprit. Carla n’étant pas complètement démone son odorat était moins perfectionné.

    -Viens, il faut partir d’ici.

    Elle obéit sans comprendre. Quand ils sortirent de chez elle, Carla comprit ce qu’il avait senti. Dehors, devant la petite maison, une voiture de police. Elle aperçut la voiture d’Harry et se rappela alors qu’ils avaient oubliés de la caché, ils avaient étaient stupides. Un homme grand et bien bâti s’avança devant eux. Il se mit à appeler M dans sa vrai langue, ce n’était donc pas un simple humain.

    -Carla Currante ? Appela-t-il ensuite.

    Il s’approcha d’elle, la senti d’abord et se dit à lui-même :

    -Sorcière.

    Elle fut soulagée, il n’était pas au courant de son statut un peu spéciale. Une sorcière et démon ensemble n’étaient pas une chose habituel et ce petit policier n’allait pas aller plus loin que ça. Il menotta M, celui-ci protesta sans succès, et l’enferma dans sa voiture.

    -Arrêtait ! Il n’a rien fait ! S’exclama enfin Carla.

    -Alors que faites-vous avec un voleur et un kidnappeur ?

    -La voiture… C’est moi qui l’ai volé mais j’allais la rendre…

    Pour kidnappeur elle n’avait pas d’explication. L’homme, elle reconnut à son odeur qui s’agissait sûrement d’un Changelling, mit des menottes à elle et la remplaça à la place de M. Un court instant ils purent à se parlés.

    -Je resterais avec toi, je te l’ai promis. Lui dit M, il lui sourit avec malgré, une tristesse dans ses yeux en la voyant partir loin.

    Il resta là, seul, dans un coin perdu, sans aucun moyen de s’en allé, il se mit juste à marcher au hasard en espérant que la voiture revienne peut-être.

     

    Damien était loin de chez lui, ils avaient courus presque toute la nuit et ils étaient presque arrivés à la sortie de la ville quand ils s’étaient arrêtés. Ils étaient là, justes avant que les immeubles s’arrêtent. L’endroit où on pouvait admirés tranquillement la forêt non loin de là, les petites maisons installées là au hasard et la fameuse route 404, la seule route qui permettait de sortir de la ville de ce côté-là.

    -C’est beau. Se dit Damien, en remettant ses cheveux noirs bien, le vent était fort près d’ici.

    Les feuilles des arbres bougeaient avec le vent et reflétaient les rayons du soleil.

    -Oui, très beau. Confirma Vicky sans l’écouté.

    Elle était plus subjuguée par le visage de Damien que par paysage.

    -Le monde est si…Bizarre, inquiétant, étrange et… Continua-t-il en regardant la forêt. Fascinant… Tu ne crois pas ? Se retourna-t-il alors vers elle.

    -Je crois. Répondit-elle sans écoutée, sans même que Damien le remarque.

    Ces cheveux châtains virevoltaient avec le vent, ce qui ne la rendait que plus belle à ses yeux.

    -Tu es belle. Lui dit-il franchement.

    -C’est ce que tu disais avant de… Repensa-t-elle, elle n’osa pas finir sa phrase.

    Voyant cela, il mit son bras derrière son épaule, l’air protecteur. Vicky le remarqua, cela la fit sourire. Ils restèrent un moment-là, a observés les arbres.

     

    M voyait enfin les immeubles de la ville qui lui indiquait qu’il n’était pas loin. Il marchait le long de la 404, comme l’avait fait Dam quelques jours avant, il vit enfin la fin des arbres. Il se réjouit, il détestait véritablement la forêt.

    Il stoppait subitement, il avait aperçu deux personnes sur un banc, il crut d’abord rêvait comme la première fois. Il s’approcha d’eux et comprit bien qu’ils étaient réels. Il les prit dans ses bras, ils étaient enfin réunis, tous les trois.

     

    Damien fut étonné de voir M, qui pour lui était seulement celui qui avait volé la voiture d’Harry, le prendre dans ses bras. Mais comme Vicky avait l’air de le connaitre, il attendit qu’il s’explique.

    -Dam, je suis si content de te voir ! On va pouvoir enfin revivre comme avant, comme deux amis.

    -M… Répliqua la voix triste de Vicky. Il ne se souvient pas. Ni de toi, ni de moi.

    Damien avait l’impression qu’ils parlaient d’un ami mort et non de lui.

    -Je suis là ! Prit-il la peine de leurs rappelés.

    Les deux amis se tournèrent vers lui comme si ils avaient oubliés qu’il était là.

    -On doit lui rendre la mémoire ! S’exclama Vicky.

    -Nous ne pouvons pas. Seul celui qui s’occupé de lui pourrait lui rendre sa mémoire.

    -Il suffit de le retrouvé alors ! S’écria la jeune femme ravie. Il lui demandera et ensuite tout redeviendra comme avant !

    Cependant, Dam n’était pas du même avis.

    -Et si je ne veux pas redevenir comme avant ? Ma vie me plait comme elle est.

    -Tu n’es pas en état de choisir. Tu es juste la version humain de Dam, tu n’existes pas vraiment. Répliqua Vicky.

    -J’existe, je pense et je vis comme toute êtres normales.

    -C’est justement le mot « normal » qui n’est pas normal. Dit cette fois M. Tu es seulement une partie de Damien. La partie humaine de lui.

    Ce fut Vicky, qui cette fois, s’interposa.

    -En tant que sorcier il ne devrait pas être humain ?

    -Les sorciers sont les êtres les plus proches des humains, ils le sont en grandes partie… Mais le peu de sorcier fait toute la différence. Expliqua le démon.

    -Je ne veux pas de cette partie. Disait-il toujours Damien.

    Vicky soupira, et M essaya de lui réexpliqué en terme plus « simple ».

    -Dam, tu es un sorcier quoi que tu fasses, tu te crois humain mais tu ne l’es pas. Il suffit de te rendre conscience de tes pouvoirs pour que tu te rappelles.

    -A ce propos… Réagit leur amie. Il a déjà utilisé ces pouvoirs… Quand il m’a guérit…

    Cette fois, même M n’y comprenait plus rien.

    -Ce n’est pas normal, il devrait être redevenu comme avant. Le processus oblige les sorciers à redevenir eux-mêmes en cas de nécessité ! Je crois qu’on devrait aller voir celui qui s’occupe de lui finalement...

    M et Vicky étaient d’accord pour le cherché, cependant le principal intéressé ne l’était pas. Et tous ce qu’il trouva à faire, c’est de fuir. En courant comme un fou, une pensée le traversa qui le tracassa longtemps :

    -Peut-on fuir soi-même ?

    Il voulait oublier tous ce qu’il venait d’apprendre, comme il avait oublié qui il était. Et c’était bien là le problème, oublié.

     

    Shawn en avait eu assez d’attendre devant une porte stupidement, il décida de suivre simplement ce que lui disait son nez. Harry en fut des plus soulagé. Il avait réussi à ne pas lui répondre. Mais il savait qu’il allait devoir retrouver Dam avant lui. Mais il n’aurait jamais pensé qu’il n’aurait même pas besoin de sortir de chez lui. Il lui suffit d’ouvrir la porte pour découvrir Damien sur le pas de la porte, s’apprêtant à y frapper.

    -Harry ! J’ai besoin de ton aide ! S’exclama-t-il.

    L’un et l’autre n’avaient jamais eu tellement besoin de chacun de toutes leurs vies. Il fit entré Dam qui commença à lui raconté toute l’histoire, en essayant de resté rationnel.

    -Tu te rendes compte, Harry ? Et je te jure que tous c’est passé comme ça !

    Son ami n’avait encore rien dit, il l’avait écouté calmement sans jamais l’arrêté.

    -Tu veux que je t’aide mais… Comment ?

    Dam souffla, il ne le savait pas vraiment lui-même.

    -Ils ont parlés de quelqu’un. Se rappela-t-il. Ils disaient que sans lui je resterais sûrement… Il ne pouvait pas dire « lui-même » il dit à la place :…Comme je suis. Il suffirait de le trouvé et de l’empêché de…

    Harry le coupa pour la première fois, en le prenant par les épaules et en lui disant :

    -Tu l’as déjà trouvé.

     

    M et Vicky n’avaient pas essayés de courir après Damien, ils n’avaient même pas remarqué qu’il était partit tout simplement. Ils avaient beau avoir essayés de le cherché, il s’était comme envoler.

    -Il doit être chez lui. Supposa Vicky.

    -Il habite chez lui ? S’étonna-t-il.

    Le seul endroit qui venait à l’esprit de M était un vieil appartement à trois pièces dans les locaux de l’école des sorciers. M suivit Vicky sans l’écouté, il réfléchissait. Peut-être est-ce égoïste de vouloir le faire revenir comme avant ? Peut-être n’était est-ce pas une mauvaise chose que d’être normal ? Qu’est qu’il n’aurait pas fait pour tout oublier toute sa vie pour un court instant d’insouciante ? Mais expliquer cela à Vicky serait trop dur. Elle venait d’entrer dans ce monde, elle, avait connu une vie normale, pas lui.

    -Vicky. Dit-il en l’arrêtant et en la tenant par les épaules. On ne devrait pas faire ça.

    La jeune Changelling le dévisagea.

    -Pourquoi ? Je croyais que tu étais d’accord avec moi !

    -Ecouté, Vicky… Dam… Ce Dam, a peut-être raison, au fond.

    -Non ! Il n’est pas en état de savoir ce qu’il veut ! Répliqua-t-elle.

    -Vicky…Continua-t-il. Croyais-tu être impartiale en disant ça ? Penses-tu seulement à lui ou à toi ? Est-ce toi qui veut le retrouvé ou l’inverse ? Réfléchis à ça.

    Malgré cela Vicky restait obstinée et essaya de se séparé de lui, sans y parvenir.

    -Vicky ! S’écria-t-il pour qu’elle l’écoute. Vicky, j’aurais fait comme toi, c’est mon ami après tout, c’est presque un frère pour moi. Mais depuis j’ai rencontré une femme qui à prit ma place, j’aurais fini en prison sinon et je vous aurais jamais trouvé. La voix de M se fit plus faible quand il l’évoqua. Tu dois comprendre que l’amour… Il hésita à dire ce dernier mot. L’amour est quelque chose de si précieux, qu’on serait prêt à faire n’importe quoi pour l’être qu’on chérir. Et si tu ne comprends pas ça, si tu n’admets pas que tu ne pourrais pas accepter Dam tel qu’il est… Alors cela veut dire que tu ne l’aime pas. Et que tu ne le mérites pas.

    Pour la première fois, Vicky vit M pleuré devant elle. C’était si triste et émouvant pour elle, qu’elle ne put s’empêché de faire de même.

    -D’accord. Finit-elle par dire. Je l’oublierais, comme il m’a oublié…

    Et ils partirent dans le sens inverse, tous les deux, en essayant d’oublier celui qui leur avait causé tellement de mal.

     

    Cependant, Damien se réveilla brutalement dans l’appartement d’Harry. Il se leva et regard autour de lui.

    -Ou-suis-je ? Se demanda-t-il.

    Il failli sursauter en voyant Harry près de lui.

    -Damien ? Dis-moi qui tu es…

    -Comment connaissez-vous mon nom ? S’étonna-t-il.

    -Dis-moi d’abord qui tu es. Répéta-t-il.

    -Je…Bredouilla-t-il ignorait pourquoi. Je suis Damien.

    -Qu’est que tu es ? Continua-t-il.

    Il fronça les sourcils et répliqua :

    -Un sorcier, mais comment savez-vous ça ?

    Harry sourit.

    -Dam, j’étais ton protecteur pendant ta période humaine. J’aurais dû te rendre la mémoire depuis longtemps mais… Entre temps tu m’étais devenu un ami cher. J’ai étais égoïste, je le sais. A présent, tu seras toi, toujours. Et moi, je me conterais de ceci.

    Et sous les yeux, Harry commença a changé de formes, mais pas comme un Changelling qui se transforme en animal mais en humain.

    -Vous êtes… Un polymorphes ? S’écria-t-il.

    Quand sa transformation fut achevé, il fut encore plus surprit, car ce n’était pas n’importe qui, c’était lui.

    -Je pensais que les polymorphes ne pouvaient prendre l’apparence que des morts… S’étonnais toujours Dam.

    -Damien, tu es mort, le Damien humain. Mais grâce à moi il vivra toujours, séparé de toi, tu comprends ?

    Même pour lui, c’était beaucoup.

    -Bientôt mes anciens souvenirs s’effaceront et je serais juste Damien, l’humain. Vous vivrais tous les deux.

    Il se vit sourire lui-même, c’était assez déroutant.

    -Mais pourquoi ? Je ne te connais même pas.

    -Tu n’as pas besoin de le savoir. Retourne voir tes amis et oublie mon existence. Retoqua le Damien bis.

    Le Damien sorcier ne voulut pas savoir quoi que soit d’autre, ni comment il était devenu humain, car les souvenirs lui revenait peu à peu, ni qui il était et pourquoi il avait fait cela. Il se souvenait de Vicky maintenant, il voulait la revoir. Il partit à sa recherche mais il ignorait que celle-ci était déjà bien loin.

    Oublier, c’était toujours le mot qui lui venait en tête mais il ignorait pourquoi. Oublier n’était pas dans son vocabulaire, en tout cas, il ne l’était plus à présent. Il voulait se rappelé à présent.

     

     


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    Chapitre 1 :

    « Peut-on fuir ce qu’on est ? »

     

    Sur la route 404, à 50 kilomètre de la ville la plus proche, près de la forêt de Littleton, une coccinelle verte s'arrêta au bord de la route. Deux hommes sortirent de la voiture et l’un tapa dans la roue et l’autre le regarda faire sans rien dire.

    -Fait quelque chose ! Ordonna celui qui s’était énervé sur la roue.

    -Qu'est que tu veux que je fasse? C’est pas moi le sorcier!

    -J'ai pas encore eu mon diplôme ! C'est illégal d'utilisé la magie sans un diplôme!

    -Comme dans Harry Potter?

    L'autre le fusilla du regard et répondit finalement s'avouant comme vaincu:

    -Ouais...Comme dans Harry Potter.

    Moment de silence.

    -On n'a pas le choix, on va devoir aller à pied.

    L'apprenti sorcier jura:

    -Non! T'a vus ou on est? La forêt de Littleton!

    L'autre regarda comme si il n’avait pas remarqué.

    -Bas c'est quoi le 'blem?

    -Le 'blem? Le 'blem! A ton avis? T'as pas remarqué autre chose? Dans le ciel, par hasard?

    Il leva la tête l’air ignorant et ouvra la bouche grande, étonnée. Il jura en s’expliquant plus à lui-même :

    -La pleine lune! On est dans la merde! Ajouta-t-il comme si ils ne le savaient pas.

    -Mais on ne peut pas resté ici non plus! Ils vont sentir notre odeur! Dit l’apprenti sorcier en voyant que son ami s’asseyez déjà dans la voiture.

    -On doit partir... On n'a pas le choix... Continua-t-il.

    On entendit des hurlements de loups.

    -Et vite...

     

     

    Sur la route 404, à 10 kilomètre de là, dans la forêt. Deux chiens belges courent sur la route jusqu'à qu'ils s'arrêtent ayant sentit quelque chose. Une voiture passe, l'un des chiens arrive à s'enfuir mais l'autre n'arrive pas à temps et ce fait renversé.

    -Oh non!

    Une femme sortit de la voiture et alla voir le chien blessé.

    -Le pauvre !

    Elle le prit dans ses bras, l'emmena dans sa voiture et redémarra alors que l’autre chien les regardait, il finit par partir en aboient.

     

    Les deux autres avaient avancés de presque un kilomètre.

    -Je le sens trop mal. Se dit l’un.

    -Tu crois que tu nous aide à dire ça?

    -Chais pas, j'préfère dire un truc plutôt que de crevé comme un idiot silencieux.

    -Même en parlant, tu seras toujours un idiot en crevant!

    On entendit un bruit derrière les buissons, et quelque chose surgit de là. Ils crièrent en échos. Un chien arriva devant eux.

    - C'est quoi ce truc? Il va nous bouffé?

    L'autre se pencha vers lui et le caressa.

    -Il a l'air gentil, aller gentil, gentil petit chien!

    D'un coup le chien se changea en mec, leurs têtes illustrés parfaitement leurs étonnements. Ils exclamèrent un écho un juron de surprise.

    -Salut. Dit juste le « chien ».

    -Vous êtes un chien garou, hein? Un Changelling?

    Son ami répliqua :

    -A ton avis ? En l’insultant par la suite.

    -Mais comment vous connaissez l'existence des Changelling? Demanda le « l’homme-chien ».

    -Bas parque on est aussi des créatures surnaturels.

    -Des créatures surnaturelles? S'étonna le chien. Vous n’y ressemblais pas.

    -Ouais, parque lui c'est un sorcier...

    -Apprenti sorcier. Rectifia l'autre.

    -Mouais, une apprentie tapette. Ricana son ami.

    -Et toi t'es un démon! Une créature de la nuit!

    -On est tous des créatures de la nuit... Idiot !

    On entendit alors des hurlements d'animaux.

    -Je dois y allée... Déclara le « chien. Ma meute m'appelle.

    Il se retransforma en chien et disparu dans les fourrés. Les deux autres repartirent comme si de rien n'était.

    -Il avait l'air sympa, je pensé pas que les Changelling pouvaient être... Il chercha quelque chose qui ne soit pas péjorative. Comme ça.

    -ça dépend, je pense! Ils sont un peu humain, non?

    Ils ricanèrent jusqu'à qu'ils rejoignent la route et tombent sur une voiture, portières ouvertes et phares allumés.

    -C'est notre chance! On la prend et on se barre avec!

    Il commença à courir mais l'autre l'en empêcha:

    -C'est trop facile...Il y a surement un piège!

    -Un piège? Et pourquoi on voudrait nous piégés?

    -Peut-être pas nous...

    Ils observèrent les environs quand ils entendirent une femme criée. L'un se mit à courir vers le cri, puis après un moment, l’autre aussi

     

    Dans la forêt obscure, le sorcier appelait au hasard :

    -Hé ho! Il y a quelqu'un?

    Quelque chose surgit sur lui et il se mit à crier.

    -Hé! C'est bon, c'est moi! T'as jamais vu de films d'horreurs ou quoi? Celui qui dit: Il y a quelqu'un? Il meurt après.

    -Ouais, ouais...

    Ils vérifient quand même au allant tour. Ils remarquèrent alors des traces de sangs et les suivirent pour tomber sur une jeune femme inerte, mordue de partout perdant son sang.

    -Oh mon Dieu! La pauvre! S'écria le Démon.

    Ils s'approchèrent d'elle.

    -Elle respire encore. Informa l'apprenti sorcier. Mais pas pour longtemps si on la laisse ici...Il faut l'emmené à l'hôpital.

    -Un hôpital?! On est en plein milieu de nulle part! Elle aura le temps de mourir vingt fois avant qu'on y arrive!

    Il examina les blessures.

    -Elle a était mordue de partout! Il faut arrêter l'hémorragie.

    Il enleva sa veste et la mit sur la blessure la plus grave.

    - ça ne marchera pas longtemps! Commenta son ami.

    -T'as une meilleure idée?!

    -T'es un sorcier, non? Tu peux la guérir avec tes pouvoirs?

    -C'est pas aussi facile! Si je fais ça, ça pourrait empirer les choses!

    -De toute façon, elle va crevée!

    Ils la regardèrent un moment et finalement:

    -D’accord…

     

    Plus tard, alors que le jour se lève, les Changelling se retransforment.

    -Vous êtes tous là?

    Le plus grand de tous se mit à appeler à tour de rôle.

    Puis au bout d'un certain temps:

    -Ou est Shawn?

    Les Changelling, redevenus humains, regardèrent partout mais ne le trouvèrent pas.

     

    Pendant ce temps, les deux amis conduisant la voiture étaient encore loin de la ville.

    - On n’y arrivera jamais! Se plaignit le démon qui conduisait.

    On entendit des marmonnent sur le siège arrière.

    -Elle se réveille! Commenta celui sur le siège passager.

    La jeune femme eut l'air de se réveillée mais quand elle vit les deux autres elle se mit à crier.

    -Du calme! On ne va pas vous faire du mal!

    -Mais...Mais...Vous êtes qui?

    Ils se regardèrent comme pour décidés de ce qu'ils allaient pouvoir dire quand ils aperçurent un immeuble.

    -Là! Ordonna l'apprenti sorcier. Je connais cet endroit!

    Ils tournèrent alors.

     

     

    C'était un bar, en plein milieu d'un coup paumé et pourtant bien fréquenté.

    Le barman s'adressa à ses clients :

    -C'était cool, la pleine lune alors?

    Les clients, la plupart que des hommes, rirent comme si c'était une blague.

    -Fermé là les mecs! On a perdu un gars! Dit le chef de meute.

    Il eut alors un gros silence, par signe de respect.

    C'est alors qu’un trio entrèrent, deux hommes portant une femme.

    Les autres clients réagirent et vint les voir.

    -Qu'est qui s’est passé? Demanda un.

    -On la trouvé dans la forêt.

    Ils se regardèrent.

    -La forêt est interdit aux...

    Celui qui disait ça, se mit à sentir leurs odeurs:

    -Un démon et un sorcier? Qu'est que foutes un démon et un sorcier en territoire de Changelling?

    -On a eu une panne et on s'est perdus...Et on la trouvé!

    Mais personnes n'avaient l'air d'y croire.

    -Laisse parler la fille. Dit soudainement le chef de meute, et de nouveau le silence respectueux.

    -Elle est trop...

    Mais il l'interrompit en ordonnant qu'elle parle ce qu'ils fient reculés les autres Changelling.

    -Aller réveille-toi!

    La jeune femme se réveilla soudainement et fut bien surprise en découvrant tous ses hommes autours d'elle.

    -Qu'est que je fais là? Ou je suis?

    - Dit-nous ce qui s’est passé!

    Elle attendit un moment et finalement:

    -Je...Je suis tombée sur un chien, j'ai voulu l'aidé mais...Il m'a attaqué et…

    Elle n’arrivait pas à continuer puisqu’elle commencée à pleurer au simple souvenir de cette nuit.

    -Un chien? S'étonna le chef. N'avons que deux chiens-garous...Et l'un est absent.

    -C'est Shawn! C'est Shawn! Crièrent les autres.

    -Il a désobéit! Nous devons le trouvé!

    Ils partirent tous alors prêt à se battre.

    Alors que les trois autres restèrent là sans savoir quoi faire. Le barman les observa fâchés.

    -Vous les avez fait partir! Comment je vais payer tous les verres qui ont bu, moi?!

    Ils se regardèrent et se dépêchèrent d'allés autre part.

     

    Dans la voiture, la jeune femme essaya de comprendre la situation.

    -Donc vous êtes...Un démon... Et...Vous...Un sorcier...

    -Apprenti sorcier! Rectifia-t-il.

    -Et toi t'es une future Changelling!

    -On n'est pas sure! Peut-être que ça n'a pas marché! Ou que mon sort la aussi guéri de sa métamorphose!

    - Si il suffisait de jeté un sort contre la lycanthropie!

    La jeune femme ne comprenait plus.

    -Vous voulez dire… Que je serais une de ses créatures ?

    -Il y a des chances ! S’exclamèrent-ils comme si c’était une bonne chose.

     

    Quelque jour plus tard, l’apprenti sorcier se rendait à son école, justement de sorcellerie. Et comme d’habitude, il était en retard.

    Arrivait dans sa salle de cour, les élèves étant constitués pour la plupart de filles, car les sorciers sont rares, il se dépêcha de s’asseoir.

    Son voisin était un sorcier, unique autre homme hormis lui, et, bien qu’il soit très différent, ils s’étaient liés d’amitié plus par le fait qu’ils ont le même sexe qu’autre chose.

    -T’es encore au tard ! T’es vraiment pas doué ! T’as du bol que Madame Cérustie ne soit pas encore arrivé… C’est quoi ton excuse aujourd’hui ?

    Il dit tout cela en un souffle, ceux de leurs « races » étaient connus pour parler beaucoup et rapidement mais souvent pour ne rien dire.

    -Oui, j’ai une bonne excuse ! J’ai dû faire la nounou à un bébé Changelling !

    Son ami eut l’air intéressé.

    -Un Changelling ? C’est trop cool ! Et en plus c’est un bébé, un nouveau ?

    -Puisque je te le dis ! S’énerva-t-il en voyant que sa prof était là et commença à se morfondre.

    -Et c’est quoi ? Un loup-garou ? Une panthère-garou ? Un tigre-garou ?

    En fait, ce n’était pas vraiment une particularité chez eux de parler beaucoup, c’était une particularité de son ami.

    -Non, c’est un chien ! Et arrête de faire chié ! On n’est même pas sûr que s’en est une !

    Il se tut un moment jusqu’à qu’il se rend compte d’une chose.

    -C’est une fille ?! Mais fallait le dire tout de suite !

    -Fait chié… Se plaignit-il.

     

    Pendant ce temps-là, non loin de là, dans un appartement.

    L’appartement était plein de décoration étrange, de gris-gris et autres objets servant à divers rituels de magie.

    -C’est… Très joli ici. Trouva seulement à dire la jeune femme, récemment Changelling.

    Le « démon » s’assit à côté d’elle.

    -C’est les affaires de mon colocataire. Il s’entraine souvent ici.

    Il ricana en repensant aux nombreux problèmes que cela avait causés.

    -Je vais rester longtemps ici ? Demanda-t-elle.

    -Le temps qu’on s’assure si tu es une Changelling.

    Elle hésita un moment avant de répliquait :

    -Et si… Je le suis ?

    Il eut l’air de comprendre son malaise.

    -Eh bien… Si tu en es bien une… Nous allons devoir te confié à ton créateur.

    Elle le regarda, apparemment déconcertée.

    -Mon créateur ? S’écria-t-elle. Je ne sais même pas qui c’est !

    Elle repensa à cette nuit sombre, ce soir-là ou sa vie avait basculait. Il eut l’air de lire dans ses pensées, peut-être le fessait-il vraiment ? Ça ne l’aurait pas plus étonnée que ça, puisqu’il dit :

    -Ne repense plus à ça ! C’est fini, maintenant, tu n’as plus rien n’à craindre.

    Il y avait quelque chose de si réconfortant chez lui, elle n’aurait su dire quoi.

    -Et pour ton créateur… Il te reconnaîtra immédiatement, c’est un des avantages des Changelling, ils se reconnaissent par leurs odeurs.

    Elle fronça les sourcils, et, pour s’assurer qu’il disait vrai, elle le « renifla » comme l’aurait fait un chien. Et fronça le nez en commentant :

    -Tu sens le…Le…

    Elle n’aurait sûr ce que c’était mais elle savait qu’elle n’aimait pas cette odeur.

    -Groseille! Expliqua-t-il. C’est une odeur qui y ressemble un peu, ça bloque vos sens de distinction de l’odeur, après vous ne pouvez pas reconnaitre avant un moment quelqu’un.

    Elle ne fut pas très contente qu’il lui ait fait ça !

    -C’est malin ! Se plaignit-elle.

    Tout ce qu’il trouva à faire c’était ricanait.

    -Ce n’est pas drôle ! Elle se leva comme pour montrer qu’elle était sérieuse.

    Il en fit de même, et en profita pour se rapproché d’elle.

    -Tu sais ce qui serait drôle ?

    Mais il ne la laissa pas réfléchir et il l’embrassa. A peine deux secondes plus tard, il se recevait une gifle.

    -Hé ! Ça fait mal !

    -Tant mieux ! S’écria-t-elle en tournant les talons s’apprêtant à partir.

    -Attend ! L’appela-t-il, mais c’était trop tard, elle s’était en allée.

     

    L’apprenti sorcier restait dehors pendant la pause, il n’aimait pas aller voir les autres, puisque les « autres » étaient pratiquement tous des filles.

    Ses amis, les seuls garçons, hormis lui, de l’école, discutaient de leurs cours. Mais les cours ne l’avaient jamais intéressé, ce qu’il voulait s’était rentré chez lui et revoir la jeune Changelling qu’il trouvait particulièrement jolie.

    -Tu pense à quoi ? Lui demanda soudain l’un de ses amis.

    Il le regarda étonné, il les avait oubliés.

    -Euh…Rien ! Trouva-t-il seulement à dire sentant bien qu’il rougissait jusqu’aux oreilles.

    Son ami, s’en apercevant, ricana en demanda :

    -Pour la qu’elle t’a craqué ?

    Il lui montra toutes les filles qui étaient devant lui, il y en avait tant, ça faisait presque peur. Etrangement cela lui rappelait un cours, en Histoire-socio. Ils y avaient évoqués la quasi disparition du « mâle » parmi les sorciers par le simple fait que, les filles étaient plus adepte à cette discipline et qu’on ne trouvait plus de pure sorcier.

    Lui ? Qu’est qui était ? Une aberration ? Bien sûr que non. Il était sorcier depuis son enfance, chose rare.

    Mais il se souvenait surtout d’une chose, une loi très spécifique :

    Tout être doté d’un potentiel pouvoir (c’est ainsi qu’on appelait les sorciers autrefois) devra, si besoin, tout faire pour la survie des siens.

    Autrement dit, il devrait, forcément, même si il n’en a aucune envie, épousé une comme lui. Et surtout pas se « mélangé » avec une Changelling.

     

    Shawn la sentait, il était de plus en plus proche d’elle. Il la suivait partout, et quand elle était sortie en courant ou l’avait emmené ces deux « gars » il s’était précipité vers elle. Heureusement pour lui, sous cette forme, elle ne risquait pas de le reconnaitre. Elle ne l’avait vu qu’en chien, un labrador noir, son préféré bien sûr. En humain il était grand, des cheveux aussi noir que sa fourrure de chien, des petits yeux marrons, un visage carré, et une barbe de deux ou trois jours.

    -Mademoiselle ? Appela-t-il quand il arriva devant elle.

    La jeune femme le regarda bizarrement, il espéra que son odorat n’était pas encore assez développé pour le reconnaitre, (de toute façon, songea-t-il, elle ne comprendrait pas ce que c’est) mais apparemment ce ne fut pas le cas puisqu’elle répliqua:

    -Qu’est vo…Elle s’arrêta pour s’essuyé ses yeux, elle avait pleuré ? S’étonna-t-il. Qu’est que vous voulez ?

    Elle parla fort et clairement ne voulant pas manifestement pas montré ses émotions devant un inconnu. Il lui répondit franchement :

    -Je suis ici pour toi.

    Elle fut bien surprise par ces paroles.

    -Moi ? Dit-elle n’y croyant pas.

    Comment lui expliqué ? Ce n’était qu’une humaine ignorante, pour encore un mois, il ne pouvait pas croire ce qu’il lui dirait, peu importe tous ce qu’il pourrait lui prouvé.

    C’était toujours le problème des humains, pensa-t-il, on pouvait leurs montrés tous les secrets du monde avec autant de preuves qu’on voudrait, ils n’y croiraient pas.

    Il ne fallait surtout pas qu’elle prenne peur, sinon cela pourrait mal finir, mais il n’avait aucune expérience, c’était sa première mordue.

    -Mademoiselle…Je voudrais vous dire quelque chose de très important. Mais pas maintenant, pas encore… Vous ne me croyez pas…

    Elle l’interrompit soudain, et cette fois c’est lui qui fut surprit.

    -Vous êtes mon créateur ?

    Il la dévisagea, comment connaissent le nom qu’utilisé les Changelling entre eux ? Il remarqua à ce moment-là l’odeur, une odeur ressemblant à de la groseille, elle en avait un peu sur elle, au niveau des lèvres. Un démon…C’était un démon qui avait trouvé sa mordue ! C’était inconcevable pour lui.

    -Qui est ce ?!

    Il s’énervait, c’était stupide, il était jaloux d’un misérable démon.

    -Lâché moi ! Ordonna-t-elle et alors il se rendit seulement compte qu’il lui tenait les mains.

    Elle se mit à crier, bien qu’il ne lui ait « rien fait » il lui dit de se taire mais ça ne faisait qu’accentuer ces cris. C’est alors que, sans comprendre, il s’ombra dans l’inconscience.

     

    S’en était trop pour elle, elle était tétanisée, figé devant le corps de son soi-disant « créateur » qui était là à terre. Elle se tourna alors vers le « coupable ».

    -Tu vas bien ? Lui demanda-t-il quand il arriva près d’elle.

    Elle était soulagée, un visage qu’elle connaissait… L’ami de ce démon, l’apprenti magicien.

    -Je l’ai assommais. Expliqua-t-il.

    Au début, elle ne comprit pas, comment aurait-il pu ? Il ne l’avait même pas approché. Et ensuite, elle se rappela des pouvoirs extraordinaires qu’il possédait.

    -Nous ne devons pas restés ici, normalement je n’ai pas le droit d’utilisé mes « petits tours de magie ».

    Il lui disait cela comme à une enfant.

    -Mais on ne peut pas le laissé là ! Protesta-t-elle.

    Il réfléchit un moment et lui dit finalement :

    -Tu dois comprendre, si on l’emmène avec nous, il pourrait porter plainte et je finirais en prison pour usage abusif de pouvoir, et, ensuite, il obtiendra sûrement ta garde. Je ne peux pas prendre ce risque.

    Sans la laissé songeait à ce qu’il venait de dire, il la força à le suivre.

     

    Le « petit » démon était toujours dans son appartement se demandant ce qu’il avait pu faire de mal pour qu’elle s’enfuie ainsi.

    Et justement, celle-ci rentré précipitamment accompagner de son ami sorcier.

    - Tu ne devrais pas être en cours ? Demanda-t-il étonné de le voir ici à cette heure.

    Mais à la place de répondre, il lui dit :

    -On doit partir.

    Le temps qu’il comprenne il prenait ses affaires et les mettait dans un sac.

    -Qu’est que tu racontes? Qu’est que tu as fait ?

    Il lui expliqua la scène qui datait de déjà quelques minutes.

    -Putain, t’es dans la merde. Remarqua-t-il à la fin de son récit. Ou tu vas aller ?

    Il haussa les épaules, en fait, il n’y avait pas encore pensé.

    -Je connais un endroit parfait, interdit aux Changelling.

    Le démon sourit de sa trouvaille mais son ami lança un regard vers la jeune femme qui les écoutait en silence et il se rappela alors son « état ».

    - On n’est même pas sûrs que s’en soit une. Lui fit-il remarqué.

    -Arrête de te mentir, tu sais bien que s’en ait une, tu l’as sentis, elle a déjà leurs odeurs.

    Il fut soudain triste comme si il venait de tué son dernier espoir, peut-être était-ce le cas.

    -Pour l’instant elle en est pas une ! On pourrait leurs mentir, tu vois ? Caché son odeur ?

    Si il avait eu plus de temps pour y songé, ils auraient sûrement choisit une autre solution, mais c’est à ce moment-là que s’exclama la future Changelling :

    -Il arrive.

    Elle parlait de son créateur, elle sentait s’approché de plus en plus. Ils n’avaient donc plus le choix, ils s’enfuir par la fenêtre.

     

    Il y a à la bordure de la ville, juste avant les forêts et la campagne, un immeuble surnommé « l’abri » car c’est sa fonction principal avant d’être un endroit remplit d’appartements.

    Il protège les créatures surnaturelles minoritaires, comme les démons et les sorciers, contre celles majoritaires, dont les Changelling.

    L’entré était une grande porte qui menait à un couloir, très animés ou apparaissait et disparais des sorciers qui se téléportaient (Les sorciers apprentis ayant obligatoirement un qualifié avec eux), les démons s’amusaient à se faire des blagues. Il y avait aussi quelques autres minorités, comme des « moitié-humain » (reproduction avec un(e) humain(e) étant tout à fait illégal mais ça ne voulait pas dire qu’on ne le faisait pas).

    Les trois compères entrèrent essayant d’avoir l’air normal parmi ces gens qui étaient tous le contraire.

    -Tien ! Salut Mark ! Dit l’hôtelier.

    Il s’adressait manifestement au démon. La jeune femme se rendit alors compte qu’elle ne savait même pas leurs noms.

    -Salut Giles, tu as toujours ma chambre ?

    L’abri était plus un hôtel « malfamé » qu’un simple immeuble.

    -Bien sûr, mais pour tes… Amis ?

    -Ils viennent avec moi.

    Il ne s’expliqua pas, mais il savait que l’hôtelier aurait bien voulu savoir.

    Ils arrivèrent alors devant un « ascenseur ».

    -Qu’est que c’est ? Chuchota-t-elle de peur que le simple fait de parler la trahisse.

    C’était un système de téléportation basique, à utiliser uniquement en présence de sorcier « expérimenté ». L’apprenti, bien qu’il ne soit pas diplômé, commença la manœuvre de téléportation, et le temps qu’ils comprennent, ils étaient dans une autre pièce.

     

    C’était une pièce faisant moins de deux mètres de larges et autant de largeurs, un mètre seulement séparé de la salle bain, unique autre pièce.

    -C’est chouette, non ? Dit le démon.

    La jeune fille, déconcertée, demanda :

    -Mais où sont les meubles ?

    Il ricana, prit alors une sorte de fente dans le mur et en sorti un lit simple.

    Elle comprit alors que tous ces traits étaient, en fait, des meubles incrustés dans le mur. Elle s’assit alors sur un des lits, et les questionna comme elle n’avait pas pu le faire avant.

    -Comment vous vous appelez ?

    Ils se rendirent alors compte qu’ils ne s’étaient même pas présentés !

    -Mark, Mathieu, Mathis, Max, j’ai plein de nom. Répondu le démon. Mon vrai nom fait trop « démon ».

    Il prononça alors un mot incompréhensible dans une langue qui lui était totalement inconnu.

    -ça se traduit comme « La marche du soleil ». Il était fier de son nom à la manière qu’il avait de le dire. Mais on m’appelle juste M.

    M ? Etrange comme nom. Pensa-t-elle.

    -La plupart des démons se font appelé par la première lettre de leurs prénoms.

    Le sorcier, qu’on avait ‘un peu’ oublié, dit alors, à son tour, son nom, plus « ordinaire ».

    -Damien.

    Elle explosa de rire, ça ne lui allait pas du tout.

    -Ouais, je sais. Dit M. C’est pour ça que je l’appelle juste Dam.

    Dam n’avait pas l’air d’allé qu’on se moque de son nom. Cependant, il sourit et interrogea alors :

    -Et toi alors ?

    Elle avait arrêté de rire, apparemment son nom non plus ne lui plaisait pas.

    -Vicky.

    Pourtant, les deux autres avaient l’air d’aimés ce nom. Mais ce petit moment d’amusement et de détende allait bientôt prendre fin.

     

    En bas, l’hôtelier s’occupait en recomptant les noms de ses clients quand, un homme et une femme, arrivèrent devant le comptoir. Il comprit immédiatement qu’il allait avoir des ennuis, ils n’avaient pas la tête de simples clients.

    -Bienvenue à l’hôtel Richard. « Richard » étant le vrai nom de l’abri. Vous voulez prendre une chambre ensemble ?

    -Arrête ton baratin, jeunot. Répliqua brusquement l’homme. Nous sommes ici pour le boulot.

    La femme, qui avait l’air plus « gentille », lui demanda en posant deux photos sur le comptoir :

    -Avez vu ces deux personnes ?

    Il baissa son regard sur les images, Vicky et M, ces deux derniers clients.

    -Non. Mentit il car l’abri n’en serait pas un si on ne protégeait pas ces clients.

    -En êtes-vous sûr ? Redemanda la femme.

    Il répondit pareil.

    -Si jamais vous mentez, savez que vous protégé des fugitifs.

    Quand il entendit « fugitif » il sut qu’il allait devoir avoué, car si l’hôtel protégé des menaces extérieurs, il devait protégés de celles de l’intérieur également.

    -Qu’ont-ils fait ? Essaya-t-il d’avoir l’air juste curieux.

    -Agression. Dit juste l’homme.

    Il fut soulagé, il ne protégé pas de meurtriers au moins.

    -Non, je ne l’ai pas vu. Décida-t-il de dire finalement.

    Les deux personnes attendirent un moment, comme s’il allait craquer, puis enfin ils partirent. Il prit alors le téléphone et appela ces clients pour les prévenir. Mais ce qu’il ignorait, c’est qu’il était sur écoute.

     

    -Nous devons partir. Annonça Dam qui tenait encore le téléphone de l’hôtel.

    -Pourquoi ? Je croyais qu’on était dans un abri ici ! Se plaignit Vicky.

    Les deux amis se lancèrent un regard, M prit alors Vicky comme un sac, grâce à sa force supérieur de démon. Pendant ce temps-là, Dam avait ouvert la fenêtre, heureux qui en ait une déjà, et attendait sur l’escalier de secours.

    Le démon posa la jeune femme et la confia à son ami alors que celui-ci l’ordonnait de courir. Malheureusement à cet instant, deux personnes apparurent, téléportées, et fermèrent la fenêtre magiquement. M était pris au piège, mais le sorcier ne voulait pas laissé son ami. Cependant celui-ci lui dit quelque chose, malgré la vitre, Dam put lire sur ses lèvres et saisit que c’était l’instant pour s’en allé.

    Dam et Vicky disparurent dans la nature, M en était ravi, avec lui il ne pouvait rien lui arrivé. Il se retourna, prêt à affronter ses deux adversaires, et dit d’un souffle court :

    -Vous ne l’aurez pas.

     

     

    -Ou allons-nous ? Interrogea Vicky quand le jeune sorcier prit une voiture au hasard, qu’il avait ouverte avec un de ces « petits tours magies ».

    Il la regarda un instant, hésitant à lui relevé l’endroit que lui avait indiqué son ami, puis finalement :

    -Groseille.

    Elle le dévisagea mais il n’avait sûrement pas envie de le lui expliqué.

    Quand il démarra, la jeune femme lui prit le bras et lui dit :

    -Mais on n’attend pas M ?

    Il ne dit rien, son regard triste suffisait à comprendre. Et il démarra.

     

    Groseille n’était pas le nom d’un fruit ou d’un légume, mais bien un endroit. C’était une petite maison en campagne, entouré justement de plantes de Groseille d’où son surnom.

    Dam arrêta la voiture un peu avant et ils continuèrent à pied, entre les groseilles.

    -Pourquoi allons-nous là ? Osa demander Vicky.

    De tout le chemin, son chauffeur n’avait rien dit, l’arrestation de M avait l’air de l’avoir profondément touché. Finalement ils arrivèrent devant une porte caché par les plantes ce qui fit que Vicky se demanda comment il avait pu la trouvé. Un loquet s’ouvrit et deux grands yeux bleus les observèrent pour ensuite dire :

    -Qui est avec toi ?

    Dam répondit juste :

    -Une amie.

    Vicky ne put s’empêcher de sourire quand il la désigna ainsi. La porte s’ouvrit sur une veille femme qui les fit entrés.

    L’intérieur était incroyablement grand par rapport à ce qu’elle avait imaginé mais sans doute n’avait-elle pas vu la maison dans son entier. Alors qu’elle était subjuguée par cela, Dam baissa la tête triste.

    -Madame M… Il avait soudainement une voix d’enfant. Je suis désolé mais…

    Il ne put aller plus loin. C’est alors que Vicky comprit qui elle était, cette manière de lui annonçait ne lui évoquait qu’une chose : Un ami de l’armée qui vient annoncer à la mère de son ami que son fils est mort. C’était, d’une certaine manière, la même chose. Bien que Dam ne soit pas soldat, et M non plus, et qu’il n’est pas mort.

    -Tu as toujours trop dramatisé, Damien.

    La mère de M le taquinait souvent avec son nom complet qu’il n’appréciait pas vraiment. Cependant, M avait quand même des ennuis…

     

    L’homme était un Changelling, il puait à plein nez de cette odeur. Par contre, la femme avait presque la même odeur que Dam, il en conclut qu’elle devait être une sorcière.

    D’habitude les deux agences de « police » ne s’associaient jamais, les Changelling se croyaient trop supérieur pour faire équipe avec des « presque humains ». M comprit alors que c’était à cause d’eux s’ils avaient dû s’unir.

    -Dites-nous ou sont les autres ravisseurs ! Ordonna le Changelling.

    Il essaya ensuite de prononcé son nom, pour avoir l’air plus « menaçant », il réussit malgré un fort accent. Ce qui le fit ricaner.

    -Si vous dites ou ils l’ont emmenés nous oublierons que vous y avait participés. Dit cette fois la sorcière.

    M avait vu assez de séries policières, Dam et lui adoraient cela, pour comprendre qu’ils jouaient au bon et au mauvais flic.

    -Nous ne l’avons pas enlevé, elle est venue de son plein gré. Protesta-t-il.

    Le Changelling prit cela pour une blague.

    -Son créateur témoigne que votre ami l’aurait assommé à l’aide de ces pouvoirs chose totalement illégal. Il aurait ensuite enlevé la jeune fille, je suppose que c’était prévu du début ? Dit le Changelling plein de mépris.

    Dire que c’était Dam qui l’avait embarqué dans toute l’histoire… Pensa-t-il.

    -Vous savez comme moi que son créateur n’avait pas le droit de la mordre ! Il n’avait pas t’autorisation ! Essaya-t-il de trouvé une excuse.

    La sorcière passa alors un papier sur la table d’interrogatoire ou était rédigé clairement qu’il l’avait demandé peu de temps avant.

    Alors M n’avait plus le choix, et il demanda ce que demandaient toujours les coupables dans les séries :

    -Je veux voir mon avocat.

     

    Shawn Scott était assis dans une sorte de salle d’attente sauf que, dans ce cas-là c’était plus « miteux » que celle d’un hôpital.

    La police surnaturelle n’avait que peu de moyen, puisque peu de gens connaissaient son existence. Il observa les « rayons », un côté pour le domaine des sorcières et un pour les Changelling.

    C’était assez drôle de voir que les deux camps ne se mélangés pas.

    -Monsieur Scott ? Appela une femme, sans doute une sorcière car la plupart de la gente féminine l’était.

    -Oui ?

    Il arriva devant elle, mal à l’aise car d’habitude ceux de son espèce ne sont pas d’égale à égale. Mais Shawn avait bien vite compris qu’un tel comportement ne m’emmènerait à rien. Elle l’emmena dans une pièce sombre, ou à travers une sorte de fenêtre on pouvait apercevoir une salle d’interrogatoire.

    -Vous le reconnaissez ? Demanda alors la femme.

    Il se rendit compte alors que, dans la salle t’intterrogatoire se trouvait un homme, seul. Il ne l’avait jamais vu.

    -Vous êtes sûr ? Redemanda-t-elle.

    Elle commençait à lui tapait sur les nerfs.

    -Non, je ne l’ai jamais vu ! Qui est ce d’abord ? Celui qui m’a pris ma mordue ?

    Elle ne répondit pas et le laissa la seul par l’excuse de « regarder le encore un moment ». Ce qu’il fit.

    Il l’observa si longtemps qu’il l’avait l’impression de déjà le connaitre par cœur. Il avait des traits très appuyé qui lui donnait un air sévère, cependant, ses cheveux bruns, mi- long lui donnait un air plus  «gentil ». Mais son visage faisait si triste, qu’il faisait pitié à voir.

    -Pauvre mec. Se dit-il.

    Il s’étonna en voyant que l’homme réagit en l’entendant. Alors il demanda :

    -Vous m’entendez ?

    Derrière la vitre, il hocha la tête puis il dit :

    -Vous êtes flic ?

    Shawn avait l’air de tous sauf d’un flic, mais comme il s’agissait d’une vitre teintée il ne pouvait pas le savoir.

    -Non ! Je suis juste venu témoigner. Et vous, vous êtes là pourquoi ?

    -Moi ? Il leva la tête, il pouvait bien le voir maintenant. J’ai juste aidé un ami.

    Lui n’avait jamais eu de vrais amis, pas au point d’être enfermé pour eux, la meute était plus des collègues, pas plus.

    -Vous avez tué quelqu’un ?

    Il ricana et répondit :

    -Non ! J’ai aidé un ami, je vous l’ais dis. Tout ça à cause d’un sale Changelling…

    Il grommela ensuite dans sa barbe. Shawn était étonné, toute sa vie il n’avait vu que des Changelling.

    -Vous êtes quoi ? Une sorcière ? Il rigolait déjà en imaginant cela.

    Lui aussi rit mais avant qu’il put répondre, la femme revenue le voir en fessant :

    -Monsieur Shawn Scott ?

    L’homme en face de lui en entendant cela, s’écria alors :

    -Vous ? Vous êtes ce sale sal…

    Mais la femme éteignit le hautparleur avant qu’il ait pu terminer sa phrase.

    -Vous allez me dire qui est ce maintenant ?

    Elle le regarda d’un air déconcerté pensant qu’il s’en fichait un peu.

    -Personne, monsieur Scott. Maintenant venez avec moi.

    Il la suit sans vraiment l’écouté, il réfléchissait. Si cette personne n’était rien alors pourquoi restait-il dans sa tête ? Après un moment, il prit une décision, il s’éloigna de la femme discrètement, ouvrit la salle d’interrogatoire et… S’enferma avec lui. Et lui, c’était M.

     

     

    Vicky se sentait un peu perdue, la décoration de la maison avait quelque chose de si particulier en rapport avec celle des maisons « normales ». Alors que Dam et la mère de M discutaient de leurs nombreux souvenirs, horriblement longs ennuyant trouvait elle, elle demanda en désignant un objet :

    -Qu’est que c’est ?

    C’était un objet de forme étrange, c’était un collier, à tout point de vue, mais le pendentif avait la forme d’une étoile avec des centaines de bouts. Elle voulut le prendre pour mieux le voir mais quand elle le toucha elle eut l’impression de se brulé les doigts et le fit tombé.

    La vieille femme ayant vu cela lui dit de faire attention, sous entendant que cela avait plus de valeurs qu’elle.

    -A quoi ça sert ?

    -A protégé des Changelling. Répondit-elle comme si c’était évidence.

    -Ne le touche pas, Vicky. Ajouta alors Dam. Tu risquerais d’être brûlé.

    C’était un peu tard pour la prévenir… Pensa-t-elle.

    -C’est une Changelling ? S’étonna madame M, en regardant Dam d’une drôle de façon.

    -C’est long à expliquer…. S’excusé déjà le sorcier.

    Comment ça alors une altercation comparable à une pièce de théâtre :

    -Tu sais ce que je pense des Changelling, Damien.

    -Elle est différente ! Elle ne s’est même jamais changée !

    -Justement, elle n’a pas encore changé non plus à l’intérieur mais quand ça arrivera tu ne pourras pas l’empêché.

    -Non, tu mens ! Vicky n’est pas comme eux !

    -Damien…

    Il se rendit compte alors qu’elle avait raison et que lui ne faisait que ce mentir à lui-même… Il regarda alors Vicky un moment, et répliqua :

    -Non.

    Et sur ce mot, il monta au premier tel un adolescent face à une dispute. La jeune femme resta là, mal à l’aise tandis que la vieille femme la dévisageait.

     

     

    Shawn et M restèrent un instant sans rien dire, il ne l’avait jamais vu pensa le premier il ne pouvait pas savoir qui il était.

    -Vous êtes mon avocat ? Un Changelling ? Tous les mêmes, peuvent faire confiances qu’à ceux de leurs espèces…

    Il avait l’air de parler souvent dans sa barbe, surtout quand il était mécontent.

    -Je ne suis pas votre avocat, je suis…

    Mais il n’eut pas à continuer, il avait reconnu sa voix.

    -Vous ?! Qu’est que vous faite là ? Vous croyez que je n’ai pas assez d’ennuis comme ça ?!

    Il commença à l’empoignait par le col quand il se dit qui serait préférable de s’expliqué rapidement.

    -Je suis Shawn Scott, comme vous le savez. Mais j’ignore ce que je vous ai fait…

    -Vous m’avez enfermé, ça se voit pas ?

    Le Changelling fronça les sourcils agaçait il fuit ses questions par d’autres. Il dû répétait plusieurs fois avant qu’il dise :

    -Vous avez accusé mon ami de kidnapping.

    Il saisit alors, il n’aurait jamais deviné que son ami était ce sorcier.

    -Je suis désolé mais… Il a enlevé ma mordue, je n’avais pas le choix…

    Ces paroles ne l’aidait pas à se calmé, au contraire.

    -Sales Changelling, vous pensez que les sorciers et les démons sont tous des criminels et des sauvages, t’as pas pensé une seule seconde qu’elle voulait pas être avec toi ?!

    Son ego de Changelling ne l’avait pas pensé évidemment.

    -Je vais retirer ma plainte. Céda-t-il finalement.

    Il voulut partir mais M l’empêcha.

    -Tu crois t’en tiré si facilement ? J’vais te suivre pour être sûr que tu l’as fait.

    Shawn savait qu’il n’avait pas le droit de sortir de salle d’interrogatoire… Mais lui vint alors une idée.

    -Je veux voir ma mordue d’abord.

    Il accepta, bien sûr, il n’avait pas le choix, c’était le dernier espoir qui lui restait pour être libre. Et les deux hommes partirent ensembles.

     

    Damien était allongé sur un lit dans l’ancienne chambre de son ami. Les démons aussi devaient dormir et mangés, comme toutes créatures vivantes. La seule différence c’est qu’il mangeait peu de viande, à semi-végétarien en somme, et dormait peu. C’était pour cela que Dam dormait souvent dans ce lit quand ils vivaient encore chez ses parents. Il avait presque était élevé par la mère de M, qui lui avait également apprit le langage et les mœurs que devrait savoir tout démons. Ces parents, à lui, il ne l’avait pas bien connu, la règle des sorciers stipulant qu’aucuns enfants ne peuvent voir ses parents avant d’avoir son diplôme. Car si jamais il le rate, chose la plus affreuse qui peut arrivait, il « devient » un simple humain sans rien de particulier et est « laver » de toutes traces de souvenirs à propos du monde surnaturels.

    Il réfléchissait à tous cela quand quelqu’un frappa à la porte. Cela ne pouvait qu’être Vicky puisque madame M ne le faisait pas.

    -Entre. Dit-il.

    C’était bien Vicky, il n’avait même pas besoin de la regardé, son odeur suffisait, elle s’amplifiait de jour en jour, ça ne faisait que l’attristait.

    Elle s’assit au bord du lit et resta silencieuse. Il décida de se relevé, toujours aussi affligeait.

    Vicky triturerait ses mains visiblement embarrassé. Il prit ses mains pour la faire arrêter. Elle examina ses mains sur les siennes comme surprise qu’il en ait. Elle osa enfin le regardé.

    -Je… Je suis désolée.

    -Ce n’est pas ta faute.

    Il eut un moment de silence ou chacun ne faisait que penser aux visages de l’autre. Leurs visages étaient tous deux triangulaires, leurs seuls points communs. Vicky avait deux jolis yeux ronds presque noirs, un petit nez retroussé et des fines lèvres. Et de longs cheveux châtains qui lui arrivé jusqu’aux épaules. Dam, lui, avait deux petits yeux d’un bleu profonds, un grand nez, et de courts cheveux noirs un peu bouclé.

    -Tu es belle. Souffla alors Dam comme si il venait de s’en rendre compte alors que c’était faux.

    Il l’avait remarqué depuis le début, depuis longtemps il ne pensé qu’à cela. Il resta un moment à observer ses lèvres, hésitant. Il n’eut pas à choisir puisqu’une voix se fit subitement :

    -Damien !

    Il sursauta en reconnaissant la voix. Automatiquement il alla la voir mais pas sans se retourné une seconde vers Vicky, par un sentiment de regret.

     

     

    Shawn regardait M tenant le volant de la voiture qu’il lui avait prêté. Il avait un regard étrangement déterminé, il n’avait pas l’air de vouloir lâche le volant.

    -Elle s’appelle comment ? Demanda-t-il pour faire la conversation.

    Il ne bougea pas et répondu juste :

    -Vicky.

    Il trouva drôle ce nom, elle avait plus une tête de Claire ou de Rose. Il voulait savoir plus sur elle, plus qu’un simple nom, plus qu’une fille qu’il avait croisé.

    -Elle est comment ? Demanda-t-il en essayant d’avoir l’air innocent.

    Il pouvait prendre mal cette question…

    -Gentille.

    Il était véritablement décidé à dire un minimum. Son chauffeur n’étant pas bavard, il commença à observer dehors en se demandant bien ce que pouvait faire Vicky à cet instant précis.

     

     

    Vicky était descendue, madame M et Dam ayant repris la chambre pour « discutés face à face ».

    Elle était installée là, tranquille, quand quelqu’un frappa à la porte. Pensant plus à la distraction que cela lui offrait plutôt que de qui cela pouvait s’agir, elle alla ouvrit immédiatement.

    Là-haut, Dam avait une discussion agité.

    -Je me fous des règles, des protocoles !

    -Damien, ne dis pas n’importe quoi ! Les règles sont faites pour qu’on les respecte !

    -Les respecte ? N’importe quoi ! Il y avait du respect pour moi ? Pour toi ? Pour tous ceux de ton espèce ? De la mienne ?

    Damien avait raison d’une certaine manière. Mais elle ne put pas le contredire qu’il s’en alla brusquement sans raison. Pourtant il en avait bien une.

    Il descendit le plus vite possible en appelant Vicky.

    -Vicky ! Qu’est que tu fais ?!

    Il avait l’air inquiet.

    Elle se retourna, surprise de le voir faire cette tête, et répondit :

    -Je salué ce charmant jeune homme ! En souriant de toutes ses dents.

    Le regard que faisait Damien face à ce visiteur faisait froid dans le dos, à croire qu’il essayé de le tuer par son simple regard. Et vu ses pouvoirs il en aurait était bien capable.

    -Vicky, tu lui as permis d’entré ? Demanda-t-il toujours en le fixant.

    Elle parut étonnée par cette question et répondu tout en essayant de comprendre :

    -Non mais j’allais le faire. Pourquoi ? Qu’est qu’il l’y a ?

    Dam la prit par les épaules comme si il avait peur qu’elle s’envole quand il l’expliquerait.

    -Tu ne t’es pas demandé comment il nous a trouvé ?

    Elle fit non de la tête, elle n’y avait même pas pensé. Si Dam n’était pas compréhensible et surtout son ami il l’aurait traité de fille « stupide ». Il ne lui dit que :

    -C’est imprudent, fait plus attention à l’avenir.

    Vicky n’aimait pas comme il lui parlait, elle n’était pas une enfant ! Cependant, comme il avait raison elle n’avait rien à dire, ce qui était horriblement agaçant.

    -Qu’est que c’est alors ?

    Il se tourna vers le visiteur, toujours sur le pas de la porte.

    -Tu n’as qu’à lui demandé.

    Elle le regarda à son tour, il ne disait plus rien, celui qui quelques minutes lui avait paru si sympathique. Il était grand, pâle, des cheveux brun raides, et porté une chemise impeccable.

    -Je sais ! Se réjouit-elle d’avoir trouvé. Il est pâle et il ne peut pas entré sans qu’on le soit invité ! Poursuivit-elle son raisonnement. C’est un vampire ! Dit-elle enfin.

    Dam éclata de rire, même le « vampire » en fit de même.

    Damien trouvait ce qu’elle disait « stupide », les vampires n’existaient pas. Mais ces pensées n’étaient pas très crédibles face à quelqu’un de « normal ». Lui sorcier, son ami démon, son amie future Changelling, ça n’avait rien de crédible non plus…

    -C’est un polymorphe. Révéla-t-il finalement.

    Les polymorphes ne pouvant prendre que l’apparence de personnes mortes d’où les légendes des êtres aimés revenant après la mort. Comme les vampires donc. Mais récemment la vie de ces créatures sont courtes, ils ne peuvent survivre que quelques années dans le même corps, seulement avec les progrès de la science et l’allongement de la vie humaine, ils n’y a pas assez de corps jeunes pour tous. Et à cause de cela, pour la survie de l’espèce, ils durent s’allier avec les forces de police surnaturels qui leurs fournissent des cadavres en échange. Mais expliqué tous cela à Vicky aurait était un peu long.

    -Laisser moi entré. Ordonna le polymorphe exaspérait par son impuissance.

    -Non. Dit Dam d’une voix autoritaire qui lui était inhabituel.

    Il se mit devant son amie, l’air protecteur.

    -Pour qui travailles-tu ? L’interrogea-t-il mais comme c’était évidemment. Les Changelling ?

    Il ne répondit pas et disparu dans un nuage de fumée sombre. Une des capacités des polymorphes.

    Le sorcier claqua la porte, mécontent. La mère de M descendait, elle avait manifestement attendu que leurs visiteurs partent pour arriver.

    -Comment a-t-il su que vous étiez ici ? Demanda-t-elle ce que tout devait se dire.

    -Quelqu’un a dû lui dire…

    Bien que les polymorphes puissent changés de formes, et, aient la capacité de se téléporté, ils restaient en grande partie humain. Et donc, incapable de voir la différence entre un être surnaturel et un humain.

    -Vicky, lui as-tu dis ton nom ?

    Peut-être ignorait-elle à quoi elle ressemblait…

    -Non. Assurait elle toute contente de ne pas l’avoir fait.

    -Vous devriez restés ici. Conseilla madame M. Si jamais vous sortez d’ici ils seront que c’est vous.

    C’était logique… Pensa Dam. Il lui suffit d’orienté son regard vers son amie pour savoir qu’elle était d’accord.

     

    Il y avait près d’une heure de route entre le quartier générale de la « police » surnaturel et Groseille. Et de tout ce voyage, M n’avait presque rien dit.

    -C’est encore loin ? Demanda Shawn uniquement pour l’agaçait.

    Mais en réalité il commençait à s’inquiété, peut-être avait il était stupide de le croire, peut-être avait-il embarqué avec un tueur et qu’au moindre geste, il s’arrêterait, le tuerait et abandonnerait son cadavre dans une fosse. Cette pensée n’avait rien de réjouissant…

    -Encore vingt minutes.

    Il avait dit plus d’un mot, c’était un record. Pensa alors Shawn.

    -Pourquoi cet endroit particulièrement ?

    Il crut au début qu’il n’allait rien dire puis, finalement :

    -C’était au j’habité enfant.

    Cela rappela un tas de souvenir à M, ce qui le plongea de nouveau dans le silence.

    Shawn, lui, avait peu de souvenirs de son enfance. Quelques images de son initiation de la meute, ses parents étaient fiers de lui ce jour-là. Il n’avait pas de souvenir d’avoir découvert ce qu’il était, il le savait depuis son jeune âge, il trouvait que c’était ceux qui n’était pas comme lui qui était bizarre et pas le contraire.

    -Vous êtes quoi ? Interrogea-t-il, il n’arrivait pas à ciblé son odeur.

    Il répondit seulement après un moment :

    -Démon.

    Il voulut bouffer de rire mais ça aurait était mal vu, il ne valait pas mieux de se moqué de celui qui conduit.

    -Vraiment ?!

    -Garde ton calme, garde ton calme. Se répétait-il.

    Mais les nombreuses blagues que lui et ceux de sa meute faisaient sur les démons ne l’aidaient pas. Il ne valait mieux pas qu’il y pense, il éclaterait de rien au sinon. Cependant, il l’aurait fait, si jamais quelque chose sur la route n’avait pas heurté leurs pare-brise.

    Shawn voulut sortir de la voiture pour allait voir mais le démon l’en empêcha et y alla à sa place. Il l’observa sortir, se penché lentement vers une forme sombre et inerte, qui se releva l’air de rien. Il faisait trop sombre, la nuit était arrivée plus vite qu’il ne le pensé, pour qu’il puisse bien voir, mais il comprit que les deux formes sombres se battaient.

    Il décida de sortir, et fonça sur les deux ombres. Heureusement pour lui, l’avantage d’être Changelling était aussi qu’il voyait parfaitement dans la nuit, tel l’animal qu’il représenté, le chien.

    Il reconnut M mais l’autre ne lui disait rien. M l’avait déjà bien amochait, et il n’avait visiblement pas besoin d’aide, il avait déjà assommé leurs « victime ».

    -Un polymorphe. Dit M en lui montrant celui-ci. Il nous a suivis.

    Il n’osa pas demandé comment il le savait.

    -Nous avons un accord. Rappela-t-il.

    -Au risque de les mettre en danger ? Sûrement pas, ça n’en vaut pas la peine.

    -Tu m’as fait une promesse, sale démon. Tu vas pas te défilé comme ça !

    Il n’avait pas besoin de faculté de voir dans l’obscurité, pour savoir qu’il lui jetait un regard noir.

    -La maison n’est qu’à 10 minutes d’ici à pied, t’as qu’à y aller toi-même.

    Il rejoignit la voiture et fit mine de démarrait. Il le suit, ouvrit la portière et lui dit :

    -Qui te dit que si je trouve l’endroit je dénoncerais pas ton pote ?

    Il marqua un point. M le savait. Il démarra le moteur et ralla en lui disant :

    -T’attends quoi pour monter ?

    Il sourit d’avoir « gagné » et le rejoignit sur le siège passager.

     

    Vicky était assise sur le rebord de la fenêtre de la chambre ou elle était supposée dormir. Elle n’arrivait pas à dormir, cette maison abordait une certaine sécurité mais ce n’était la sienne. Elle se demanda alors pour la première fois si quelqu’un avait remarqué son absence. Sans doute pas. Elle n’avait ni petit copain ni colocataire. Et sa famille vivait principalement en campagne, loin de chez elle.

    Elle observa l’intérieur, le ciel était sans nuage, les étoiles scintillaient gaiment comme chaque soir, les groseilles reflétés leurs couleurs rouges en bas, dans le jardin.

    Elle se déplaça dans la salle, une chambre d’ami sans souvenir et sans gaieté, ça ne l’aidait pas à être rassuré. Elle en sortir, pénétra doucement dans la chambre voisine, celle de Dam.

    Il dormait paisiblement de travers, il avait mis un pyjama trop grand pour lui, sûrement à M autrefois. Elle s’assit sur son lit comme elle l’avait fait quelques heures avant. Elle l’observa un instant, puis, s’allongea délicatement auprès de lui.

    Ses traits étaient lisses et calmes quand il dormait, il avait un air si… Paisible. Elle ne put détacher son regard sur lui, et, finalement, elle s’endormit.

    Dam ouvrit alors les yeux et l’observa à son tour, il referma ses yeux, et pour être sûr de sa présence, il ferma sa main sur la sienne.

     

     

    M et Shawn étaient finalement arrivés devant les Groseilles.

    -ça pue ! Commenta Shawn.

    Les groseilles n’avaient pas étaient choisis aux hasards, leurs odeurs faisaient souvent fuir les Changelling.

    -C’est là, derrière.

    Il lui montra une porte caché, l’odeur inspectant il dû se bouché le nez.

    M ouvrit directement la porte, c’était toujours chez lui au fond.

    -Ils doivent dormir. Chuchota-t-il.

    -Chut ! Ordonna le Changelling qui voyait quelqu’un.

    C’était une vieille femme assit sur un fauteuil face à eux, qui s’était assoupit et qui était sans doute sensé mené la garde.

    Le démon alluma la lumière s’en s’inquiétait de qui elle pouvait être, puisque par sa simple odeur il l’avait reconnu.

    -Maman ?

    Shawn n’aurait jamais cru voir un jour un démon appelait quelqu’un « maman ». Ça ne lui allait pas, il s’était imaginé M solitaire sans famille et pourtant, il avait l’air d’avoir tellement d’affection dans ce simple mot.

    La vieille se réveilla et prononça le nom de M dans sa vraie langue. Ils commencèrent à parler dans leur langue, heureusement Shawn avait fait un peu de langage « démoniaque » durant son enfance. Les jeunes Changelling de pures souches étaient destinés à être « l’élite » ils en venaient d’en savoir quelques petites choses.

    Il réussit à comprendre et retranscris mentalement :

    -Qu’est que tu fais ici ? Je croyais que tu étais en prison ! Disait sa mère.

    Il lui raconta tous ce qu’il avait faits pour réussir à venir ici, un long moment que Shawn n’avait pas envie d’attendre qu’il ait fini.

    Il sentit alors son odeur, discrètement il monta au premier et suivit la trace. Elle était dans une chambre, son odeur était confuse, il avait eu du mal à la sentir et quand il entra dans la chambre il en comprit la raison. Elle était auprès de quelqu’un, il sentit qui s’agissait d’un sorcier. Cela le dégouta, un Changelling et un sorcier ensemble étaient une chose répugnante.

    La lumière de l’extérieur éclairé faiblement son visage, elle était particulièrement jolie, il avait fait un bon choix enfin de compte. Il caressa lentement ses cheveux châtains, puis sa joue, ses épaules... Tellement concentré par cela il ne remarqua pas qu’il avait réveillé le sorcier.

    Mais lui l’avait bien vu, au presque puisqu’il n’était pas doté de vision comme les Changelling, il ne voulait qu’une forme noir, un intrus comprit à tort son esprit. Il lança automatiquement une décharge électrique, pas assez forte pour tuer quelqu’un se réjouit-il plus tard, et le toucha en pleine tête. Le temps que Shawn voit le rayon lumineux il était tombé à terre, inconscient.

    Décidément, quand ils se voyaient il finissait toujours inconscient. Aurait-il pensé s’il avait pu, justement, pensé.

    -Vicky, réveille-toi ! ordonna-t-il en lui secouant l’épaule.

    Elle marmonna son nom et il ne sut pas si il devait lui faire remarquer, il ne préféra pas.

    -Vicky ! Vicky ! Je te prie !

    Cela sonnait comme une chanson. Songea Dam.

    Malheureusement, le fil de ces pensées n’était pas assez rapide cette fois pour qu’ils s’enfuient, Shawn s’était « réveillé » contrairement à Vicky qui dormait paisiblement.

    -Ne bouge pas ! Ou je te geste un sort ! Menaça-t-il en tendant son index vers lui.

    -Tu ne le feras pas, pas encore.

    Shawn savait qu’un sorcier ne pouvait pas utiliser plus d’un sort d’affilé, autrement dit il était sans défense.

    -Elle est très jolie. Commenta-t-il.

    Il n’eut pas l’air de prendre bien cette remarque puisqu’il répliqua :

    -Ne la touche pas.

    Et lui, il trouvait cela drôle.

    -Mon pauvre petit sorcier. Le plaignit-il. Tu ne l’auras jamais. Vous n’êtes pas du même monde.

    Une soudaine tristesse immergea dans ses yeux bleus. Comme si il venait de comprendre qu’il avait raison. Mais ils ne purent discutés plus, M et sa mère étant montés voir ce que faisait leur visiteur. Le sorcier fut bien surprit de revoir son ami, il crut même avoir des hallucinations pendant un moment jusqu’à qu’il se rende compte que les autres le voyaient aussi.

    -M… Chuchota-t-il.

    Il s’approcha et le toucha pour vérifier une dernière fois qu’il était bien là. Revint les souvenirs de leurs dernières entrevues.

    -M… Je suis désolé, tout ça c’est ma faute. Je n’aurais jamais dû lancer ce sale sort…

    Son ami posa sa main sur son épaule et lui répliqua :

    -J’aurais fait la même chose.

    Ils se sourirent mutuellement. M lui raconta ensuite toute l’histoire en son complet, et peu à peu, le sorcier comprenait que la situation était plus délicate qu’il ne l’avait pensé.

    -Tu peux partir. Dit M à Shawn, qui sonnait plus comme un ordre.

    Cependant, le Changelling n’avait l’air d’être prêt à partir.

    -Je te l’ai montré, maintenant tu peux partir. Répéta M.

    -J’ai changé d’avis… Chuchota-t-il en regardant la jeune femme toujours endormie.

    Il n’y avait pas besoin de lui demander pour savoir ce qu’il voulait, ils le savaient.

    -Jamais. Souffla Dam.

    -Vous n’avez pas le choix. Dit-il, puis en relevant la tête vers eux. Je vous dénoncerais au sinon.

    -Ou je pourrais vous tué… Proposa le sorcier.

    Shawn rit à cette phrase, un apprenti sorcier tuant un Changelling, l’image en elle-même était révélatrice de son cas désespéré. Impuissant, et sans qu’ils disent quoi que ce soit, il prit Vicky, qui avait décidément un sommeil de plomb, et s’en alla avec elle dans sa voiture.

     

    Dam, M et sa mère les regardèrent partir de la fenêtre en silence. Et alors que la voiture du Changelling disparaitrait déjà, ils entendirent soudain des sirènes de voitures. Des dizaines des voitures de police, celles surnaturelles évidement. Ils comprirent alors qu’ils s’étaient faits piégés.

     

    Shawn observa un moment dans son rétroviseur les voitures affluaient devant la maison. Il sourit, content de les avoir prévenus et accéléra pour ne plus sentir sur lui la rancune et le mépris qui commencé chez ceux qu’il avait trahi.

     

     


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  • Chapitre 2:

    Des choses avaient disparus. Dans sa chambre, dans le salon. Dans toutes les salles de sa maison! Des choses étaient apparues! Elle reconnaissait à peine la maison dans laquelle elle avait vécue toute sa vie!

    Mais ce qui l'inquiétait le plus était la disparition de la chambre de son petit frère, la salle était toujours là mais a la place, une sorte de bureau. Elle demanda à son père ou était Greg mais il ne semblait pas savoir qui il était. Mais que ce passé-t-il? Elle cherchée toute trace de son petit-frère mais rien, aucune photo, comme si il n'avait jamais existé.

    C'était un rêve, Jude en était sure, et pourtant ce rêve durait depuis déjà deux semaines. Deux semaines sans ses amies, sans son frère. Mais deux semaines avec sa mère. Si cela était bien un rêve était très réaliste.

    Sa mère ne devrait pas être l'ensemble des souvenirs qu'elle a d'elle? Alors pourquoi n'a-t-elle l'impression que ce n'est pas que ça? Pourquoi a-t-elle vraiment l'impression que sa mère est revenue? Qu’elle est là comme avant.

    Elle ne pouvait s'empêcher de se poser ses questions, et dans ce "rêve" personne ne semblent pouvoir lui apporté de réponse. Alors elle vit ce vie sans réfléchir, attendant bêtement que quelque chose arrive pour la réveillée et la ramenée.

    Bientôt. Très bientôt. Aurait pu lui chuchoté le destin.

     

    Deux semaines...Deux semaines qu'elle allait à l'école sans but...

    -Jude! Réveille-toi!

    Comme depuis tous les matins qu'elle était là, elle vérifia si elle était revenue. Mais comme tous les matins. Elle due se rendre à l'évidence. Elle était enfermée pour un bon moment dans ce "rêve".

    Quand elle prit son petit-déjeuner, elle songea à Greg, son petit-frère, bien qu'il l’ait toujours agacée, il restait son frère et faire comme si il n'existait pas lui était difficile. Elle s'attendait toujours qu'il entre, ou qu'elle trouve sa chambre en désordre après son passage, qu’elle entende sa voix ricaneuse. Mais non, elle ne le voyait plus. Elle n'entendait plus sa voix. Et ce qui lui fessait plus peur, elle commencée à l'oublier, son apparence, sa voix, ses manies, elle ne devait pas l'oubliée, dans cette étrange rêve elle était apparemment la seule à connaitre son existence et si elle l'oubliée. Il aura vraiment disparu. Pour toujours.

    Ses souvenirs étaient maintenant la chose la plus précieuse qu'elle avait, la seule chose qu'il lui prouvait que cet endroit n'était pas sa vie.

    -Tu vas être en retard! Lui rappela sa mère.

    Même si elle lui ressemblait, ce n'était "sa" mère, sa mère, elle, était morte dans un accident...Elle l'avait vu, elle avait fait son deuil, cette femme-là, c'était juste une personne qui essayée d'être elle.

    -Oui, oui.

    Elle se dépêcha de partir, ne pouvant plus supportée cette femme qui lui rappelait de douloureux souvenirs.

    Elle arriva dans son école et ignora les élèves, elle le fessait cela depuis un moment...Elle ignorait tous, elle vivait cela comme un rêve, mais c'est ce que c'était, un rêve.

    -Hé! Jude!

    Elle tourna la tête indifférente, c’était Tracy, sa soi-disant meilleure amie de toujours, c’était le stéréotype même de la fille jolie et blonde.

    Si c'était vraiment un rêve crée par son subconscient, pourquoi aurait-elle amie avec elle? N’est-ce pas plutôt un cauchemar?

    -Alors ce Week-end?

    Tracy avait l'air existée a l'idée du Week-end...Ce qu'elle avait fait? Ruminée les souvenirs de sa véritable vie, ce qui lui manquait...

    Mais elle ne pouvait pas dire ça à Tracy.

    -Rien. Répondit-elle avec ce ton triste et mélancolique qu'elle avait depuis...Qu'elle était là.

    Elle parut déçue.

    -Rien?!Mais où est passée la Jude que je connais?

    Si seulement elle le savait...

    -J'ai rien fait, j’ai le droit, non? Haussa-t-elle un peu le ton.

    -Oui, oui...Tu as le droit.

    Jude avait remarqué, que dès qu'elle s'énervait un peu contre quelqu'un celui prenait peur. Les gens avaient peur d'elle. Mais elle ignorait pourquoi. Elle avait toujours était une fille sage, celle qui n'est trop populaire ou qui ne l'est pas assez, ni trop belle ni trop laide, le juste milieu.

    Le genre d'élève qui est comme un fantôme, qu'on ne remarque pas. Et pour la première fois de sa vie, si on pouvait qualifier ce "rêve" de vie, elle était populaire et tous la craignait.

    Un tel sentiment de pouvoir lui était étrange.  Sa vie aurait pu continuer ainsi, vivre tel un rêve, vivre avec des amies qui lui était inconnue, des parents qui ne sont pas vraiment les siens...

    Mais…Le destin en avait décidé autrement…Ou plutôt quelqu'un…

     

    Jude se rendit dans sa classe et écouta sans vraiment d’intérêt. Elle réagit seulement quand la sonnerie retendit et s'apprêta a allé dans une autre classe pour recommencer jusqu'à la fin des cours quand son professeur lui demanda de rester avec lui. Le professeur Pezimsky ne s'était plus adressée à elle individuellement depuis la rentrée, qu’avait-elle pu faire?

    -Oui, monsieur?

    Elle arrivait maintenant a le regardé droit dans les yeux, car elle ne le regardait pas vraiment, elle avait toujours ce regard dans le vide. Voir sans vraiment voir.

    -Miss Stevenson...Je vous observe depuis un moment déjà et vous semblez...Préoccupée...

    Elle ne voulait pas qu'il lui fasse la morale, ou encore l'envoyé chez un psy parque qu’elle s'imagine être dans un rêve.

    -Non, Monsieur Pezimsky. Elle avait encore du mal a prononcé son nom. Je ne suis pas préoccupée, j'écoute seulement.

    -Tu en es sure, Jude?

    Il l'a tutoie. Cela n'envisagé rien de bon.

    -Jude...Je sais ce que tu ressens.

    Elle se sentit mal à l'aise, lui faire le coup de l'empathie lui semblé déplacer!

    Comment pouvait-il savoir ce qu'elle ressentait? Avait il lui aussi l'empressions de vivre la vie de quelqu'un d'autre?

    -Tu n'es pas d'ici.

    Pour la première fois depuis longtemps, elle écoutait, elle écoutait vraiment...

    -Qu'est que vous voulez dire?

    Il s'approcha d'elle et la regarda avec un regard étrange...On aurait dit de l'affection...

    -Car moi aussi, je ne viens pas d'ici...Je viens d'autre part, d’un monde différent...

    Elle ne comprenait pas, elle ne voulait pas comprendre...

    -Un...Monde différent?

    -Tu sais de quoi je parle.

    -Mais...C'est impossible!

    -Ici, ce n'est pas ton monde, on t'a amenée ici de force, on t'a arraché à ta famille, tes amis, a ta vie...

    Elle espéra, elle espéra comme jamais pour que ce vieux homme un peu fou puise enfin la ramenée.

    -Pouvez-vous me ramené?

    Son regard devint soudain triste et nostalgique...Comme le sien quand elle repensée a sa vie...

    -Si je peux te ramener, ne crois-tu pas que je me serais ramené moi-même?

    Il avait raison. Puis elle repensa à ce qu'il avait dit un peu avant.

    -Vous avez dit "On" mais qui est ce? Qui m'a amenée ici?

    -C'est compliqué...Je ne peux pas te l'expliqué ici...

    Mais elle voulait savoir, depuis des semaines qu'elle attendait cela...

    -Pourquoi moi?

    -Parque tu es ordinaire.

    Elle fronça les sourcils et il lui expliqua:

    -Tu n'as rien de spécial, tu n'as aucun talent, tu n'as rien de particulier...Qu'on t’est enlevé ne changera pas ton monde...

    Si elle comprenait...On l'avait emmenée ici parque qu'elle était inutile...

    -Mais pourquoi ce monde?

    -ça je n'en sais rien...

    Puis ils se regardèrent un moment...Sans rien dire...

    Ils ne savaient pas ce qu'ils allaient faire...Ni ce qu'ils allaient leur arrivés...

    Mais maintenant, ils étaient deux, ils n'étaient plus seuls...

     

    Pez, le surnom qu'elle lui donnait car son nom était véritablement une torture a prononcé, lui avait expliqué en détail. Et si, elle ne le croyait pas aveuglement, car elle le voyait toujours comme un professeur, elle n'aurait pu y croire.

    Ce monde étrange n'était pas un rêve, il était bien réelle mais le sien aussi...Il lui disait qui existé une multitude de monde qui se ressemble plus ou moins, il nomme cela, avec une sorte d'air solennel, des mondes parallèles.

    Mais les désignées "parallèles" n'est pas très juste, car d'après lui, certaines personnes, comme elle, se retrouverait dans un monde qui n'es pas le sien. Une anomalie. Quelque chose qui se plie a la règle. C'était donc ça qu'elle était. Une exception...

    -Pourquoi cela nous arrive à nous? Pourquoi maintenant? Qui décide de ça?

    Car, ça elle l'avait bien compris, il y avait un responsable...Qui apparemment s'amusé un mettre tel dans un tel ou tel monde...

    -Je l'appelle "Celui d'aucuns mondes".

    Mais pour Jude cela ne voulait absolument rien dire...

    Il devait être forcément d'un monde. S’il n'était pas de quelque part. D'où venait-il?

    -Il ne vient de nulle part, il n'a pas de nom, il vit partout à tous les moments, dans tous les mondes à la fois, il nous observe tous...Surtout nous, ces protégés...

    Ces "protégés», comment Pez pouvait il les qualifié ainsi? En quoi étaient-ils protégés? En quoi cela les avaient ils aidés d'être amenés ici?

    -Je te promets, Jude, je le trouverais, on le trouvera et quand ça sera fait, il nous ramènera...

    Mais elle n'avait pas envie que Pez parte, elle commencé a aimé cette vie, populaire avec ces deux parents. Ce n'était pas si mal. Elle réussisse enfin dans la vie. Mais Pez la dissuada de cette idée.

    -Ce n'est pas ta vie, ça n'a jamais et ça ne serait jamais ta vie! Avant toi il y avait une fille qui s'appelait comme toi mais qui n'était pas toi, c’était sa vie et tu lui as volée, alors tu n'as pas le droit de te l'appropriée.

    Il réagissait toujours comme cela quand elle supposait qu'elle puise restait ici. Et elle savait depuis peu pourquoi. Contrairement à elle, qui avait "récupérée" sa mère, lui avait perdue sa famille, sa femme et ses enfants n'existant pas dans cette vie. C'est pour cela qu'il voulait y revenir. Et un jour...

     

    C'était tard le soir. Alors qu'elle dinée avec "sa famille".

    -ça c'est bien passé aujourd'hui ma chérie? Lui demanda "sa" mère.

    -Bien. Répondit elle comme toujours.

    -Rien de particulier?

    -Non.

    Et elle se remit a mangé, ou comme ils disaient "aspirés" leur sachets qui leur servaient de nourritures. Ils appelaient ça des aliments "synthétiques" car "il faut économiser le peu qui reste". Cela lui manquait tant, la vraie nourriture. En fessant tournoyé ses petits sachets, elle repensa a ses derniers semaines, cela paraissait si improbable. Comme si ça vie d'avant n'avait jamais existé. Comme pratiquement toute son existence, elle avait rêvée. Ou peut-être qu'elle était morte ce matin-là et qu'elle se retrouvée au paradis. Mais en repensant à son école, cela faisait plus pensé à l'enfer. Un "dring" de la sonnette de leur porte d'entrée la sortit de ses réflexions.

    -Qui peut venir à cette heure? Se demanda "sa" mère en allant ouvrir.

    Qui? Elle se le demandait aussi. Toute "cette" vie, cela n'était jamais arrivée, personnes ne venaient jamais les voir. Mais quand elle entendit la voix dans l'entrée, elle comprit.

    C'était Pez...

    -Pardonné moi, Madame Stevenson, mais j'aimerais m'entretenir avec votre fille.

    Même en dehors des cours il avait toujours la manie de toujours parlé "bien" mais son accent gâché tous.

    Son accent, il lui avait expliqué d'où cela venait, il supposait que comme il venait d'un autre monde il avait un accent comme si il venait simplement d'un autre pays. Il lui avait dit qu'elle aussi avait un accent. C'est là qu'elle comprit pourquoi les gens parlaient bizarrement ici. Même si ça ne se voyait pas au premier coup d'œil. C'étaient eux qui avaient un accent, elle, elle parlait normalement.

    -Bien sûr! Elle est là-bas.

    Sa mère, sa vraie mère n'aurait jamais acceptée qu'un individu viennent les dérangés alors qu'ils mangés. Mais cela devait être à cause de Greg, comme il n'existe pas ici cela n'avait pas autant endurcit sa mère. Avec toutes les mauvaises blagues qu'il lui faisait.

    Son professeur arriva devant elle, il faisait presque peur, trempé de la tête au pied ses cheveux tombés sur les côtés ce qui lui donné un coté burlesque.

    -Je l'ai trouvé, Jude! Je l'ai trouvé enfin!

    Il avait l'air fou...

    -Tu dois venir, nous n'avons pas beaucoup de temps...

    Il lui prit le bras et s'apprêta à sortir avec elle quand "sa" mère les arrêta. Ça aurait était étrange si elle n'avait pas réagi.

    -Ou comptez-vous aller?!

    -Nous allons...Pour l'école...

    Elle les laissa partirent sans demandé plus.

    Jude était soulagée, depuis si longtemps qu'elle attendait qui se passe quelque chose. Elle n'aurait pas pu tenir une semaine de plus avec "sa" famille.

    Quand ils furent assez d'éloignés de chez elle, ils s'assirent dans un arrêt de bus pour s'abrités, car il pleuvait encore dehors, et Pez commença:

    -Voilà, je l'ai trouvé. Répéta-t-il encore une lui donnant une grande enveloppe marron.

    Elle l'ouvrit rapidement, pressée et existée de savoir ce qu'il avait découvert et qui l'enthousiasmé autant.

    Mais elle fut bien étonnée en découvrant...Une feuille blanche.

    -Tu m'as fait venir ici pour...ça?

    Ce n'était pas le genre de Pez de se moquait de ce genre de chose...

    -Regarde bien. Dit-il en lui montrant quelque chose sur la feuille.

    Elle observa de près et vit...Un dessin.

    Un minuscule dessin complètement grotesque qui semblait représentée une famille...Un dessin qu'un enfant aurait pu faire...

    -C'est une blague?!Exclama-t-elle.

    Jude n'aimait pas qu'on se fiche d'elle!

    Surtout que, pendant un instant, elle avait vraiment crue pouvoir revenir enfin chez elle...

    -Regarde la signature.

    -Quel signa...

    Elle s'interrompit quand elle l'a vit.

    Son cœur s'arrêta.

    C'était impossible. (C’était elle ou elle se répétait ?) Ça ne pouvait pas être lui qui l'avait fait. Mais cela expliqué le sens de ce dessin. Un père, une jeune fille et un petit garçon.

    Un petit garçon...

    Elle regarda ce minuscule dessin. Si insignifiant. Cela lui rappela tant de souvenir. Et sans s'apercevoir elle se mit à pleurer devant sur cette feuille. Elle le sera fort. Si fort. Elle espérant que cela le ferait revenir. Car ce dessin...

    Il était signé...Greg...

    Son petit frère...

     

     


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  • Chapitre 1 : 

    Dans une petite ville tranquille, out était calme et paisible. Qui aurait pu se douter, que la vie d'une jeune fille allait radicalement changé ce soir-là. 

      

    Jude Stevenson dormait dans le lit plongé dans ses rêves. Et d’un coup, dans sa chambre, si silencieuse quelque instant plutôt, un étrange bruit se fit. Un bruit constant sortant de nulle part. Le bruit s'amplifia alors et Jude n'eut pas l'air de l'entendre. Ce bruit semblait provoquer une lumière blanche aveuglante. La lumière engloutit tous les objets de la pièce pour qu'à la fin, il ne reste que la jeune fille. La lumière disparut en même temps que le bruit qui l'avait amené, et l'obscurité emplit de nouveau la salle comme si il ne s'était rien passé. 

     Le lendemain, Jude se leva tôt pour aller à l'école mais surtout pour essayer ses tous nouveaux habits. Elle les avait spécialement achetées pour la rentrée qui avait lieu dans quelque heure. Avant d'ouvrir sa commode elle l'observa un moment, c'était le dernier objet que sa mère, défunte quelques années plutôt, lui avait offert. Elle lui conformée une très grande affection... 

     Elle voulut donc essayée ses nouveaux habits mais elle ne les trouva pas. Elle fut alors en colère, elle s'était fait une joie de les acheté et voilà qu'ils disparaissent...C'était sans doute son petit frère qui lui avait pris, il ne ratait jamais une occasion de l'exaspérée. Elle se contenta seulement de vieux habits qui trainait là, peut-être que son frère avait voulu se faire pardonné en emportant d'autres. 

    Elle mangea son petit-déjeuner en quelques minutes, pressée de se rendre dans son école pour retrouver ses amies. Tout le long des vacances, elle n'avait cessé de se demandait ce que pouvait faire Abby et Emilie sans elle. C'était la première chose qu'elle leur demanderait en arrivant.

     Le lycée avait changé d'après ce qu'elle voyait, des étages avaient apparemment étaient ajoutés et d'autres détruis, et elle se demandait bien comment ils avaient pu faire tous cela en deux mois seulement. Elle aperçut enfin une de ses amies. 

    Emilie discutait avec un groupe de jeunes filles de leurs âges, Judy ne les avait jamais vu, elle avait dû les connaitre pendant les vacances. 

    -Emilie! Appela-t-elle. 

    Emilie était grande, un teint foncé, des yeux autant noirs que ses cheveux longs et bouclés, et un petit visage de fouine. 

    -Emilie! Continua-t-appelée son amie.

     Quand elle arriva enfin à côté d'elle, Jude demanda toute naturellement:

     -Comment ça va? 

    Emilie la regarda méfiante. 

    -On se connait? 

    Jude fut étonné de sa réaction, elle la connaissait depuis la sixième et jamais elle ne lui avait fait ce coup-là. 

    -C'est pas marrant, Emilie! 

    Mais elle ne l'écoutée pas et avait repris sa conversation avec ses autres camarades. 

     

     Jude s'était mis a errée au hasard dans la cour de récrée...Elle ne savait plus quoi pensée, Emilie l'ignorait! Mais pourquoi?  

    Elle se mit à chercher Abby, peut-être qu'elle le savait.... 

    -Abby! Tu sais pourquoi Emilie me fait la gueule? 

    Abby la regarda comme pétrifiée devant elle.

    -Hé! Je te parle! Exclama-t-elle pour qu'elle réagisse.

    Elle osa enfin la regardée droit dans les yeux mais elle arriva à peine à dire:

    -Qu'est que tu me veux? C'est encore un de tes plans foireux?

    Jude ne sait pas de quoi elle parlait quand elle disait: "Plans".

     

    -Mes plans?

    Mais Abby ne l'écoutait plus et l'ignora.

     

    Jude avait l'impression que ses amies se liguées contre elle pour la rendre folle. Elle ne comprenait plus rien. Qu'avait elle fait de mal? La réponse arriva alors sous la forme d'un groupe de jeunes filles.

    Jude connaissait bien ce genre de fille, elles qui suivent la mode et se préoccupent essentiellement de leurs futurs petits copains. Elle détestée ces filles-là...Et malgré ça, c’est à elle qu'elle s'adressée. Elle, la pauvre petite fille habillée n'importe comment, qui passe sa vie à régler les problèmes que lui crée son petit-frère...

    -'lut, Jude! Saluèrent toutes les filles en écho, ce qui faisait à moitié peur...

    -Euh...Salut...

    Une des filles s'avança vers elle et lui demanda l'air confidente:

    -Alors qu'es que tu as fait pendant les vacances?

    Jude ne comprenait pas, pourquoi une fille comme elle, populaire, lui demandait cela ? Cela devait cacher quelque chose.

    -Qu'es que tu veux? C'est toi qui as fait peur à mes amies? C'est pour ça qu'elles me font la tête?

    Mais les filles n'avaient pas l'air de comprendre.

    -Qu'es que tu racontes, Jude? De quelles amies tu parles? C'est nous tes amies!

    Elle mentait, forcément, elle ne pouvait pas être amie avec ses filles.

    -Vous n'êtes pas mes amies!

    -Bien sûr que si! On se connait tous depuis le collège!

    Elle racontait n'importe quoi! Elle n'avait jamais vu aucune de ses filles jusqu'à là.

    - Je ne vous ai jamais vu!

    Les filles en eurent assez et préfère partirent, l’une lança a Jude:

    -On reviendra te voir quand tu seras dans ton état normal!

    Et elles partirent, laissant Jude seule et perplexe....

      

    Jude trainait un moment-là, toute seule, en réfléchissant et elle l’aurait toujours était, si elle n'avait pas dû aller en classe. Ses "amies" s'installèrent à côté d'elle mais elle ne leur adressée pas la parole, qu'est qu'elle aurait pu leur dire? Elle décida de se concentrée sur son cours. Justement, c'était un nouveau professeur qui leur faisait ce cours, au moins cela la ferait penser à autre chose...

    Leur professeur était, à première vue, assez vieux. Il avait également une étrange dégaine pour un enseignant, il portait des vêtements dont elle ignorait jusqu'à l'existence, une sorte de veste faite avec des morceaux d'autres vestes...Il avait aussi une étrange coiffure, des deux côtés de son crane des cheveux blanc-brun hérissé et au milieu rien, ce qui lui donnait une allure de fou. Mais aussi une sorte de bouc horriblement laid qu'il possédait au menton. Elle n'avait jamais vu quelqu'un avec une tête pareille.

    -Je me présente, Monsieur Pelzimsky.

    Et ni avec un nom pareil. Hormis son allure et son nom, il n'avait rien d'autres d'étrange, il fit son cours sérieusement et, bizarrement, personne ne chuchotait et ne disait rien, le silence absolu. Quand le cours fut terminait, elle fut heureuse de pouvoir enfin partir loin de toutes ses filles mais son joie fut de courte durée puisque son professeur lui demandait de rester après le cours.

    -Tu es Miss Stevenson?

    Il avait un étrange accent quand il prononcé son nom.

    -Oui. Répondit-elle intimidée.

    Elle ne voulait pas avoir des ennuis dès le premier jour!

    -En es-tu sur?

    Elle fronça les sourcils.

    Pourquoi lui demandait il si elle était sure? Bien sûr qu'elle en était sûre! Elle connaissait quand même son propre nom!

    -Jude Stevenson, c'est moi, j'en suis sure. Essaya-t-elle de lui répondre en espérant qu'il ne se rendre pas compte qu'elle n'aimait pas son attitude.

    Il l'examina un moment, comme pour vérifier si elle disait vraie.

    -Bien alors...Miss Stevenson...Si vous avez besoin d'aide, venez me voir.

    Et il la laissa enfin s'en allée.

     

    D'aide? Pourquoi aurait-elle besoin d'aide?

    Il devait sans doute parler de la matière qu'il enseigné...Mais elle n'avait pas besoin de son aide, elle était plutôt douée.

    Elle n'y repensa plus jusqu'à l'heure de mangé...

    Tel un robot, elle se servit sans réfléchir, sans même regardée les plats qu'elle prenait, c'est pour cela qu'elle fut bien surprise quand elle découvrit ce qui l'y avait dans son assiette. Sur son plateau, une dizaine de sachet de toutes formes et toutes couleurs...Mais qu'es que cela pouvait être? Elle observa les sachets, mais ne les ouvrit pas. Ou était la nourriture? Elle avait si faim.

    Elle observa alors les autres élèves et elle fut plus qu'étonnée de ce qu'elle vit. Ils aspirés l'intérieur des sachets! Elle les imita alors. Si surprise du goût que cela avait-elle le recracha. Comment était-ce possible? Elle en goûta à nouveau, elle avait bien sentie. C'était bien ce goût si agréable. Le goût des pâtes. Comme si, dans un si minuscule sachet, tous un plat de pâtes avaient pu entrer...Elle en goûta d'autres, de la viande, puis de la banane, même de la glace.

    Et en quelques minutes, il ne restait plus rien. Elle restait assisse là un moment, elle pouvait à peine croire de ce qu'elle venait de découvrir. Elle sursauta quand elle sentie une main posée sur son épaule, elle se retourna lentement et fut soulagée quand elle reconnut son nouveau professeur.

    -Tu as aimée ça?

    Il disait "ça" avec une pointe de mépris. Elle arriva à peine à  acquiescée. Il était véritablement intimidant.

    -Tu y avais déjà gouté?

    Jude tourna la tête négativement. Elle eut presque peur quand il lui sourit tellement cela ne lui allait pas. Puis il partit. Comme si il n'avait jamais était là. Elle était de plus en plus perplexe. Il se passé des choses étranges. Et elle n'était pas au bout de ses peines.

    Elle rentra chez elle, elle en était si heureuse! Elle ne pouvait plus supportée ses filles qui la suivait soi-disant parque qu’elle était leur amie.

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  • Voilà,ça fait un moment que je n'ai pas écris(en tout cas sur ce site là,car je passe mon temps a écrire!). Et si vous vous demandez pourquoi je n'ai pas continué mon roman c'est parque je l'ai fini,mais je ne suis pas satisfaits de la fin!Et je suis pas état(mentalement!)pour me remettre dans cette histoire...Mais c'est vrai que David,Aurore,Peter,Eva,Steve,Eric et tout mes personnages me manquent!Et je ne veux pas les laissés tombés dans une fin pourris juste parque j'ai la flaimme!
    Donc,je me suis promits de finir convenablement mais pas maintenant...
    Pour vous faire patienté une autre histoire que j'ai commencé(car c'est toujours plus simple le début que la fin!),j'espere que je serais aussi passionnée que la derniere fois!Pour l'instant c'est la cas!
    Bonne lecture!

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