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    Chapitre 1 :

    « Peut-on fuir ce qu’on est ? »

     

    Sur la route 404, à 50 kilomètre de la ville la plus proche, près de la forêt de Littleton, une coccinelle verte s'arrêta au bord de la route. Deux hommes sortirent de la voiture et l’un tapa dans la roue et l’autre le regarda faire sans rien dire.

    -Fait quelque chose ! Ordonna celui qui s’était énervé sur la roue.

    -Qu'est que tu veux que je fasse? C’est pas moi le sorcier!

    -J'ai pas encore eu mon diplôme ! C'est illégal d'utilisé la magie sans un diplôme!

    -Comme dans Harry Potter?

    L'autre le fusilla du regard et répondit finalement s'avouant comme vaincu:

    -Ouais...Comme dans Harry Potter.

    Moment de silence.

    -On n'a pas le choix, on va devoir aller à pied.

    L'apprenti sorcier jura:

    -Non! T'a vus ou on est? La forêt de Littleton!

    L'autre regarda comme si il n’avait pas remarqué.

    -Bas c'est quoi le 'blem?

    -Le 'blem? Le 'blem! A ton avis? T'as pas remarqué autre chose? Dans le ciel, par hasard?

    Il leva la tête l’air ignorant et ouvra la bouche grande, étonnée. Il jura en s’expliquant plus à lui-même :

    -La pleine lune! On est dans la merde! Ajouta-t-il comme si ils ne le savaient pas.

    -Mais on ne peut pas resté ici non plus! Ils vont sentir notre odeur! Dit l’apprenti sorcier en voyant que son ami s’asseyez déjà dans la voiture.

    -On doit partir... On n'a pas le choix... Continua-t-il.

    On entendit des hurlements de loups.

    -Et vite...

     

     

    Sur la route 404, à 10 kilomètre de là, dans la forêt. Deux chiens belges courent sur la route jusqu'à qu'ils s'arrêtent ayant sentit quelque chose. Une voiture passe, l'un des chiens arrive à s'enfuir mais l'autre n'arrive pas à temps et ce fait renversé.

    -Oh non!

    Une femme sortit de la voiture et alla voir le chien blessé.

    -Le pauvre !

    Elle le prit dans ses bras, l'emmena dans sa voiture et redémarra alors que l’autre chien les regardait, il finit par partir en aboient.

     

    Les deux autres avaient avancés de presque un kilomètre.

    -Je le sens trop mal. Se dit l’un.

    -Tu crois que tu nous aide à dire ça?

    -Chais pas, j'préfère dire un truc plutôt que de crevé comme un idiot silencieux.

    -Même en parlant, tu seras toujours un idiot en crevant!

    On entendit un bruit derrière les buissons, et quelque chose surgit de là. Ils crièrent en échos. Un chien arriva devant eux.

    - C'est quoi ce truc? Il va nous bouffé?

    L'autre se pencha vers lui et le caressa.

    -Il a l'air gentil, aller gentil, gentil petit chien!

    D'un coup le chien se changea en mec, leurs têtes illustrés parfaitement leurs étonnements. Ils exclamèrent un écho un juron de surprise.

    -Salut. Dit juste le « chien ».

    -Vous êtes un chien garou, hein? Un Changelling?

    Son ami répliqua :

    -A ton avis ? En l’insultant par la suite.

    -Mais comment vous connaissez l'existence des Changelling? Demanda le « l’homme-chien ».

    -Bas parque on est aussi des créatures surnaturels.

    -Des créatures surnaturelles? S'étonna le chien. Vous n’y ressemblais pas.

    -Ouais, parque lui c'est un sorcier...

    -Apprenti sorcier. Rectifia l'autre.

    -Mouais, une apprentie tapette. Ricana son ami.

    -Et toi t'es un démon! Une créature de la nuit!

    -On est tous des créatures de la nuit... Idiot !

    On entendit alors des hurlements d'animaux.

    -Je dois y allée... Déclara le « chien. Ma meute m'appelle.

    Il se retransforma en chien et disparu dans les fourrés. Les deux autres repartirent comme si de rien n'était.

    -Il avait l'air sympa, je pensé pas que les Changelling pouvaient être... Il chercha quelque chose qui ne soit pas péjorative. Comme ça.

    -ça dépend, je pense! Ils sont un peu humain, non?

    Ils ricanèrent jusqu'à qu'ils rejoignent la route et tombent sur une voiture, portières ouvertes et phares allumés.

    -C'est notre chance! On la prend et on se barre avec!

    Il commença à courir mais l'autre l'en empêcha:

    -C'est trop facile...Il y a surement un piège!

    -Un piège? Et pourquoi on voudrait nous piégés?

    -Peut-être pas nous...

    Ils observèrent les environs quand ils entendirent une femme criée. L'un se mit à courir vers le cri, puis après un moment, l’autre aussi

     

    Dans la forêt obscure, le sorcier appelait au hasard :

    -Hé ho! Il y a quelqu'un?

    Quelque chose surgit sur lui et il se mit à crier.

    -Hé! C'est bon, c'est moi! T'as jamais vu de films d'horreurs ou quoi? Celui qui dit: Il y a quelqu'un? Il meurt après.

    -Ouais, ouais...

    Ils vérifient quand même au allant tour. Ils remarquèrent alors des traces de sangs et les suivirent pour tomber sur une jeune femme inerte, mordue de partout perdant son sang.

    -Oh mon Dieu! La pauvre! S'écria le Démon.

    Ils s'approchèrent d'elle.

    -Elle respire encore. Informa l'apprenti sorcier. Mais pas pour longtemps si on la laisse ici...Il faut l'emmené à l'hôpital.

    -Un hôpital?! On est en plein milieu de nulle part! Elle aura le temps de mourir vingt fois avant qu'on y arrive!

    Il examina les blessures.

    -Elle a était mordue de partout! Il faut arrêter l'hémorragie.

    Il enleva sa veste et la mit sur la blessure la plus grave.

    - ça ne marchera pas longtemps! Commenta son ami.

    -T'as une meilleure idée?!

    -T'es un sorcier, non? Tu peux la guérir avec tes pouvoirs?

    -C'est pas aussi facile! Si je fais ça, ça pourrait empirer les choses!

    -De toute façon, elle va crevée!

    Ils la regardèrent un moment et finalement:

    -D’accord…

     

    Plus tard, alors que le jour se lève, les Changelling se retransforment.

    -Vous êtes tous là?

    Le plus grand de tous se mit à appeler à tour de rôle.

    Puis au bout d'un certain temps:

    -Ou est Shawn?

    Les Changelling, redevenus humains, regardèrent partout mais ne le trouvèrent pas.

     

    Pendant ce temps, les deux amis conduisant la voiture étaient encore loin de la ville.

    - On n’y arrivera jamais! Se plaignit le démon qui conduisait.

    On entendit des marmonnent sur le siège arrière.

    -Elle se réveille! Commenta celui sur le siège passager.

    La jeune femme eut l'air de se réveillée mais quand elle vit les deux autres elle se mit à crier.

    -Du calme! On ne va pas vous faire du mal!

    -Mais...Mais...Vous êtes qui?

    Ils se regardèrent comme pour décidés de ce qu'ils allaient pouvoir dire quand ils aperçurent un immeuble.

    -Là! Ordonna l'apprenti sorcier. Je connais cet endroit!

    Ils tournèrent alors.

     

     

    C'était un bar, en plein milieu d'un coup paumé et pourtant bien fréquenté.

    Le barman s'adressa à ses clients :

    -C'était cool, la pleine lune alors?

    Les clients, la plupart que des hommes, rirent comme si c'était une blague.

    -Fermé là les mecs! On a perdu un gars! Dit le chef de meute.

    Il eut alors un gros silence, par signe de respect.

    C'est alors qu’un trio entrèrent, deux hommes portant une femme.

    Les autres clients réagirent et vint les voir.

    -Qu'est qui s’est passé? Demanda un.

    -On la trouvé dans la forêt.

    Ils se regardèrent.

    -La forêt est interdit aux...

    Celui qui disait ça, se mit à sentir leurs odeurs:

    -Un démon et un sorcier? Qu'est que foutes un démon et un sorcier en territoire de Changelling?

    -On a eu une panne et on s'est perdus...Et on la trouvé!

    Mais personnes n'avaient l'air d'y croire.

    -Laisse parler la fille. Dit soudainement le chef de meute, et de nouveau le silence respectueux.

    -Elle est trop...

    Mais il l'interrompit en ordonnant qu'elle parle ce qu'ils fient reculés les autres Changelling.

    -Aller réveille-toi!

    La jeune femme se réveilla soudainement et fut bien surprise en découvrant tous ses hommes autours d'elle.

    -Qu'est que je fais là? Ou je suis?

    - Dit-nous ce qui s’est passé!

    Elle attendit un moment et finalement:

    -Je...Je suis tombée sur un chien, j'ai voulu l'aidé mais...Il m'a attaqué et…

    Elle n’arrivait pas à continuer puisqu’elle commencée à pleurer au simple souvenir de cette nuit.

    -Un chien? S'étonna le chef. N'avons que deux chiens-garous...Et l'un est absent.

    -C'est Shawn! C'est Shawn! Crièrent les autres.

    -Il a désobéit! Nous devons le trouvé!

    Ils partirent tous alors prêt à se battre.

    Alors que les trois autres restèrent là sans savoir quoi faire. Le barman les observa fâchés.

    -Vous les avez fait partir! Comment je vais payer tous les verres qui ont bu, moi?!

    Ils se regardèrent et se dépêchèrent d'allés autre part.

     

    Dans la voiture, la jeune femme essaya de comprendre la situation.

    -Donc vous êtes...Un démon... Et...Vous...Un sorcier...

    -Apprenti sorcier! Rectifia-t-il.

    -Et toi t'es une future Changelling!

    -On n'est pas sure! Peut-être que ça n'a pas marché! Ou que mon sort la aussi guéri de sa métamorphose!

    - Si il suffisait de jeté un sort contre la lycanthropie!

    La jeune femme ne comprenait plus.

    -Vous voulez dire… Que je serais une de ses créatures ?

    -Il y a des chances ! S’exclamèrent-ils comme si c’était une bonne chose.

     

    Quelque jour plus tard, l’apprenti sorcier se rendait à son école, justement de sorcellerie. Et comme d’habitude, il était en retard.

    Arrivait dans sa salle de cour, les élèves étant constitués pour la plupart de filles, car les sorciers sont rares, il se dépêcha de s’asseoir.

    Son voisin était un sorcier, unique autre homme hormis lui, et, bien qu’il soit très différent, ils s’étaient liés d’amitié plus par le fait qu’ils ont le même sexe qu’autre chose.

    -T’es encore au tard ! T’es vraiment pas doué ! T’as du bol que Madame Cérustie ne soit pas encore arrivé… C’est quoi ton excuse aujourd’hui ?

    Il dit tout cela en un souffle, ceux de leurs « races » étaient connus pour parler beaucoup et rapidement mais souvent pour ne rien dire.

    -Oui, j’ai une bonne excuse ! J’ai dû faire la nounou à un bébé Changelling !

    Son ami eut l’air intéressé.

    -Un Changelling ? C’est trop cool ! Et en plus c’est un bébé, un nouveau ?

    -Puisque je te le dis ! S’énerva-t-il en voyant que sa prof était là et commença à se morfondre.

    -Et c’est quoi ? Un loup-garou ? Une panthère-garou ? Un tigre-garou ?

    En fait, ce n’était pas vraiment une particularité chez eux de parler beaucoup, c’était une particularité de son ami.

    -Non, c’est un chien ! Et arrête de faire chié ! On n’est même pas sûr que s’en est une !

    Il se tut un moment jusqu’à qu’il se rend compte d’une chose.

    -C’est une fille ?! Mais fallait le dire tout de suite !

    -Fait chié… Se plaignit-il.

     

    Pendant ce temps-là, non loin de là, dans un appartement.

    L’appartement était plein de décoration étrange, de gris-gris et autres objets servant à divers rituels de magie.

    -C’est… Très joli ici. Trouva seulement à dire la jeune femme, récemment Changelling.

    Le « démon » s’assit à côté d’elle.

    -C’est les affaires de mon colocataire. Il s’entraine souvent ici.

    Il ricana en repensant aux nombreux problèmes que cela avait causés.

    -Je vais rester longtemps ici ? Demanda-t-elle.

    -Le temps qu’on s’assure si tu es une Changelling.

    Elle hésita un moment avant de répliquait :

    -Et si… Je le suis ?

    Il eut l’air de comprendre son malaise.

    -Eh bien… Si tu en es bien une… Nous allons devoir te confié à ton créateur.

    Elle le regarda, apparemment déconcertée.

    -Mon créateur ? S’écria-t-elle. Je ne sais même pas qui c’est !

    Elle repensa à cette nuit sombre, ce soir-là ou sa vie avait basculait. Il eut l’air de lire dans ses pensées, peut-être le fessait-il vraiment ? Ça ne l’aurait pas plus étonnée que ça, puisqu’il dit :

    -Ne repense plus à ça ! C’est fini, maintenant, tu n’as plus rien n’à craindre.

    Il y avait quelque chose de si réconfortant chez lui, elle n’aurait su dire quoi.

    -Et pour ton créateur… Il te reconnaîtra immédiatement, c’est un des avantages des Changelling, ils se reconnaissent par leurs odeurs.

    Elle fronça les sourcils, et, pour s’assurer qu’il disait vrai, elle le « renifla » comme l’aurait fait un chien. Et fronça le nez en commentant :

    -Tu sens le…Le…

    Elle n’aurait sûr ce que c’était mais elle savait qu’elle n’aimait pas cette odeur.

    -Groseille! Expliqua-t-il. C’est une odeur qui y ressemble un peu, ça bloque vos sens de distinction de l’odeur, après vous ne pouvez pas reconnaitre avant un moment quelqu’un.

    Elle ne fut pas très contente qu’il lui ait fait ça !

    -C’est malin ! Se plaignit-elle.

    Tout ce qu’il trouva à faire c’était ricanait.

    -Ce n’est pas drôle ! Elle se leva comme pour montrer qu’elle était sérieuse.

    Il en fit de même, et en profita pour se rapproché d’elle.

    -Tu sais ce qui serait drôle ?

    Mais il ne la laissa pas réfléchir et il l’embrassa. A peine deux secondes plus tard, il se recevait une gifle.

    -Hé ! Ça fait mal !

    -Tant mieux ! S’écria-t-elle en tournant les talons s’apprêtant à partir.

    -Attend ! L’appela-t-il, mais c’était trop tard, elle s’était en allée.

     

    L’apprenti sorcier restait dehors pendant la pause, il n’aimait pas aller voir les autres, puisque les « autres » étaient pratiquement tous des filles.

    Ses amis, les seuls garçons, hormis lui, de l’école, discutaient de leurs cours. Mais les cours ne l’avaient jamais intéressé, ce qu’il voulait s’était rentré chez lui et revoir la jeune Changelling qu’il trouvait particulièrement jolie.

    -Tu pense à quoi ? Lui demanda soudain l’un de ses amis.

    Il le regarda étonné, il les avait oubliés.

    -Euh…Rien ! Trouva-t-il seulement à dire sentant bien qu’il rougissait jusqu’aux oreilles.

    Son ami, s’en apercevant, ricana en demanda :

    -Pour la qu’elle t’a craqué ?

    Il lui montra toutes les filles qui étaient devant lui, il y en avait tant, ça faisait presque peur. Etrangement cela lui rappelait un cours, en Histoire-socio. Ils y avaient évoqués la quasi disparition du « mâle » parmi les sorciers par le simple fait que, les filles étaient plus adepte à cette discipline et qu’on ne trouvait plus de pure sorcier.

    Lui ? Qu’est qui était ? Une aberration ? Bien sûr que non. Il était sorcier depuis son enfance, chose rare.

    Mais il se souvenait surtout d’une chose, une loi très spécifique :

    Tout être doté d’un potentiel pouvoir (c’est ainsi qu’on appelait les sorciers autrefois) devra, si besoin, tout faire pour la survie des siens.

    Autrement dit, il devrait, forcément, même si il n’en a aucune envie, épousé une comme lui. Et surtout pas se « mélangé » avec une Changelling.

     

    Shawn la sentait, il était de plus en plus proche d’elle. Il la suivait partout, et quand elle était sortie en courant ou l’avait emmené ces deux « gars » il s’était précipité vers elle. Heureusement pour lui, sous cette forme, elle ne risquait pas de le reconnaitre. Elle ne l’avait vu qu’en chien, un labrador noir, son préféré bien sûr. En humain il était grand, des cheveux aussi noir que sa fourrure de chien, des petits yeux marrons, un visage carré, et une barbe de deux ou trois jours.

    -Mademoiselle ? Appela-t-il quand il arriva devant elle.

    La jeune femme le regarda bizarrement, il espéra que son odorat n’était pas encore assez développé pour le reconnaitre, (de toute façon, songea-t-il, elle ne comprendrait pas ce que c’est) mais apparemment ce ne fut pas le cas puisqu’elle répliqua:

    -Qu’est vo…Elle s’arrêta pour s’essuyé ses yeux, elle avait pleuré ? S’étonna-t-il. Qu’est que vous voulez ?

    Elle parla fort et clairement ne voulant pas manifestement pas montré ses émotions devant un inconnu. Il lui répondit franchement :

    -Je suis ici pour toi.

    Elle fut bien surprise par ces paroles.

    -Moi ? Dit-elle n’y croyant pas.

    Comment lui expliqué ? Ce n’était qu’une humaine ignorante, pour encore un mois, il ne pouvait pas croire ce qu’il lui dirait, peu importe tous ce qu’il pourrait lui prouvé.

    C’était toujours le problème des humains, pensa-t-il, on pouvait leurs montrés tous les secrets du monde avec autant de preuves qu’on voudrait, ils n’y croiraient pas.

    Il ne fallait surtout pas qu’elle prenne peur, sinon cela pourrait mal finir, mais il n’avait aucune expérience, c’était sa première mordue.

    -Mademoiselle…Je voudrais vous dire quelque chose de très important. Mais pas maintenant, pas encore… Vous ne me croyez pas…

    Elle l’interrompit soudain, et cette fois c’est lui qui fut surprit.

    -Vous êtes mon créateur ?

    Il la dévisagea, comment connaissent le nom qu’utilisé les Changelling entre eux ? Il remarqua à ce moment-là l’odeur, une odeur ressemblant à de la groseille, elle en avait un peu sur elle, au niveau des lèvres. Un démon…C’était un démon qui avait trouvé sa mordue ! C’était inconcevable pour lui.

    -Qui est ce ?!

    Il s’énervait, c’était stupide, il était jaloux d’un misérable démon.

    -Lâché moi ! Ordonna-t-elle et alors il se rendit seulement compte qu’il lui tenait les mains.

    Elle se mit à crier, bien qu’il ne lui ait « rien fait » il lui dit de se taire mais ça ne faisait qu’accentuer ces cris. C’est alors que, sans comprendre, il s’ombra dans l’inconscience.

     

    S’en était trop pour elle, elle était tétanisée, figé devant le corps de son soi-disant « créateur » qui était là à terre. Elle se tourna alors vers le « coupable ».

    -Tu vas bien ? Lui demanda-t-il quand il arriva près d’elle.

    Elle était soulagée, un visage qu’elle connaissait… L’ami de ce démon, l’apprenti magicien.

    -Je l’ai assommais. Expliqua-t-il.

    Au début, elle ne comprit pas, comment aurait-il pu ? Il ne l’avait même pas approché. Et ensuite, elle se rappela des pouvoirs extraordinaires qu’il possédait.

    -Nous ne devons pas restés ici, normalement je n’ai pas le droit d’utilisé mes « petits tours de magie ».

    Il lui disait cela comme à une enfant.

    -Mais on ne peut pas le laissé là ! Protesta-t-elle.

    Il réfléchit un moment et lui dit finalement :

    -Tu dois comprendre, si on l’emmène avec nous, il pourrait porter plainte et je finirais en prison pour usage abusif de pouvoir, et, ensuite, il obtiendra sûrement ta garde. Je ne peux pas prendre ce risque.

    Sans la laissé songeait à ce qu’il venait de dire, il la força à le suivre.

     

    Le « petit » démon était toujours dans son appartement se demandant ce qu’il avait pu faire de mal pour qu’elle s’enfuie ainsi.

    Et justement, celle-ci rentré précipitamment accompagner de son ami sorcier.

    - Tu ne devrais pas être en cours ? Demanda-t-il étonné de le voir ici à cette heure.

    Mais à la place de répondre, il lui dit :

    -On doit partir.

    Le temps qu’il comprenne il prenait ses affaires et les mettait dans un sac.

    -Qu’est que tu racontes? Qu’est que tu as fait ?

    Il lui expliqua la scène qui datait de déjà quelques minutes.

    -Putain, t’es dans la merde. Remarqua-t-il à la fin de son récit. Ou tu vas aller ?

    Il haussa les épaules, en fait, il n’y avait pas encore pensé.

    -Je connais un endroit parfait, interdit aux Changelling.

    Le démon sourit de sa trouvaille mais son ami lança un regard vers la jeune femme qui les écoutait en silence et il se rappela alors son « état ».

    - On n’est même pas sûrs que s’en soit une. Lui fit-il remarqué.

    -Arrête de te mentir, tu sais bien que s’en ait une, tu l’as sentis, elle a déjà leurs odeurs.

    Il fut soudain triste comme si il venait de tué son dernier espoir, peut-être était-ce le cas.

    -Pour l’instant elle en est pas une ! On pourrait leurs mentir, tu vois ? Caché son odeur ?

    Si il avait eu plus de temps pour y songé, ils auraient sûrement choisit une autre solution, mais c’est à ce moment-là que s’exclama la future Changelling :

    -Il arrive.

    Elle parlait de son créateur, elle sentait s’approché de plus en plus. Ils n’avaient donc plus le choix, ils s’enfuir par la fenêtre.

     

    Il y a à la bordure de la ville, juste avant les forêts et la campagne, un immeuble surnommé « l’abri » car c’est sa fonction principal avant d’être un endroit remplit d’appartements.

    Il protège les créatures surnaturelles minoritaires, comme les démons et les sorciers, contre celles majoritaires, dont les Changelling.

    L’entré était une grande porte qui menait à un couloir, très animés ou apparaissait et disparais des sorciers qui se téléportaient (Les sorciers apprentis ayant obligatoirement un qualifié avec eux), les démons s’amusaient à se faire des blagues. Il y avait aussi quelques autres minorités, comme des « moitié-humain » (reproduction avec un(e) humain(e) étant tout à fait illégal mais ça ne voulait pas dire qu’on ne le faisait pas).

    Les trois compères entrèrent essayant d’avoir l’air normal parmi ces gens qui étaient tous le contraire.

    -Tien ! Salut Mark ! Dit l’hôtelier.

    Il s’adressait manifestement au démon. La jeune femme se rendit alors compte qu’elle ne savait même pas leurs noms.

    -Salut Giles, tu as toujours ma chambre ?

    L’abri était plus un hôtel « malfamé » qu’un simple immeuble.

    -Bien sûr, mais pour tes… Amis ?

    -Ils viennent avec moi.

    Il ne s’expliqua pas, mais il savait que l’hôtelier aurait bien voulu savoir.

    Ils arrivèrent alors devant un « ascenseur ».

    -Qu’est que c’est ? Chuchota-t-elle de peur que le simple fait de parler la trahisse.

    C’était un système de téléportation basique, à utiliser uniquement en présence de sorcier « expérimenté ». L’apprenti, bien qu’il ne soit pas diplômé, commença la manœuvre de téléportation, et le temps qu’ils comprennent, ils étaient dans une autre pièce.

     

    C’était une pièce faisant moins de deux mètres de larges et autant de largeurs, un mètre seulement séparé de la salle bain, unique autre pièce.

    -C’est chouette, non ? Dit le démon.

    La jeune fille, déconcertée, demanda :

    -Mais où sont les meubles ?

    Il ricana, prit alors une sorte de fente dans le mur et en sorti un lit simple.

    Elle comprit alors que tous ces traits étaient, en fait, des meubles incrustés dans le mur. Elle s’assit alors sur un des lits, et les questionna comme elle n’avait pas pu le faire avant.

    -Comment vous vous appelez ?

    Ils se rendirent alors compte qu’ils ne s’étaient même pas présentés !

    -Mark, Mathieu, Mathis, Max, j’ai plein de nom. Répondu le démon. Mon vrai nom fait trop « démon ».

    Il prononça alors un mot incompréhensible dans une langue qui lui était totalement inconnu.

    -ça se traduit comme « La marche du soleil ». Il était fier de son nom à la manière qu’il avait de le dire. Mais on m’appelle juste M.

    M ? Etrange comme nom. Pensa-t-elle.

    -La plupart des démons se font appelé par la première lettre de leurs prénoms.

    Le sorcier, qu’on avait ‘un peu’ oublié, dit alors, à son tour, son nom, plus « ordinaire ».

    -Damien.

    Elle explosa de rire, ça ne lui allait pas du tout.

    -Ouais, je sais. Dit M. C’est pour ça que je l’appelle juste Dam.

    Dam n’avait pas l’air d’allé qu’on se moque de son nom. Cependant, il sourit et interrogea alors :

    -Et toi alors ?

    Elle avait arrêté de rire, apparemment son nom non plus ne lui plaisait pas.

    -Vicky.

    Pourtant, les deux autres avaient l’air d’aimés ce nom. Mais ce petit moment d’amusement et de détende allait bientôt prendre fin.

     

    En bas, l’hôtelier s’occupait en recomptant les noms de ses clients quand, un homme et une femme, arrivèrent devant le comptoir. Il comprit immédiatement qu’il allait avoir des ennuis, ils n’avaient pas la tête de simples clients.

    -Bienvenue à l’hôtel Richard. « Richard » étant le vrai nom de l’abri. Vous voulez prendre une chambre ensemble ?

    -Arrête ton baratin, jeunot. Répliqua brusquement l’homme. Nous sommes ici pour le boulot.

    La femme, qui avait l’air plus « gentille », lui demanda en posant deux photos sur le comptoir :

    -Avez vu ces deux personnes ?

    Il baissa son regard sur les images, Vicky et M, ces deux derniers clients.

    -Non. Mentit il car l’abri n’en serait pas un si on ne protégeait pas ces clients.

    -En êtes-vous sûr ? Redemanda la femme.

    Il répondit pareil.

    -Si jamais vous mentez, savez que vous protégé des fugitifs.

    Quand il entendit « fugitif » il sut qu’il allait devoir avoué, car si l’hôtel protégé des menaces extérieurs, il devait protégés de celles de l’intérieur également.

    -Qu’ont-ils fait ? Essaya-t-il d’avoir l’air juste curieux.

    -Agression. Dit juste l’homme.

    Il fut soulagé, il ne protégé pas de meurtriers au moins.

    -Non, je ne l’ai pas vu. Décida-t-il de dire finalement.

    Les deux personnes attendirent un moment, comme s’il allait craquer, puis enfin ils partirent. Il prit alors le téléphone et appela ces clients pour les prévenir. Mais ce qu’il ignorait, c’est qu’il était sur écoute.

     

    -Nous devons partir. Annonça Dam qui tenait encore le téléphone de l’hôtel.

    -Pourquoi ? Je croyais qu’on était dans un abri ici ! Se plaignit Vicky.

    Les deux amis se lancèrent un regard, M prit alors Vicky comme un sac, grâce à sa force supérieur de démon. Pendant ce temps-là, Dam avait ouvert la fenêtre, heureux qui en ait une déjà, et attendait sur l’escalier de secours.

    Le démon posa la jeune femme et la confia à son ami alors que celui-ci l’ordonnait de courir. Malheureusement à cet instant, deux personnes apparurent, téléportées, et fermèrent la fenêtre magiquement. M était pris au piège, mais le sorcier ne voulait pas laissé son ami. Cependant celui-ci lui dit quelque chose, malgré la vitre, Dam put lire sur ses lèvres et saisit que c’était l’instant pour s’en allé.

    Dam et Vicky disparurent dans la nature, M en était ravi, avec lui il ne pouvait rien lui arrivé. Il se retourna, prêt à affronter ses deux adversaires, et dit d’un souffle court :

    -Vous ne l’aurez pas.

     

     

    -Ou allons-nous ? Interrogea Vicky quand le jeune sorcier prit une voiture au hasard, qu’il avait ouverte avec un de ces « petits tours magies ».

    Il la regarda un instant, hésitant à lui relevé l’endroit que lui avait indiqué son ami, puis finalement :

    -Groseille.

    Elle le dévisagea mais il n’avait sûrement pas envie de le lui expliqué.

    Quand il démarra, la jeune femme lui prit le bras et lui dit :

    -Mais on n’attend pas M ?

    Il ne dit rien, son regard triste suffisait à comprendre. Et il démarra.

     

    Groseille n’était pas le nom d’un fruit ou d’un légume, mais bien un endroit. C’était une petite maison en campagne, entouré justement de plantes de Groseille d’où son surnom.

    Dam arrêta la voiture un peu avant et ils continuèrent à pied, entre les groseilles.

    -Pourquoi allons-nous là ? Osa demander Vicky.

    De tout le chemin, son chauffeur n’avait rien dit, l’arrestation de M avait l’air de l’avoir profondément touché. Finalement ils arrivèrent devant une porte caché par les plantes ce qui fit que Vicky se demanda comment il avait pu la trouvé. Un loquet s’ouvrit et deux grands yeux bleus les observèrent pour ensuite dire :

    -Qui est avec toi ?

    Dam répondit juste :

    -Une amie.

    Vicky ne put s’empêcher de sourire quand il la désigna ainsi. La porte s’ouvrit sur une veille femme qui les fit entrés.

    L’intérieur était incroyablement grand par rapport à ce qu’elle avait imaginé mais sans doute n’avait-elle pas vu la maison dans son entier. Alors qu’elle était subjuguée par cela, Dam baissa la tête triste.

    -Madame M… Il avait soudainement une voix d’enfant. Je suis désolé mais…

    Il ne put aller plus loin. C’est alors que Vicky comprit qui elle était, cette manière de lui annonçait ne lui évoquait qu’une chose : Un ami de l’armée qui vient annoncer à la mère de son ami que son fils est mort. C’était, d’une certaine manière, la même chose. Bien que Dam ne soit pas soldat, et M non plus, et qu’il n’est pas mort.

    -Tu as toujours trop dramatisé, Damien.

    La mère de M le taquinait souvent avec son nom complet qu’il n’appréciait pas vraiment. Cependant, M avait quand même des ennuis…

     

    L’homme était un Changelling, il puait à plein nez de cette odeur. Par contre, la femme avait presque la même odeur que Dam, il en conclut qu’elle devait être une sorcière.

    D’habitude les deux agences de « police » ne s’associaient jamais, les Changelling se croyaient trop supérieur pour faire équipe avec des « presque humains ». M comprit alors que c’était à cause d’eux s’ils avaient dû s’unir.

    -Dites-nous ou sont les autres ravisseurs ! Ordonna le Changelling.

    Il essaya ensuite de prononcé son nom, pour avoir l’air plus « menaçant », il réussit malgré un fort accent. Ce qui le fit ricaner.

    -Si vous dites ou ils l’ont emmenés nous oublierons que vous y avait participés. Dit cette fois la sorcière.

    M avait vu assez de séries policières, Dam et lui adoraient cela, pour comprendre qu’ils jouaient au bon et au mauvais flic.

    -Nous ne l’avons pas enlevé, elle est venue de son plein gré. Protesta-t-il.

    Le Changelling prit cela pour une blague.

    -Son créateur témoigne que votre ami l’aurait assommé à l’aide de ces pouvoirs chose totalement illégal. Il aurait ensuite enlevé la jeune fille, je suppose que c’était prévu du début ? Dit le Changelling plein de mépris.

    Dire que c’était Dam qui l’avait embarqué dans toute l’histoire… Pensa-t-il.

    -Vous savez comme moi que son créateur n’avait pas le droit de la mordre ! Il n’avait pas t’autorisation ! Essaya-t-il de trouvé une excuse.

    La sorcière passa alors un papier sur la table d’interrogatoire ou était rédigé clairement qu’il l’avait demandé peu de temps avant.

    Alors M n’avait plus le choix, et il demanda ce que demandaient toujours les coupables dans les séries :

    -Je veux voir mon avocat.

     

    Shawn Scott était assis dans une sorte de salle d’attente sauf que, dans ce cas-là c’était plus « miteux » que celle d’un hôpital.

    La police surnaturelle n’avait que peu de moyen, puisque peu de gens connaissaient son existence. Il observa les « rayons », un côté pour le domaine des sorcières et un pour les Changelling.

    C’était assez drôle de voir que les deux camps ne se mélangés pas.

    -Monsieur Scott ? Appela une femme, sans doute une sorcière car la plupart de la gente féminine l’était.

    -Oui ?

    Il arriva devant elle, mal à l’aise car d’habitude ceux de son espèce ne sont pas d’égale à égale. Mais Shawn avait bien vite compris qu’un tel comportement ne m’emmènerait à rien. Elle l’emmena dans une pièce sombre, ou à travers une sorte de fenêtre on pouvait apercevoir une salle d’interrogatoire.

    -Vous le reconnaissez ? Demanda alors la femme.

    Il se rendit compte alors que, dans la salle t’intterrogatoire se trouvait un homme, seul. Il ne l’avait jamais vu.

    -Vous êtes sûr ? Redemanda-t-elle.

    Elle commençait à lui tapait sur les nerfs.

    -Non, je ne l’ai jamais vu ! Qui est ce d’abord ? Celui qui m’a pris ma mordue ?

    Elle ne répondit pas et le laissa la seul par l’excuse de « regarder le encore un moment ». Ce qu’il fit.

    Il l’observa si longtemps qu’il l’avait l’impression de déjà le connaitre par cœur. Il avait des traits très appuyé qui lui donnait un air sévère, cependant, ses cheveux bruns, mi- long lui donnait un air plus  «gentil ». Mais son visage faisait si triste, qu’il faisait pitié à voir.

    -Pauvre mec. Se dit-il.

    Il s’étonna en voyant que l’homme réagit en l’entendant. Alors il demanda :

    -Vous m’entendez ?

    Derrière la vitre, il hocha la tête puis il dit :

    -Vous êtes flic ?

    Shawn avait l’air de tous sauf d’un flic, mais comme il s’agissait d’une vitre teintée il ne pouvait pas le savoir.

    -Non ! Je suis juste venu témoigner. Et vous, vous êtes là pourquoi ?

    -Moi ? Il leva la tête, il pouvait bien le voir maintenant. J’ai juste aidé un ami.

    Lui n’avait jamais eu de vrais amis, pas au point d’être enfermé pour eux, la meute était plus des collègues, pas plus.

    -Vous avez tué quelqu’un ?

    Il ricana et répondit :

    -Non ! J’ai aidé un ami, je vous l’ais dis. Tout ça à cause d’un sale Changelling…

    Il grommela ensuite dans sa barbe. Shawn était étonné, toute sa vie il n’avait vu que des Changelling.

    -Vous êtes quoi ? Une sorcière ? Il rigolait déjà en imaginant cela.

    Lui aussi rit mais avant qu’il put répondre, la femme revenue le voir en fessant :

    -Monsieur Shawn Scott ?

    L’homme en face de lui en entendant cela, s’écria alors :

    -Vous ? Vous êtes ce sale sal…

    Mais la femme éteignit le hautparleur avant qu’il ait pu terminer sa phrase.

    -Vous allez me dire qui est ce maintenant ?

    Elle le regarda d’un air déconcerté pensant qu’il s’en fichait un peu.

    -Personne, monsieur Scott. Maintenant venez avec moi.

    Il la suit sans vraiment l’écouté, il réfléchissait. Si cette personne n’était rien alors pourquoi restait-il dans sa tête ? Après un moment, il prit une décision, il s’éloigna de la femme discrètement, ouvrit la salle d’interrogatoire et… S’enferma avec lui. Et lui, c’était M.

     

     

    Vicky se sentait un peu perdue, la décoration de la maison avait quelque chose de si particulier en rapport avec celle des maisons « normales ». Alors que Dam et la mère de M discutaient de leurs nombreux souvenirs, horriblement longs ennuyant trouvait elle, elle demanda en désignant un objet :

    -Qu’est que c’est ?

    C’était un objet de forme étrange, c’était un collier, à tout point de vue, mais le pendentif avait la forme d’une étoile avec des centaines de bouts. Elle voulut le prendre pour mieux le voir mais quand elle le toucha elle eut l’impression de se brulé les doigts et le fit tombé.

    La vieille femme ayant vu cela lui dit de faire attention, sous entendant que cela avait plus de valeurs qu’elle.

    -A quoi ça sert ?

    -A protégé des Changelling. Répondit-elle comme si c’était évidence.

    -Ne le touche pas, Vicky. Ajouta alors Dam. Tu risquerais d’être brûlé.

    C’était un peu tard pour la prévenir… Pensa-t-elle.

    -C’est une Changelling ? S’étonna madame M, en regardant Dam d’une drôle de façon.

    -C’est long à expliquer…. S’excusé déjà le sorcier.

    Comment ça alors une altercation comparable à une pièce de théâtre :

    -Tu sais ce que je pense des Changelling, Damien.

    -Elle est différente ! Elle ne s’est même jamais changée !

    -Justement, elle n’a pas encore changé non plus à l’intérieur mais quand ça arrivera tu ne pourras pas l’empêché.

    -Non, tu mens ! Vicky n’est pas comme eux !

    -Damien…

    Il se rendit compte alors qu’elle avait raison et que lui ne faisait que ce mentir à lui-même… Il regarda alors Vicky un moment, et répliqua :

    -Non.

    Et sur ce mot, il monta au premier tel un adolescent face à une dispute. La jeune femme resta là, mal à l’aise tandis que la vieille femme la dévisageait.

     

     

    Shawn et M restèrent un instant sans rien dire, il ne l’avait jamais vu pensa le premier il ne pouvait pas savoir qui il était.

    -Vous êtes mon avocat ? Un Changelling ? Tous les mêmes, peuvent faire confiances qu’à ceux de leurs espèces…

    Il avait l’air de parler souvent dans sa barbe, surtout quand il était mécontent.

    -Je ne suis pas votre avocat, je suis…

    Mais il n’eut pas à continuer, il avait reconnu sa voix.

    -Vous ?! Qu’est que vous faite là ? Vous croyez que je n’ai pas assez d’ennuis comme ça ?!

    Il commença à l’empoignait par le col quand il se dit qui serait préférable de s’expliqué rapidement.

    -Je suis Shawn Scott, comme vous le savez. Mais j’ignore ce que je vous ai fait…

    -Vous m’avez enfermé, ça se voit pas ?

    Le Changelling fronça les sourcils agaçait il fuit ses questions par d’autres. Il dû répétait plusieurs fois avant qu’il dise :

    -Vous avez accusé mon ami de kidnapping.

    Il saisit alors, il n’aurait jamais deviné que son ami était ce sorcier.

    -Je suis désolé mais… Il a enlevé ma mordue, je n’avais pas le choix…

    Ces paroles ne l’aidait pas à se calmé, au contraire.

    -Sales Changelling, vous pensez que les sorciers et les démons sont tous des criminels et des sauvages, t’as pas pensé une seule seconde qu’elle voulait pas être avec toi ?!

    Son ego de Changelling ne l’avait pas pensé évidemment.

    -Je vais retirer ma plainte. Céda-t-il finalement.

    Il voulut partir mais M l’empêcha.

    -Tu crois t’en tiré si facilement ? J’vais te suivre pour être sûr que tu l’as fait.

    Shawn savait qu’il n’avait pas le droit de sortir de salle d’interrogatoire… Mais lui vint alors une idée.

    -Je veux voir ma mordue d’abord.

    Il accepta, bien sûr, il n’avait pas le choix, c’était le dernier espoir qui lui restait pour être libre. Et les deux hommes partirent ensembles.

     

    Damien était allongé sur un lit dans l’ancienne chambre de son ami. Les démons aussi devaient dormir et mangés, comme toutes créatures vivantes. La seule différence c’est qu’il mangeait peu de viande, à semi-végétarien en somme, et dormait peu. C’était pour cela que Dam dormait souvent dans ce lit quand ils vivaient encore chez ses parents. Il avait presque était élevé par la mère de M, qui lui avait également apprit le langage et les mœurs que devrait savoir tout démons. Ces parents, à lui, il ne l’avait pas bien connu, la règle des sorciers stipulant qu’aucuns enfants ne peuvent voir ses parents avant d’avoir son diplôme. Car si jamais il le rate, chose la plus affreuse qui peut arrivait, il « devient » un simple humain sans rien de particulier et est « laver » de toutes traces de souvenirs à propos du monde surnaturels.

    Il réfléchissait à tous cela quand quelqu’un frappa à la porte. Cela ne pouvait qu’être Vicky puisque madame M ne le faisait pas.

    -Entre. Dit-il.

    C’était bien Vicky, il n’avait même pas besoin de la regardé, son odeur suffisait, elle s’amplifiait de jour en jour, ça ne faisait que l’attristait.

    Elle s’assit au bord du lit et resta silencieuse. Il décida de se relevé, toujours aussi affligeait.

    Vicky triturerait ses mains visiblement embarrassé. Il prit ses mains pour la faire arrêter. Elle examina ses mains sur les siennes comme surprise qu’il en ait. Elle osa enfin le regardé.

    -Je… Je suis désolée.

    -Ce n’est pas ta faute.

    Il eut un moment de silence ou chacun ne faisait que penser aux visages de l’autre. Leurs visages étaient tous deux triangulaires, leurs seuls points communs. Vicky avait deux jolis yeux ronds presque noirs, un petit nez retroussé et des fines lèvres. Et de longs cheveux châtains qui lui arrivé jusqu’aux épaules. Dam, lui, avait deux petits yeux d’un bleu profonds, un grand nez, et de courts cheveux noirs un peu bouclé.

    -Tu es belle. Souffla alors Dam comme si il venait de s’en rendre compte alors que c’était faux.

    Il l’avait remarqué depuis le début, depuis longtemps il ne pensé qu’à cela. Il resta un moment à observer ses lèvres, hésitant. Il n’eut pas à choisir puisqu’une voix se fit subitement :

    -Damien !

    Il sursauta en reconnaissant la voix. Automatiquement il alla la voir mais pas sans se retourné une seconde vers Vicky, par un sentiment de regret.

     

     

    Shawn regardait M tenant le volant de la voiture qu’il lui avait prêté. Il avait un regard étrangement déterminé, il n’avait pas l’air de vouloir lâche le volant.

    -Elle s’appelle comment ? Demanda-t-il pour faire la conversation.

    Il ne bougea pas et répondu juste :

    -Vicky.

    Il trouva drôle ce nom, elle avait plus une tête de Claire ou de Rose. Il voulait savoir plus sur elle, plus qu’un simple nom, plus qu’une fille qu’il avait croisé.

    -Elle est comment ? Demanda-t-il en essayant d’avoir l’air innocent.

    Il pouvait prendre mal cette question…

    -Gentille.

    Il était véritablement décidé à dire un minimum. Son chauffeur n’étant pas bavard, il commença à observer dehors en se demandant bien ce que pouvait faire Vicky à cet instant précis.

     

     

    Vicky était descendue, madame M et Dam ayant repris la chambre pour « discutés face à face ».

    Elle était installée là, tranquille, quand quelqu’un frappa à la porte. Pensant plus à la distraction que cela lui offrait plutôt que de qui cela pouvait s’agir, elle alla ouvrit immédiatement.

    Là-haut, Dam avait une discussion agité.

    -Je me fous des règles, des protocoles !

    -Damien, ne dis pas n’importe quoi ! Les règles sont faites pour qu’on les respecte !

    -Les respecte ? N’importe quoi ! Il y avait du respect pour moi ? Pour toi ? Pour tous ceux de ton espèce ? De la mienne ?

    Damien avait raison d’une certaine manière. Mais elle ne put pas le contredire qu’il s’en alla brusquement sans raison. Pourtant il en avait bien une.

    Il descendit le plus vite possible en appelant Vicky.

    -Vicky ! Qu’est que tu fais ?!

    Il avait l’air inquiet.

    Elle se retourna, surprise de le voir faire cette tête, et répondit :

    -Je salué ce charmant jeune homme ! En souriant de toutes ses dents.

    Le regard que faisait Damien face à ce visiteur faisait froid dans le dos, à croire qu’il essayé de le tuer par son simple regard. Et vu ses pouvoirs il en aurait était bien capable.

    -Vicky, tu lui as permis d’entré ? Demanda-t-il toujours en le fixant.

    Elle parut étonnée par cette question et répondu tout en essayant de comprendre :

    -Non mais j’allais le faire. Pourquoi ? Qu’est qu’il l’y a ?

    Dam la prit par les épaules comme si il avait peur qu’elle s’envole quand il l’expliquerait.

    -Tu ne t’es pas demandé comment il nous a trouvé ?

    Elle fit non de la tête, elle n’y avait même pas pensé. Si Dam n’était pas compréhensible et surtout son ami il l’aurait traité de fille « stupide ». Il ne lui dit que :

    -C’est imprudent, fait plus attention à l’avenir.

    Vicky n’aimait pas comme il lui parlait, elle n’était pas une enfant ! Cependant, comme il avait raison elle n’avait rien à dire, ce qui était horriblement agaçant.

    -Qu’est que c’est alors ?

    Il se tourna vers le visiteur, toujours sur le pas de la porte.

    -Tu n’as qu’à lui demandé.

    Elle le regarda à son tour, il ne disait plus rien, celui qui quelques minutes lui avait paru si sympathique. Il était grand, pâle, des cheveux brun raides, et porté une chemise impeccable.

    -Je sais ! Se réjouit-elle d’avoir trouvé. Il est pâle et il ne peut pas entré sans qu’on le soit invité ! Poursuivit-elle son raisonnement. C’est un vampire ! Dit-elle enfin.

    Dam éclata de rire, même le « vampire » en fit de même.

    Damien trouvait ce qu’elle disait « stupide », les vampires n’existaient pas. Mais ces pensées n’étaient pas très crédibles face à quelqu’un de « normal ». Lui sorcier, son ami démon, son amie future Changelling, ça n’avait rien de crédible non plus…

    -C’est un polymorphe. Révéla-t-il finalement.

    Les polymorphes ne pouvant prendre que l’apparence de personnes mortes d’où les légendes des êtres aimés revenant après la mort. Comme les vampires donc. Mais récemment la vie de ces créatures sont courtes, ils ne peuvent survivre que quelques années dans le même corps, seulement avec les progrès de la science et l’allongement de la vie humaine, ils n’y a pas assez de corps jeunes pour tous. Et à cause de cela, pour la survie de l’espèce, ils durent s’allier avec les forces de police surnaturels qui leurs fournissent des cadavres en échange. Mais expliqué tous cela à Vicky aurait était un peu long.

    -Laisser moi entré. Ordonna le polymorphe exaspérait par son impuissance.

    -Non. Dit Dam d’une voix autoritaire qui lui était inhabituel.

    Il se mit devant son amie, l’air protecteur.

    -Pour qui travailles-tu ? L’interrogea-t-il mais comme c’était évidemment. Les Changelling ?

    Il ne répondit pas et disparu dans un nuage de fumée sombre. Une des capacités des polymorphes.

    Le sorcier claqua la porte, mécontent. La mère de M descendait, elle avait manifestement attendu que leurs visiteurs partent pour arriver.

    -Comment a-t-il su que vous étiez ici ? Demanda-t-elle ce que tout devait se dire.

    -Quelqu’un a dû lui dire…

    Bien que les polymorphes puissent changés de formes, et, aient la capacité de se téléporté, ils restaient en grande partie humain. Et donc, incapable de voir la différence entre un être surnaturel et un humain.

    -Vicky, lui as-tu dis ton nom ?

    Peut-être ignorait-elle à quoi elle ressemblait…

    -Non. Assurait elle toute contente de ne pas l’avoir fait.

    -Vous devriez restés ici. Conseilla madame M. Si jamais vous sortez d’ici ils seront que c’est vous.

    C’était logique… Pensa Dam. Il lui suffit d’orienté son regard vers son amie pour savoir qu’elle était d’accord.

     

    Il y avait près d’une heure de route entre le quartier générale de la « police » surnaturel et Groseille. Et de tout ce voyage, M n’avait presque rien dit.

    -C’est encore loin ? Demanda Shawn uniquement pour l’agaçait.

    Mais en réalité il commençait à s’inquiété, peut-être avait il était stupide de le croire, peut-être avait-il embarqué avec un tueur et qu’au moindre geste, il s’arrêterait, le tuerait et abandonnerait son cadavre dans une fosse. Cette pensée n’avait rien de réjouissant…

    -Encore vingt minutes.

    Il avait dit plus d’un mot, c’était un record. Pensa alors Shawn.

    -Pourquoi cet endroit particulièrement ?

    Il crut au début qu’il n’allait rien dire puis, finalement :

    -C’était au j’habité enfant.

    Cela rappela un tas de souvenir à M, ce qui le plongea de nouveau dans le silence.

    Shawn, lui, avait peu de souvenirs de son enfance. Quelques images de son initiation de la meute, ses parents étaient fiers de lui ce jour-là. Il n’avait pas de souvenir d’avoir découvert ce qu’il était, il le savait depuis son jeune âge, il trouvait que c’était ceux qui n’était pas comme lui qui était bizarre et pas le contraire.

    -Vous êtes quoi ? Interrogea-t-il, il n’arrivait pas à ciblé son odeur.

    Il répondit seulement après un moment :

    -Démon.

    Il voulut bouffer de rire mais ça aurait était mal vu, il ne valait pas mieux de se moqué de celui qui conduit.

    -Vraiment ?!

    -Garde ton calme, garde ton calme. Se répétait-il.

    Mais les nombreuses blagues que lui et ceux de sa meute faisaient sur les démons ne l’aidaient pas. Il ne valait mieux pas qu’il y pense, il éclaterait de rien au sinon. Cependant, il l’aurait fait, si jamais quelque chose sur la route n’avait pas heurté leurs pare-brise.

    Shawn voulut sortir de la voiture pour allait voir mais le démon l’en empêcha et y alla à sa place. Il l’observa sortir, se penché lentement vers une forme sombre et inerte, qui se releva l’air de rien. Il faisait trop sombre, la nuit était arrivée plus vite qu’il ne le pensé, pour qu’il puisse bien voir, mais il comprit que les deux formes sombres se battaient.

    Il décida de sortir, et fonça sur les deux ombres. Heureusement pour lui, l’avantage d’être Changelling était aussi qu’il voyait parfaitement dans la nuit, tel l’animal qu’il représenté, le chien.

    Il reconnut M mais l’autre ne lui disait rien. M l’avait déjà bien amochait, et il n’avait visiblement pas besoin d’aide, il avait déjà assommé leurs « victime ».

    -Un polymorphe. Dit M en lui montrant celui-ci. Il nous a suivis.

    Il n’osa pas demandé comment il le savait.

    -Nous avons un accord. Rappela-t-il.

    -Au risque de les mettre en danger ? Sûrement pas, ça n’en vaut pas la peine.

    -Tu m’as fait une promesse, sale démon. Tu vas pas te défilé comme ça !

    Il n’avait pas besoin de faculté de voir dans l’obscurité, pour savoir qu’il lui jetait un regard noir.

    -La maison n’est qu’à 10 minutes d’ici à pied, t’as qu’à y aller toi-même.

    Il rejoignit la voiture et fit mine de démarrait. Il le suit, ouvrit la portière et lui dit :

    -Qui te dit que si je trouve l’endroit je dénoncerais pas ton pote ?

    Il marqua un point. M le savait. Il démarra le moteur et ralla en lui disant :

    -T’attends quoi pour monter ?

    Il sourit d’avoir « gagné » et le rejoignit sur le siège passager.

     

    Vicky était assise sur le rebord de la fenêtre de la chambre ou elle était supposée dormir. Elle n’arrivait pas à dormir, cette maison abordait une certaine sécurité mais ce n’était la sienne. Elle se demanda alors pour la première fois si quelqu’un avait remarqué son absence. Sans doute pas. Elle n’avait ni petit copain ni colocataire. Et sa famille vivait principalement en campagne, loin de chez elle.

    Elle observa l’intérieur, le ciel était sans nuage, les étoiles scintillaient gaiment comme chaque soir, les groseilles reflétés leurs couleurs rouges en bas, dans le jardin.

    Elle se déplaça dans la salle, une chambre d’ami sans souvenir et sans gaieté, ça ne l’aidait pas à être rassuré. Elle en sortir, pénétra doucement dans la chambre voisine, celle de Dam.

    Il dormait paisiblement de travers, il avait mis un pyjama trop grand pour lui, sûrement à M autrefois. Elle s’assit sur son lit comme elle l’avait fait quelques heures avant. Elle l’observa un instant, puis, s’allongea délicatement auprès de lui.

    Ses traits étaient lisses et calmes quand il dormait, il avait un air si… Paisible. Elle ne put détacher son regard sur lui, et, finalement, elle s’endormit.

    Dam ouvrit alors les yeux et l’observa à son tour, il referma ses yeux, et pour être sûr de sa présence, il ferma sa main sur la sienne.

     

     

    M et Shawn étaient finalement arrivés devant les Groseilles.

    -ça pue ! Commenta Shawn.

    Les groseilles n’avaient pas étaient choisis aux hasards, leurs odeurs faisaient souvent fuir les Changelling.

    -C’est là, derrière.

    Il lui montra une porte caché, l’odeur inspectant il dû se bouché le nez.

    M ouvrit directement la porte, c’était toujours chez lui au fond.

    -Ils doivent dormir. Chuchota-t-il.

    -Chut ! Ordonna le Changelling qui voyait quelqu’un.

    C’était une vieille femme assit sur un fauteuil face à eux, qui s’était assoupit et qui était sans doute sensé mené la garde.

    Le démon alluma la lumière s’en s’inquiétait de qui elle pouvait être, puisque par sa simple odeur il l’avait reconnu.

    -Maman ?

    Shawn n’aurait jamais cru voir un jour un démon appelait quelqu’un « maman ». Ça ne lui allait pas, il s’était imaginé M solitaire sans famille et pourtant, il avait l’air d’avoir tellement d’affection dans ce simple mot.

    La vieille se réveilla et prononça le nom de M dans sa vraie langue. Ils commencèrent à parler dans leur langue, heureusement Shawn avait fait un peu de langage « démoniaque » durant son enfance. Les jeunes Changelling de pures souches étaient destinés à être « l’élite » ils en venaient d’en savoir quelques petites choses.

    Il réussit à comprendre et retranscris mentalement :

    -Qu’est que tu fais ici ? Je croyais que tu étais en prison ! Disait sa mère.

    Il lui raconta tous ce qu’il avait faits pour réussir à venir ici, un long moment que Shawn n’avait pas envie d’attendre qu’il ait fini.

    Il sentit alors son odeur, discrètement il monta au premier et suivit la trace. Elle était dans une chambre, son odeur était confuse, il avait eu du mal à la sentir et quand il entra dans la chambre il en comprit la raison. Elle était auprès de quelqu’un, il sentit qui s’agissait d’un sorcier. Cela le dégouta, un Changelling et un sorcier ensemble étaient une chose répugnante.

    La lumière de l’extérieur éclairé faiblement son visage, elle était particulièrement jolie, il avait fait un bon choix enfin de compte. Il caressa lentement ses cheveux châtains, puis sa joue, ses épaules... Tellement concentré par cela il ne remarqua pas qu’il avait réveillé le sorcier.

    Mais lui l’avait bien vu, au presque puisqu’il n’était pas doté de vision comme les Changelling, il ne voulait qu’une forme noir, un intrus comprit à tort son esprit. Il lança automatiquement une décharge électrique, pas assez forte pour tuer quelqu’un se réjouit-il plus tard, et le toucha en pleine tête. Le temps que Shawn voit le rayon lumineux il était tombé à terre, inconscient.

    Décidément, quand ils se voyaient il finissait toujours inconscient. Aurait-il pensé s’il avait pu, justement, pensé.

    -Vicky, réveille-toi ! ordonna-t-il en lui secouant l’épaule.

    Elle marmonna son nom et il ne sut pas si il devait lui faire remarquer, il ne préféra pas.

    -Vicky ! Vicky ! Je te prie !

    Cela sonnait comme une chanson. Songea Dam.

    Malheureusement, le fil de ces pensées n’était pas assez rapide cette fois pour qu’ils s’enfuient, Shawn s’était « réveillé » contrairement à Vicky qui dormait paisiblement.

    -Ne bouge pas ! Ou je te geste un sort ! Menaça-t-il en tendant son index vers lui.

    -Tu ne le feras pas, pas encore.

    Shawn savait qu’un sorcier ne pouvait pas utiliser plus d’un sort d’affilé, autrement dit il était sans défense.

    -Elle est très jolie. Commenta-t-il.

    Il n’eut pas l’air de prendre bien cette remarque puisqu’il répliqua :

    -Ne la touche pas.

    Et lui, il trouvait cela drôle.

    -Mon pauvre petit sorcier. Le plaignit-il. Tu ne l’auras jamais. Vous n’êtes pas du même monde.

    Une soudaine tristesse immergea dans ses yeux bleus. Comme si il venait de comprendre qu’il avait raison. Mais ils ne purent discutés plus, M et sa mère étant montés voir ce que faisait leur visiteur. Le sorcier fut bien surprit de revoir son ami, il crut même avoir des hallucinations pendant un moment jusqu’à qu’il se rende compte que les autres le voyaient aussi.

    -M… Chuchota-t-il.

    Il s’approcha et le toucha pour vérifier une dernière fois qu’il était bien là. Revint les souvenirs de leurs dernières entrevues.

    -M… Je suis désolé, tout ça c’est ma faute. Je n’aurais jamais dû lancer ce sale sort…

    Son ami posa sa main sur son épaule et lui répliqua :

    -J’aurais fait la même chose.

    Ils se sourirent mutuellement. M lui raconta ensuite toute l’histoire en son complet, et peu à peu, le sorcier comprenait que la situation était plus délicate qu’il ne l’avait pensé.

    -Tu peux partir. Dit M à Shawn, qui sonnait plus comme un ordre.

    Cependant, le Changelling n’avait l’air d’être prêt à partir.

    -Je te l’ai montré, maintenant tu peux partir. Répéta M.

    -J’ai changé d’avis… Chuchota-t-il en regardant la jeune femme toujours endormie.

    Il n’y avait pas besoin de lui demander pour savoir ce qu’il voulait, ils le savaient.

    -Jamais. Souffla Dam.

    -Vous n’avez pas le choix. Dit-il, puis en relevant la tête vers eux. Je vous dénoncerais au sinon.

    -Ou je pourrais vous tué… Proposa le sorcier.

    Shawn rit à cette phrase, un apprenti sorcier tuant un Changelling, l’image en elle-même était révélatrice de son cas désespéré. Impuissant, et sans qu’ils disent quoi que ce soit, il prit Vicky, qui avait décidément un sommeil de plomb, et s’en alla avec elle dans sa voiture.

     

    Dam, M et sa mère les regardèrent partir de la fenêtre en silence. Et alors que la voiture du Changelling disparaitrait déjà, ils entendirent soudain des sirènes de voitures. Des dizaines des voitures de police, celles surnaturelles évidement. Ils comprirent alors qu’ils s’étaient faits piégés.

     

    Shawn observa un moment dans son rétroviseur les voitures affluaient devant la maison. Il sourit, content de les avoir prévenus et accéléra pour ne plus sentir sur lui la rancune et le mépris qui commencé chez ceux qu’il avait trahi.

     

     


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